Attaqué de toutes parts, mis au pied du mur et sur le point de céder, c’est à ce moment que je sacrifia mon enveloppe corporelle et pris possession de…Rocky Balboa?! Après tout, pourquoi pas? C’est le genre de moment cocasse et ridicule que vous allez vivre dans HyperParasite, le nouveau jeu du studio Troglobytes Games. Mais en dehors de l’aspect comique du jeu, est-ce que le tout tient bien la route? Être un parasite, c’est plaisant ou pas? C’est ce que nous allons découvrir dans ce test d’HyperParasite.
Fiche Technique d’HyperParasite
- Date de sortie : 3 avril 2020
- Style : Twin-Stick Shooter
- Classement ESRB/PEGI : T/16
- Développeur : Troglobytes Games
- Éditeur : Houndpicked Games
- Langue d’exploitation : Disponible en anglais
- Disponible sur PC, PS4, Xbox One et Nintendo Switch
- Testé sur Nintendo Switch
- Prix lors du test : 22,99 $ / 14,99 €
- Site officiel
- Code numérique envoyé par l’éditeur
Domination mondiale!
Petit petit microbe, tu deviendra grand. En fait, tu vas tout simplement être la plus grande menace planétaire, à condition que tu écoutes bien ce que je vais te dire. Premièrement, tu prendras possession de toute forme de vie sur ton passage. Ensuite, tu extermineras la race humaine. Rien de bien complexe, n’est-ce pas? Tu dois seulement faire attention à tout le monde qui cherchera à t’exterminer afin de gagner la cagnotte remise par le gouvernement. C’est quelques lignes expliquent très bien en quoi consiste HyperParasite. Alors que la prémisse est somme toute simpliste, qu’en est-il du contenu?
Doté d’une vue isométrique, le jeu est un twin-stick shooter comme il s’en fait bien d’autres. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, on se déplace avec notre stick de gauche et on vise avec celui de droite. Rien de bien sorcier et l’efficacité a été prouvée avec les années dans des jeux comme Enter the Gungeon, Nex Machina ou Binding of Isaac par exemple. La particularité de celui-ci? Notre personnage en soi est faible, très faible et pour survivre, il doit prendre possession d’un corps humain pour se défendre. Situé dans un environnement très « cyber-punk » avec des couleurs éclatantes, on se déplace d’une pièce à une autre pour progresser. Mais cette progression, comment se déroule-t-elle?
Une approche classique
HyperParasite ne révolutionne en rien le genre twin-stick shooter. On vise, on tire, on a des attaques spéciales, on recommence. Ce qui le différencie légèrement, c’est de la façon que l’on progresse dans le jeu. En toute transparence, on meurt tout de même régulièrement au début puisque l’on a peu d’option. Des personnages simples avec des attaques de bases représentent notre enveloppe corporelle. Mais plus le jeu avance, plus nous pouvons trouver le cerveau de personnages plus fort et les ramener à notre base. Mais cela n’est pas suffisant! Il faut dépenser de l’argent dûment gagné durant nos phases de jeu pour les déverrouiller et les incarner. Bien que cela semble intéressant, ce n’est pas évident puisque certains d’entre eux sont très dispendieux et l’argent ne tombe pas du ciel.
À la fin de chacune des phases, un boss nous attends afin de nous éliminer une bonne fois pour toute. Le niveau de difficulté grimpe alors d’un cran ou deux et c’est loin d’être agréable. Autant il a été facile de se rendre jusqu’au dernier stade, autant la différence entre avant ce moment et le dernier est substantielle. Le défi est tout de même important pour ceux qui désire un jeu tranquille. Vous aurez été averti.
Rempli de référence comique
Si je devais retenir une seule chose du jeu HyperParasite, c’est le nombre de référence que celui-ci contient. Que ce soit au niveau cinématographique avec Rocky Balboa, Ghostbusters et autres ou bien dans l’univers des jeux vidéo. Bref, le jeu nous fait sourire plus souvent que ragé, ce qui est une excellente chose, avouons-le. Et les couleurs sont également très vive, ce qui nous donne une impression d’être dans les années 80, ce qui est un plus selon moi! Cependant, on peut s’y perdre facilement dans ce mélange de couleur, ce qui peut devenir plus difficile lorsqu’il y a beaucoup d’actions à l’écran. Et c’est encore plus le cas lorsque l’on est en mode portable. Les yeux y prennent la claque!
Verdict
HyperParasite ne passera pas à l’histoire dans le genre. Mais cela reste un bon divertissement, le temps qu’il faudra. Reste à vous de voir si vous allez y rester accroché ou non pendant longtemps. Peut-être que l’aspect rigolo du jeu vous emportera. Peut-être que la difficulté vous rebutera. C’est ce genre de jeu qu’il vaut mieux essayer par soi-même pour s’y faire une bonne idée.