La série Trails entamait un nouvel arc narratif après la conclusion de Trails into Reverie, qui faisait office d’épilogue aux sagas d’Erebonia et de Crossbell. Avec Trails through Daybreak, Falcom plonge enfin les joueurs au cœur de la République de Calvard, introduisant un tout nouveau groupe de protagonistes.
Mené par le Spriggan Van Arkride, ce groupe accepte des missions que ni la police ni la Guilde des Bracers ne sont prêtes à prendre en charge. Mais quels mystères se cachent derrière cette nouvelle aventure ?
Fiche Technique de Trails Through Daybreak
- Date de sortie : 5 juillet 2024
- Style : JRPG
- Classement ESRB / PEGI : T / 18
- Développeur : Nihon Falcom
- Éditeur : NIS America
- Langue d’exploitation : Sous-titres et voix disponibles en anglais ou en japonais
- Disponible sur : PlayStation 5, Nintendo Switch et PC
- Testé sur PlayStation 5
- Prix lors du test : 79,99 $ CA / 59,99 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
Une mission aux enjeux insoupçonnés
Un jour, une jeune étudiante frappe à la porte de l’Arkride Solutions Office, implorant Van de l’aider à retrouver des artefacts d’une importance capitale pour sa famille. Depuis son bureau au cœur de la grande ville d’Edith, le jeune homme accepte la mission d’Agnès et décide même de l’engager au sein de son agence.
Au fil de leur enquête, de nouveaux compagnons viennent se joindre à eux, apportant leur aide dans cette quête mystérieuse. Mais leur voyage les confrontera à de sombres conspirations et à des organisations redoutables. Auront-ils la force d’aller jusqu’au bout de leur objectif ?
En termes d’histoire, c’est mon jeu préféré de la série. J’adore Lloyd et Rean en tant que protagonistes, mais Van a un côté plus baveux auquel je m’associe davantage. J’ai souvent trouvé Rean trop passif, alors que Van, plus mature, ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Les mystères entourant son passé et ses connaissances cachées le rendent particulièrement intrigant. D’ailleurs, Trails se distingue par la diversité de ses personnages, tant dans leurs personnalités que dans leurs histoires. C’est ce qui constitue sa véritable force. De plus, plusieurs personnages des autres jeux apparaissent, il est donc important d’être familier avec la série.
Une atmosphère plus sombre et mature
Ce nouveau chapitre reprend en partie le concept d’enquêtes policières que j’avais apprécié dans la duologie de Crossbell. Cependant, l’ambiance est bien plus sombre, et je dirais même que l’histoire adopte un ton plus mature cette fois-ci, ce que j’apprécie particulièrement. Au lieu d’incarner un étudiant, un professeur ou un policier, on joue un personnage qui flirte avec la légalité, évoluant dans un univers plus trouble. Cela le rapproche du milieu criminel et expose le joueur à une toute nouvelle facette du monde de Trails, tout en restant ancré dans la politique, un élément central de la série.
L’univers de la République de Calvard se distingue également par son atmosphère et son architecture. Si Crossbell paraissait déjà plus avancée technologiquement qu’Erebonia, Calvard va encore plus loin, donnant presque l’impression d’un bond vers le futur. L’essentiel de l’histoire se déroule à Edith, une métropole vibrante et animée, parsemée de gratte-ciels imposants. Loin des villes plus traditionnelles des précédents arcs, elle offre une densité urbaine inédite dans la série.
Ce souci du détail dans la construction des environnements contribue à renforcer l’immersion. Edith est aussi la première ville de la série à posséder un réseau de métro, un élément qui accentue encore davantage son aspect moderne. Chaque arc de Trails parvient ainsi à offrir un cadre distinct et mémorable, renforçant l’identité propre à chaque région explorée. Cette diversité visuelle et culturelle est l’une des grandes forces de la franchise, et Trails through Daybreak ne fait pas exception.
Un gameplay plus dynamique et des choix qui comptent
Trails through Daybreak reste fidèle au système de combat classique, mais introduit quelques nouveautés. La plus grande innovation est la possibilité de combattre en temps réel sans passer par le tour par tour. Dès qu’un ennemi apparaît, le joueur peut l’attaquer en style action-RPG, esquiver et remplir une jauge pour déclencher des attaques puissantes. On peut basculer à tout moment vers le tour par tour ou y être forcé si le personnage est déséquilibré. Cette nouveauté accélère le rythme et permet d’éliminer rapidement les ennemis faibles. De plus, les transitions entre exploration et combat sont instantanées, rendant le jeu plus fluide.
Un autre ajout majeur est le système d’alignement moral, qui influence l’histoire et les interactions. Selon les décisions prises, Van peut s’aligner avec la loi, le chaos ou rester neutre. Cela donne une plus grande impression d’impact sur le scénario. L’alignement choisi permet de se rapprocher de la police, de la Guilde des Bracers ou du monde criminel, ce qui affecte la résolution des missions. Être neutre offre plus de flexibilité dans les relations avec les factions. Ce système influence aussi les récompenses et ajoute un intérêt pour la rejouabilité.
Enfin, les ARCUS ont été remplacés par les Xipha, des orbments plus avancés. Ceux-ci offrent plus de flexibilité dans l’équipement des orbes, permettant une personnalisation poussée et des stratégies de combat plus complexes. Ces changements ne révolutionnent pas la formule, mais rendent l’expérience plus dynamique et agréable.
Verdict sur Trails Through Daybreak
Trails through Daybreak marque un tournant pour la série en introduisant un nouveau cadre, de nouveaux personnages et un gameplay plus dynamique. Son atmosphère plus sombre, son intrigue captivante et ses choix impactant l’histoire offrent une expérience rafraîchissante tout en restant fidèle à l’essence de la franchise. Entre une République de Calvard vibrante et un système de combat modernisé, ce titre prouve que Falcom sait innover tout en respectant l’ADN de Trails. Une aventure incontournable pour les fans de JRPG en quête d’un récit riche et immersif.