En 2016, l’équipe du studio Lazy Bear Games proposait une toute nouvelle licence avec une identité visuelle fortement inspirée des années 80. En 2023, le studio est de retour avec Punch Club 2: Fast Forward qui tente de régler les problèmes du premier opus. Est-ce que les développeurs ont réussi à proposer une suite suffisamment intéressante ? La réponse dans ce test complet !
FICHE TECHNIQUE DE PUNCH CLUB 2: FAST FORWARD
- Date de sortie : 20 juillet 2023
- Style : Sport et Stratégie
- Classement ESRB / PEGI : E / PEGI 3
- Développeur : Lazy Bear Games
- Éditeur : tinyBuild
- Langue d’exploitation : Textes en français
- Disponible sur PC, PS4, Xbox One, PS5, Xbox Series X/S et Switch
- Testé sur Xbox Series X/S
- Prix lors du test : 25,99 $ CAD / 15,60 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
Une petite visite dans le futur
Le premier jeu de la série développé par Lazy Bear Games proposait un scénario plutôt dans l’ère actuelle. Cette fois-ci avec Punch Club 2: Fast Forward, 20 longues années se sont écoulées depuis l’histoire du titre précédent et nous nous retrouvons dans le futur. Il est désormais temps de prendre votre vie en main afin d’en savoir plus sur votre paternel qui a disparu à votre naissance ou encore devenir à votre le fameux « poing sombre ». L’histoire en elle-même est plutôt intéressante et les anciens joueurs pourront faire des liens assez facilement avec le premier jeu. On y retrouve aussi des personnages que nous avons connus et qui on vieillis. Pour en apprendre plus, il ne faut pas hésiter à discuter avec les gens qui habitent cette ville fictive et de compléter quelques quêtes secondaires. Divisé en plusieurs chapitres, je n’ai pas eu l’impression d’avoir eu droit à autant de qualité d’écriture du début à la fin. Pour moi, l’histoire est assez inégale et devient de moins en moins intéressante.
L’entraînement toujours aussi important
Punch Club 2: Fast Forward garde le concept de base de la licence en proposant une aventure stratégique dans laquelle il faut gérer trois aspects de votre corps, mais aussi votre faim, votre sommeil ou votre bonheur. Tout au long de l’aventure, vous devez vous assurer de combler les besoins de votre personnage tout en avançant dans les nombreuses quêtes proposées. Le système de déplacement reste très semblable au précédent opus avec la possibilité de marcher ou d’utiliser un taxi pour vous déplacer. Bien entendu, l’heure tourne et la marche utilise beaucoup plus de temps. À titre de nouveauté, le jeu adapte ses méthodes d’entraînements à l’univers du futur qu’il propose. En plus des outils habituels pour s’entraîner, il est aussi possible d’utiliser des machines pour améliorer vos compétences. Cependant, certaines de ces dernières auront des effets négatifs et il faut faire attention.
Le déroulement de votre partie dans Punch Club 2: Fast Forward ne devrait pas vous dépayser si vous avez joué à l’opus original. On rencontre des personnages, on améliore nos capacités, on affronte des combattants de plus en plus puissants et on découvre le scénario proposé par les développeurs. Avec l’utilisation des machines, l’aspect entraînement reste un peu moins lourd qu’auparavant. J’ai, cependant, trouvé que les combats de boss étaient souvent bien trop difficiles pour très peu de raisons. On doit, donc, enchaîner les entraînements et parfois répéter les mêmes actions pendant plusieurs heures pour être assez puissant. Le titre intègre aussi des puces pour avoir certains bonus, mais il n’y en a pas beaucoup. Nous avons vite atteint le maximum d’aide que le jeu nous propose pour progresser. Il aurait été intéressant d’offrir la possibilité de passer certains moments si on reste bloqué.
Envie d’aider la ville ?
Punch Club 2: Fast Forward propose un système de métier plus complet que le premier jeu de la licence. Ces métiers sont plus nombreux et permettent, en plus de gagner de l’argent, d’obtenir des bonus spécifiques. Il est aussi possible à partir d’un certain moment de compléter des quêtes spéciales pour obtenir une promotion. Dans les premiers chapitres, cela offre un vrai sentiment de progression et de ne pas toujours faire la même chose. Cependant, comme mentionné pour l’aspect combat et entraînement, même cet aspect devient plus que répétitif. C’est dommage, car j’ai l’impression que le titre n’a pas une seconde portion de jeu complètement terminée. Comme s’il manquait des quêtes ou des interactions supplémentaires. Surtout que les lieux de la carte que l’on débloque au fur et à mesure sont peu nombreux.
Une grande inspiration des années 80
La direction artistique est sans aucun doute un point fort de Punch Club 2: Fast Forward. Toujours inspiré des années 80 malgré que l’on soit dans le futur, le titre intègre de nombreuses blagues et références de cette période. Le style qui reprend les codes des jeux de l’époque est aussi ce qui démarque le jeu sur le marché. Sur console de nouvelle génération, les effets de lumières sont particulièrement réussis. Il est agréable de chercher les petits détails disséminés par les développeurs de Lazy Bear Games.
Quelque problèmes techniques
Malgré que Punch Club 2: Fast Forward soit sortie depuis plusieurs semaines, on retrouve certains problèmes techniques. Certains combats restent actifs même après les avoir terminés alors qu’il est même possible de rester coincé si on affronte par les adversaires dans l’ordre que les développeurs l’aient imaginé. Pour remédier au problème, il va même falloir perdre plusieurs combats d’affiliés pour descendre au classement et recommencer. Un souci technique qui m’a clairement découragé de poursuivre l’aventure. Après quelques recherches sur internet, il semble que je ne suis pas la seule personne ayant eu ce fâcheux problème.
Verdict sur Punch Club 2: Fast Forward
Punch Club 2: Fast Forward apporte des nouveautés intéressantes au premier opus de la série avec des entraînements plus agréables, des missions annexes intéressantes surtout en première partie de jeu et un tout nouvel univers à explorer. L’humour est aussi bien au rendez-vous avec l’intégration de nombreuses inspirations des années 80. Néanmoins, le titre souffre d’un sentiment de répétition très marquée en deuxième portion du jeu. Sans oublier les problèmes techniques qui gâchent complètement l’aventure pour les joueurs qui ne remarqueront que très tard qu’ils ont un souci dans leur aventure.
