Un mois après la sortie du premier titre, voilà que Outlast 2 débarque aussi sur la console Nintendo Switch. À peine remis des émotions que Outlast Bundle of Terror nous a procurées, cette suite vient changer la donne en nous proposant un environnement plus ouvert. D’ailleurs, notre critique complète était sortie l’an dernier et elle tient toujours la route. Il n’en demeure pas moins que cette nouvelle version apporte quelques nouveautés que nous avons testées. Celles-ci amèneront, selon nous, plusieurs nouveaux joueurs vers la franchise.
Fiche technique
- Date de sortie : 27 mars 2018
- Style : Horreur et Survie
- Classement ESRB/PEGI : ESRB M / PEGI 18
- Développeur : Red Barrels
- Éditeur : Red Barrels
- Langue d’exploitation : disponible en français
- Disponible sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One et PC
- Testé sur Nintendo Switch
- Prix lors du test : 24,99 $ CA
- Site officiel
- Version offerte par l’éditeur
Un scénario toujours troublant
Ce qui m’avait frappé du deuxième titre par rapport au premier, c’était que l’histoire était beaucoup plus poussée. Outlast 1 s’en tenait à un scénario simple où un journaliste curieux allait explorer un vieil asile abandonné. Bien sûr, des expériences peu éthiques allaient mener aux atrocités découvertes par notre personnage. Bref, ce n’était rien de vraiment trop complexe.
Avec Outlast 2, les choses sont vraiment différentes. Cette fois, le studio Red Barrels a choisi de nous faire explorer un culte satanique. Son leader choisit d’assassiner tous les enfants sous prétexte qu’ils risquent d’être l’antéchrist. En plus, notre personnage a un passé assez lourd qui lui fait perdre tranquillement la raison. Bref, les choses brassent énormément dans cet opus au point où c’est parfois difficile de faire la différence entre le réel et nos hallucinations. En fait, l’histoire est suffisamment complexe pour qu’on puisse finir par s’y perdre légèrement.
La solution ?
Or, si comme plusieurs, vous êtes du genre à jouer au jeu par petites doses, la complexité pourrait encore plus vous mélanger. Arrive donc le nouveau mode histoire qui a été créé spécifiquement pour contrer cet aspect.
Dans celui-ci, les ennemis sont moins agressifs ce qui fait en sorte qu’on peut davantage prendre notre temps. Ainsi, on peut beaucoup plus profiter du scénario très intéressant qui nous est proposé. Même si j’aurais bien aimé que celui soit un peu moins compliqué, il est vraiment supérieur au premier.
Pour ma part, j’ai trouvé que le mode histoire était effectivement très utile. Je dois dire que la première fois que j’ai fait le jeu l’an, j’étais tellement concentré à m’enfuir que j’apportais moins d’attention au scénario. Cette fois, en refaisant le jeu une seconde fois sans avoir cette crainte constante m’a permis de plus porter attention. J’ai donc vraiment plus profité de chaque subtilité.
En français
J’étais un peu déçu en jouant à Outlast lorsque j’ai constaté que le jeu, développé ici, n’était pas offert avec des voix françaises. Cette fois, chaque scène a été entièrement traduite. Or, avec un mode plus facile et des voix françaises, il devient plus facile de comprendre les nombreux personnages qui nous parlent. Surtout que quelques-uns nous glissent des phrases directement durant des séquences de jeu et non seulement dans des cinématiques. Bref, si la langue était une barrière pour vous, elle ne devrait vraiment pas l’être ici.
Une version à point
Tout comme le premier jeu, on ne peut pas cacher que l’engin Unreal 3 fait un peu vieillot en 2018. Heureusement, comme Outlast 2 se déroule principalement dans le noir et sous des teintes de gris, on en sent beaucoup moins les effets. De plus, le jeu profite d’une finition quand même plus jolie et les développeurs ont fait plusieurs ajouts à l’engin graphique pour améliorer le visuel. D’ailleurs, Digital Foundry propose une analyse assez complète pour les plus curieux.
Mais bref, tout ça pour dire que la différence qui paraît le plus est le passage de 60 FPS à 30 FPS. L’image est donc un peu moins fluide, mais dans un jeu qui n’est pas compétitif, c’est bien moins important. Qui plus est, le jeu roule aussi à une résolution 1008p (oui oui 1008) ce qui est très proche du 1080p des autres consoles. Bref, le fait de pouvoir l’apporter partout vient facilement compenser cette différence de 7 % dans la résolution et une fluidité moindre.
Conclusion
La version Nintendo Switch de Outlast 2 est étonnamment très similaire à celles des autres consoles même si, sur papier, elle devrait être bien inférieure. En fin de compte, je crois que l’important c’est qu’aucune autre expérience du genre n’arrive proche de ces deux titres sur la Switch. En plus, le mode histoire vous permettra de mieux comprendre le scénario complexe qui vous attend et de profiter de chaque petit détail planté par les développeurs. Bref, on a bien hâte de voir le prochain titre qui va sortir du studio montréalais.