Depuis la sortie officielle de Minecraft en 2010, de nombreux studios et développeurs ont tenté de profiter de cette vague afin de proposer une expérience vidéoludique similaire tout en mélangeant les genres. Cette fois-ci, c’est l’équipe de Keen Games en collaboration avec 505 Games qui tentent coup avec la version définitive de Portal Knights. Ce RPG coloré mettant l’accent sur la coopération et l’aventure est-il à la hauteur des attentes ? C’est à cette question que l’équipe de Geeks and Com’ tente de répondre avec ce test complet de la version Xbox One de Portal Knights.
Fiche technique
- Date de sortie : 18 mai 2017
- Style : Action, Aventure et RPG
- Classement ESRB / PEGI : ESRB E / PEGI 3
- Développeur : Keen Games
- Éditeur : 505 Games
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Disponible sur PlayStation 4, Xbox One et PC (à venir sur SWITCH)
- Testé sur Xbox One
- Prix lors du test : 39,99 $ CA / 34,76 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
47 îles à explorer
Le scénario de Portal Knights est assez simple. L’événement tragique intitulé La Fracture a scindé la planète en 47 îles différentes. Le but du joueur est, donc, de lier à nouveau ces territoires à l’aide des portails. Pour ouvrir ces derniers, vous devez trouver les ressources nécessaires et affronter les créatures hostiles qui se mettront sur votre chemin.
Fortement inspiré de Minecraft ?
Lorsque l’on examine les images de Portal Knights on remarque rapidement que les développeurs se sont fortement inspirés de Minecraft. Cependant, c’est uniquement en apparence ! Il est vrai que le jeu y ressemble avec son côté cubique, mais il est bien différent de celui développé par Mojang alors qu’il met l’accent sur l’action et sur des éléments de RPG. On y retrouve des éléments tels que le choix d’une classe spécifique ou encore l’amélioration de nos aptitudes telles que la force, l’endure, etc. J’ai beaucoup apprécié ce côté jeu de rôle et il est, selon moi, pas assez exploité.
Portal Knights est beaucoup plus un titre mélangeant combats et exploration que sur la construction et la créativité. Même si ce dernier n’est pas complètement abandonné, on remarque que ce n’est pas le but principal du jeu. Voyageant d’île en île, je ne vois pas l’intérêt de m’installer et de construire un énorme château surtout avec des terrains si petits.
Que la routine s’installe !
Tel que brièvement abordé dans précédemment, Portal Knights nous amène rapidement dans une routine qui devient vite lassant. Après quelques heures de jeu, vous vous demandez quel est l’objectif réel du titre développé par le studio Keen Games, car vous ne faites que voyager d’île en île pour ensuite réparer le portail et repartir vers la prochaine destination. Au final, on répète simplement les mêmes actions sans grande diversité tout au long de l’aventure. C’est sans doute ce qui m’a le plus déçu de cette version finale de Portal Knights alors que le titre semble être uniquement un accès anticipé toujours en manque de profondeur.
Le héros de Portal Knights : le multijoueur
Une façon de contrer la routine et la répétitivité du titre est la présence du multijoueur que ce soit en ligne ou en coopération avec un écran scindé. Entre amis il est beaucoup plus amusant de se construire une basse centrale et d’aller explorer les 47 îles du jeu. Cependant, ce n’est pas le titre qui fait en sorte que nous avons une meilleure expérience, mais bien l’imagination des joueurs. Dans tous les cas, Portal Knights peut détendre pendant quelques heures entre amis dans la même salle ou encore en ligne.
Conclusion
Offert en accès anticipé pendant un an, Portal Knights est enfin disponible en version finale. Cependant, je ne trouve pas que le titre développé par le studio Keen Games est terminé. Le jeu manque cruellement de profondeur alors que le joueur ne fait que les mêmes actions d’île en île tout en ayant peu de place pour laisser aller son imagination dans la construction d’une base. Ce mélange de genre était un pari risqué et malheureusement je ne crois pas que le défi est relevé. Les développeurs ont pris la décision de proposer des éléments classiques sans pour autant innover.