Ubisoft Montréal et l’École nationale de théâtre du Canada (ÉNT) viennent d’annoncer la signature d’un nouveau partenariat qui doit permettre de former des étudiants en capture de mouvements et faciliter leur embauche dans l’industrie des jeux vidéo. Un accord qui sera intéressant localement pour l’école et les étudiants mais également pour Ubisoft en matière de développement pour ses jeux vidéo.
Concrètement les étudiants auront accès à une formation théorique et pratique couvrant l’ensemble des aspects reliés aux contrats, aux cachets et aux auditions puis, ils participeront à des séances dans le studio de capture de mouvements d’Ubisoft. Par la suite, il pourront utiliser l’équipement mis à disposition afin d’acquérir de l’expérience et des connaissances sur cette technologie. À la fin des cours, les étudiants recevront alors une attestation reconnaissant la formation offerte par Ubisoft.
« Ce nouveau partenariat est sans contredit une très belle occasion de faire connaître l’art de la capture de mouvement qui est encore méconnu des acteurs québécois mais qui est un élément essentiel dans le succès d’un jeu vidéo de nouvelle génération. En effet, la qualité de l’expression dramatique des acteurs est aujourd’hui primordiale pour satisfaire les attentes des joueurs qui sont toujours à la recherche d’une expérience plus immersive, ce qui inclut aussi les mouvements du corps humain. C’est pourquoi il est important d’avoir accès à un bassin d’acteurs de théâtre qui, grâce à leur formation, pourront mieux incarner les rôles de jeux vidéo qui nécessitent une plus grande implication dramatique dans leur environnement » explique ainsi Mathieu Paquin, superviseur du studio de capture de mouvements d’Ubisoft Montréal.
« Cette nouvelle collaboration permettra sans doute un transfert de savoir-faire entre l’École et Ubisoft. Le théâtre y découvrira peut-être de nouveaux modes narratifs et les personnages de jeux vidéo gagneront en finesse. Quelles autres transformations pourrions-nous provoquer en unissant ainsi nos deux formes d’art ? » souligne Gideon Arthurs, directeur général de l’École nationale de théâtre.