Comme mentionné dans mon précédent article sur Yo-Kai Watch, une suite était déjà sortie au Japon lorsque nous avons eu droit à ce titre en Amérique du Nord. Le fait de séparer ce jeu en trois titres, ce fut le cas au Japon, ressemble beaucoup à la stratégie marketing des jeux Pokémon. Pour le moment, nous avons actuellement droit aux deux premiers titres de Yo-Kai Watch 2 : Fleshy Souls et Bony Spirits.
Ce que j’avais le moins aimé du premier titre était le manque d’originalité des combats. Sachant que ceux-ci ne doivent pas avoir tant changé, j’avais hâte de voir ce que Level 5 amènerait de nouveau dans ces deux nouveaux titres.
Fiche technique
- Date de sortie : Amérique du Nord: 30 septembre 2016, Europe: Aucune date annoncée
- Style : Jeux de rôle
- Classement ESRB/PEGI : E10+/PEGI non disponible
- Développeur : Level 5
- Éditeur : Level 5
- Langue d’exploitation : Anglais (ou est la version française?)
- Disponible sur: Nintendo 2DS, Nintendo 3DS
- Prix lors du test : 49,96$ (Amazon.ca)
- Site internet officiel
- Images
- Version physique de Yo-Kai Watch 2: Bony Spirits envoyée par Nintendo Canada
Grosse déception dès le départ. Malgré que nous avons reçu une version française très tardive du premier opus par une mise à jour, j’aurais cru que celle-ci soit disponible au lancement de la suite, chose qui n’est malheureusement pas le cas. Cela ne m’empêche pas d’y jouer, surtout que ce n’est pas compliqué à comprendre, mais les enfants qui ne parlent pas anglais ne pourront pas profiter pleinement du jeu ou doivent espérer à une mise-à-jour qui proposera aussi une version française…
Une histoire… de voyages dans le temps
L’histoire commence lorsque Nathan se fait enlever sa montre Yo-Kai par des sorcières. Ce geste semble avoir fait perdre la mémoire à ce dernier et par ce fait, le jeu nous montre plusieurs bases sur la jouabilité comme la capture d’insecte. Par pur hasard, le héros finit par retrouver une montre Yo-Kai dans une boutique étrange. En sortant de celle-ci, il découvre une distributrice à capsules et insère une pièce afin d’en obtenir une. Whisper sort de cette capsule et c’est à ce moment que l’on apprend lui aussi a perdu la mémoire. Du moins, un bref instant, puisque la montre réagit étrangement à Whisper et fait remémorer les aventures passées au duo. Toutefois ces derniers ne savent pas pourquoi ils ont perdu la mémoire. Le temps passe et Nathan va rencontrer sa grand-mère à Harrisville. C’est lorsqu’un gâteau de sa grand-mère vole à l’extérieur de la maison que le duo rencontre Hovernyan, un Yo-Kai de type chat, qui leur explique qu’il a besoin de leur aide et doivent retourner dans le passé.
Malgré qu’il faut environ près de 5 à 6 pénibles heures de jeu afin de connaître l’un des aspects principaux du jeu, le voyage dans le temps, l’histoire qui nous amène aux origines de la montre Yo-Kai est fascinante et encore une fois, riche et incroyablement complexe.
Des nouveautés nombreuses
D’après moi, la plus grande nouveauté dans Yo-Kai Watch 2 est sans nul doute l’agrandissement de la carte. Si le premier jeu se limitait qu’à une seule ville, il est dorénavant possible d’en visiter trois, et ce, que ce soit dans le passé ou dans le présent. Ce qui fait un immense terrain de jeu à découvrir. J’ai eu un peu peur au début, puisque je trouvais déjà la ville principale assez grande pour m’y perdre. Les missions proposées sont suffisantes afin de nous faire découvrir ces nouvelles régions et surtout, nous permettent d’admirer celles-ci qui sont, encore une fois, d’une beauté admirable pour un jeu sur Nintendo 3DS.
