Après avoir plongé dans Teslagrad premier du nom hier, il est temps de s’aventurer dans sa suite, intitulé sobrement Teslagrad 2. Tel que mentionné, les deux jeux ont fait leur apparition suite au Nintendo Direct d’avril. Alors que le premier est une version remasterisée du jeu initial de 2013, le deuxième est une toute nouvelle aventure. Est-ce que le courant passe encore plus de dix ans après le premier ou bien on fait face à une panne? C’est ce que nous allons découvrir dans notre test!
FICHE TECHNIQUE DE TESLAGRAD 2
- Date de sortie : 19 avril 2023
- Style : Plateforme et Puzzle
- Classement ESRB / PEGI : E / 3
- Développeur : Rain Games
- Éditeur : Modus Games, Maximum Games
- Langue d’exploitation : Français disponible
- Disponible sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et Nintendo Switch
- Testé sur Nintendo Switch
- Prix lors du test : 25,99 $ CA / 19,50 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
Une nouvelle protagoniste pour un nouveau monde
Alors que l’on incarnait un jeune garçon dans Teslagrad premier du nom, on incarne cette fois-ci une jeune demoiselle du nom de Lumina. On se trouve dans un univers différent de ce que nous avons eu dans le auparavant. Cette fois-ci, c’est un univers scandinave, avec des méchants Vikings qui désirent notre peau. Il faut donc fuir afin de survivre. Mais pour se faire un chemin parmi les ennemis, on devra utiliser les outils à notre disposition. Et quand je parle d’outils, je parle évidemment d’articles électriques.
L’étoile du spectacle est encore une fois l’électricité et les pôles opposés afin de réaliser différents puzzles. Tout comme son prédécesseur, Teslagrad 2 est un petit metroidvania mais qui est sommes toute linéaire dans son approche. Oui, il y aura quelques chemins qui se dévoileront au fil de l’aventure. Mais dans l’ensemble, le chemin est tout fait. En ce qui concerne l’histoire, celle-ci se dévoile à travers différents écrans télévisuels qui se trouvera sur votre parcours. Aucune cinématique, rien de tout cela. C’est vraiment la mécanique de jeu qui est la vedette, pas l’histoire, malgré qu’elle soit tout de même intéressante.
De la nouveauté ou du réchauffé?
Évidemment, le premier constat que l’on fait avec Teslagrad 2 est à quel point les bases sont les mêmes que ce que Teslagrad avait à nous offrir. Par contre, cela ne veut pas dire que c’est négatif, loin de là! Au contraire, les puzzles sont beaucoup plus difficiles à mon avis qu’avant mais ne sont pas impossibles. C’est uniquement une preuve que les développeurs maitrisent leur sujet et ont décidé de pousser le tout un peu plus loin. Pour ajouter à cela, c’est la combinaison de tous les pouvoirs de notre personnage qui rend le jeu unique. C’est à ce moment que le jeu prend réellement son envol.
Le plus gros défaut est toujours en place, malheureusement. Oui, la mort est toujours au rendez-vous après seulement un coup. Alors que cette dynamique pardonnait dans le premier, j’ai l’impression que le niveau de difficulté un peu plus élevé dans celui-ci frustre légèrement. À plus d’une reprise, j’ai eu l’impression que je réagissais assez rapidement face à l’action devant moi et finalement non. J’ai donc dû reprendre la phase en question. Et quand c’est un combat contre un boss, c’est très frustrant.
Finalement, sa durée de vie est peut-être sa plus grande faiblesse. Lors de votre partie initiale, il y a de fortes chances que vous terminez en deux ou trois heures. C’est trop peu pour le prix proposé. Oui, il y a énormément de d’items à collectionner mais ce n’est pas suffisant. Et cela ne veut pas dire que vous aurez envie d’y retourner une fois le générique défilé.
Verdict de Teslagrad 2
Reposant majoritairement sur ce qui a été fait dans le passé, Teslagrad 2 a moins d’impact que son prédécesseur. Il faut dire que la scène indépendante est beaucoup plus vaste qu’il y a dix ans. Malgré cela, on passe un bon moment avec Lumina. Les mécaniques sont plaisantes et les pouvoirs également. Malheureusement, sa faible durée de vie et sa difficulté un peu plus élevé pourraient en rebuter plus d’un. Vous serez averti.