SCHiM

Test de SCHiM : sortir de l’ombre

La scène indépendante est sans aucun doute celle qui permet à nous, les joueurs, d’ouvrir nos horizons vers de nouvelles expériences. C’est aussi grâce à cette scène qu’Ewoud van der Werf et Nils Slijkerman ont fait l’annonce du jeu SCHiM il y a quelques mois. Après vous avoir livré nos impressions, voici notre test complet de ce titre qui sera disponible dès le 18 juillet prochain.

FICHE TECHNIQUE DE SCHIM

  • Date de sortie : 18 juillet 2024
  • Style : Aventure
  • Classement ESRB / PEGI E / PEGI 3
  • Développeur : Ewoud van der Werf et Nils Slijkerman
  • Éditeur :  Extra Nice, PLAYSIM
  • Langue d’exploitation :  Textes en français
  • Disponible sur PCPS4PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et Switch
  • Testé sur PC
  • Prix lors du test : 34,99 $ CA / 24,99 € 
  • Site officiel
  • Version envoyée par l’éditeur

Rester près de son alter-ego

Le titre SCHiM n’est pas anodin, car il s’agit du nom de la créature que l’on contrôle. En effet, nous incarnons un spécimen bien connu dans ce monde fictif qui représente l’âme et l’esprit d’un objet, d’une chose ou d’un être vivant. C’est dans ce contexte que nous apprenons que cette bestiole ne devrait jamais être séparée de son alter ego. Vous l’aurez sans doute deviné, mais c’est exactement ce qui se passe au début de notre aventure. Il faut, donc, partir à la recherche de notre humain au travers de la ville. Le scénario en lui-même permet d’en apprendre un peu plus sur notre quête, mais aussi sur les péripéties de notre hôte. Le jeu n’a pas de doublage ni rien, le tout est raconté via des animations. Je trouve l’idée ingénieuse et plutôt bien réalisée. On comprend ce qui se passe sans même que nous ayons besoin de nous l’écrire ou de nous le dire.

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Parcourir une immense ville

Les déplacements ne sont pas si simples lorsque nous sommes un SCHiM. Notre protagoniste ne peut se déplacer que d’ombre en ombre afin de retrouver son humain. Le titre place donc le joueur dans plus de quarantaines de niveaux dans lesquels il va falloir parfois réfléchir. Même si le jeu propose une touche permettant de connaître sobrement l’endroit où nous devons nous diriger, plusieurs objets à collectionner sont cachés et il n’y a pas toujours une route définie bien claire. C’est d’ailleurs l’un des défauts du titre, car on se retrouve avec une caméra fixe. Il est possible de faire une rotation, mais il n’est pas possible de gérer le tout de manière libre. Cela peut occasionner certaines frustrations si on cherche le chemin le plus simple pour se rendre à notre destination. Cependant, j’ai été surpris que la visibilité ne soit pas atroce même si parfois nous avons des couleurs très similaires à l’écran.

La direction artistique unique de SCHiM

L’un des points forts de SCHiM est sans aucun doute sa direction artistique. C’est ce qui nous marque dès les premières minutes du jeu. Ce mélange de couleurs, ces contrastes et ces animations permettent d’élever l’expérience à un tout autre niveau. La bande sonore est plutôt sobre, mais convient parfaitement à l’esthétique du jeu. Pour les personnes ayant quelques problèmes de vues, sachez que des options d’accessibilité sont disponibles pour pouvoir profiter de l’expérience. La dimension des niveaux est, de son côté, plutôt varié pour offrir un maximum de variété. Même si, dans l’ensemble, les environnements restent plutôt similaires du début à la fin.

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Un jeu de plateforme parfois trop simple ?

Au niveau de la difficulté, SCHiM propose une jouabilité facile à comprendre en quelques secondes. À l’aide d’une touche, nous pouvons sauter d’une ombre à l’autre tandis qu’avec une autre nous pouvons interagir. Plusieurs options d’accessibilité sont aussi disponibles pour adapter notre aventure. Les premiers niveaux restent assez simples, mais plus on avance, plus il faut un peu réfléchir. Cependant, j’aurai aimé un peu plus de variété dans la jouabilité en ajoutant encore plus d’éléments avec lesquels interagir. Malheureusement une fois le sentiment de découverte qui s’estompe, nous entrons dans une boucle qui devient assez répétitive. Pourtant, ce n’est pas les idées qui manquent, car nous avons accès à des barrières pour sauter plus loin, utiliser des véhicules pour avancer plus rapidement, etc. Il en aurait fallu un peu plus.

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Verdict de SCHiM

SCHiM n’est certainement pas un jeu comme les autres. S’il propose une expérience de plateforme plutôt simple, sa direction artistique lui permet de se démarquer de la concurrence. Le titre demeure accessible avec certaines séquences permettant de se creuser un peu plus la tête. Il est tout à fait jouissif de sauter d’ombre en ombre. L’aventure en ligne droite assez courte (3h) est cependant suffisante, car vers la fin on ressent qu’on doit sans cesse répéter les mêmes actions. Néanmoins, il s’agit, selon moi, d’une expérience à faire si vous êtes à la recherche de quelque chose de rafraîchissant.

SCHiM
Test de SCHiM : sortir de l’ombre
Une direction artistique unique
Une jouabilité efficace
Une histoire qui se raconte par elle-même
Un sentiment de répétition qui s'installe après la découverte
Une caméra fixe parfois frustrante
Un manque d'innovation vers le milieu du jeu
7.5
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