The Man in the High Castle : Amazon annonce une deuxième saison pour la série

The Man in the High Castle

Après avoir lancé en janvier dernier la première saison de The Man in the High Castle, la série tirée d’un des chefs-d’oeuvre du maître Philip K. Dick (à qui nous devons notamment Total Recall, Blade Runner, Minority Report ou encore Planète Hurlante, tous à l’origine des films éponymes), Amazon a annoncé cette semaine que l’uchronie, adaptée à la télévision par Frank Spolnitz et produite par Ridley Scott, sera reconduite pour une autre saison en 2016.

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Autant dire que les fans ont de quoi se réjouir! Que vous soyez amateurs de bonnes séries ou en admiration devant l’oeuvre de Dick, The Man in the High Castle saura vous séduire. En partant du postulat que l’Allemagne nazie et l’Empire du Japon ont remporté la Seconde Guerre mondiale en 1947 après avoir fait usage de la bombe A, Dick nous dresse le portrait d’une Amérique étatsunienne occupée et divisée : à l’Est, le Greater Nazi Reich, contrôlé par l’Allemagne nazie; à l’Ouest, les Japanese Pacific States. Entre les deux, une bande de terre neutre, les Rocky Mountain States.

The Man in the High Castle 2

L’histoire prend place en 1962, alors que Hitler, vieillissant, affaibli et avec des problèmes de prostate, tombe malade, exacerbant les tensions existantes entre les deux grands états vainqueurs et légèrement mégalos sur les bords. Dans ce décor très « guerrefroidisant », des résistants tentent de sécuriser un film mystérieux et subversif, Le Poids de la Sauterelle, créé par le fameux Man in the High Castle (le Maître du Haut-château), imaginant un monde où les Alliés auraient remporté la victoire. Mais bien vite les forces des empires se lancent à leurs trousses…

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Je vous épargne tout spoil et vous redirige directement vers la bande-annonce en vous recommandant de foncer visionner The Man in the High Castle qui promet (et donnera, du moins je l’espère) beaucoup, proposant une lecture moderne de l’oeuvre de Dick (notamment avec l’intéressante transposition d’une mise en abîme littéraire à une mise en abîme cinématographique) et un casting prometteur, doublé d’une esthétique léchée.