Pour nous déplacer d’une ville à l’autre, nous devons commencer par prendre le train ou l’autobus qui nous chargent des frais de transport. J’ai commencé à être inquiet puisque certaines missions nous demandent constamment de nous déplacer d’une ville à l’autre ce qui vient qu’à engendrer des frais élevés pour le peu d’argent que l’on amasse dans le jeu. Par chance, on finit par rencontrer un nouveau Yo-Kai qui nous permet de nous transporter instantanément d’une ville à l’autre, à condition de l’avoir déjà rencontré dans la ville concernée. Cela évite donc de prendre le train inutilement, même si l’on vient qu’à se faire donner des objets forts utiles par des gens rencontrés entre deux stations. J’ai trouvé l’aspect du train vraiment intéressant, même si la descente à certaines stations est complètement inutile. J’aurais tout de même aimé profiter un peu plus de certains paysages à certaines stations de train comme deux endroits ou l’on peut admirer des statues de Bouddha.
Le retour dans le temps est primordial dans l’histoire de Yo-Kai Watch 2 et même si cela entraîne parfois beaucoup trop de va-et-vient douloureusement longs à accomplir, je suis ébahi par l’effort mis sur l’aspect que les villes avaient dans le passé. Pour l’immersion, c’est réussi, j’ai vraiment ressenti une différence entre le passé et le présent que ce soit par les décors ou la réaction des personnages selon la ligne du temps.
En allant dans le passé, on rencontre de nouveau Yo-Kai. Il y en aurait une centaine, mais n’ayant vraiment jamais été intéressé par ces derniers, je ne remarque pas vraiment ceux qui sont nouveaux ou pas. L’histoire nous l’indique à quelques occasions, mais de mon côté, ce n’est clairement pas tant un essentiel pour moi. Déjà qu’il est possible de fusionner les Yo-Kai entre eux et même avec des objets, je trouve que le tout est assez lourd à suivre.
Les deux jeux présentent d’autres particularités fortes à Pokémon, chaque titre possède leur propre Yo-Kai. On peut aussi les échanger avec des amis et même faire des combats avec eux. On a donc pas tant besoin d’acheter les deux jeux si nous sommes intéressés à “tous les attraper”, ce qui n’est clairement pas mon cas, et c’est tant mieux puisque devoir subir les 5 heures de l’introduction deux fois, et même trois si l’on a le troisième titre, est tout simplement du masochisme.
Les copies physiques des jeux proposent de vrais médaillons en plastique que l’on peut utiliser dans le jeu par l’entremise de la caméra et d’un code QR en dessous du médaillon. Ceux-ci offrent de nouveaux mouvements de bataille selon la version choisie. Je trouve cette idée très intéressante, mais un peu en retard technologiquement. Avec l’adaptateur de lecture de puces NFC pour Nintendo 3DS régulière et la New Nintendo 3DS qui peut les lire sans adaptateur, j’aurais préféré avoir des médaillons avec puces NFC. Puisqu’il existe déjà des produits dérivés, cela aurait été un bon argument de vente supplémentaire. Mais que voulez-vous, je ne suis pas l’employé du département de marketing du jeu!
Une suite qui en vaut…le temps!
Pour terminer, Yo-Kai Watch 2 est un jeu qui vaut la peine d’être joué. Malgré que l’histoire est longue à partir, celle-ci est encore plus intéressante que le premier titre. Le jeu est immensément long et propose un lot d’humour et de surprises. Même si je n’ai toujours pas d’intérêt envers d’obtenir tous les médaillons des Yo-Kai, cela n’arrête tout de même pas mon envie de jouer à ce jeu et d’en découvrir ses aspects. J’ai hâte de savoir si nous aurons droit à la troisième version de Yo-Kai Watch 2 et surtout de découvrir l’histoire de Yo-Kai Watch 3, qui juste avec son titre, met l’eau à la bouche! Yo-Kai Watch 3: Sushi, Sukiyaki et Tempura! À suivre… en attendant une version française!