Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, les jeux à haut niveau de difficulté n’ont jamais représenté un obstacle. Oui, comme plusieurs, je me décourage à l’occasion, mais cela ne m’empêche pas de persévérer et de parvenir à mes fins. Cela a été le cas pour des jeux comme Dark Souls, Sekiro : Shadows Die Twice et Nioh, pour ne nommer que ceux-là. Quelle ne fut donc pas ma surprise de tomber sur un genre que j’aime beaucoup, mais qui, souvent, est beaucoup trop facile. Overwhelm, un rogue-like à la Metroid ou Castlevania, se présente sur la Nintendo Switch sans tambour ni trompette. Après le succès de Dead Cells dans le genre, est-ce que cette nouvelle sortie saura en profiter et devenir une référence dans le genre? Décortiquons le jeu dans ce test!
Fiche Technique
- Date de sortie : 4 avril 2019
- Style : Action/Plateforme
- Classement ESRB/PEGI : E / 7
- Développeur : Ruari O’Sullivan
- Éditeur : Alliance
- Langue d’exploitation : Offert en plusieurs langues dont le français
- Testé effectué sur Nintendo Switch
- Aussi disponible sur PC
- Prix lors du test : 12,59 $ / 8,99 €
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
L’horreur sous forme de pixel
Overwhelm est un jeu d’action/horreur (oui, j’ai bien dit horreur!) à la troisième personne. Le contrôleur analogique de gauche nous permet de nous déplacer de gauche à droite alors que celui de droit nous permet de viser dans la direction souhaitée. Cela fait en sorte que contrairement à plusieurs jeux du même genre, on peut être très précis dans celui-ci et tirer vraiment où on le désire. Est-ce que ça rend la tâche plus facile? Non. Qu’est-ce qui en fait un jeu d’horreur? Plusieurs aspects en fait. Mais commençons par l’histoire somme toute simpliste.
Vous incarnez un mercenaire qui se trouve dans une ruche afin d’éliminer la menace qui s’y trouve. Chacun des boss est dans un coin de votre écran. Vous devrez les éliminer et rapporter le cristal lui appartenant dans votre base. Mais attention! D’autres ennemis se trouvent sur votre chemin et ne vous rendront pas la tâche facile. Pire encore, vous êtes mort à chaque fois que vous êtes touché avec seulement trois vies vous appartenant. Pire encore, à chaque boss tué, les ennemis deviennent de plus en plus forts alors que vous, non. Et pour rajouter l’insulte à l’injure, vous avez uniquement 99 balles ainsi que le pouvoir de donner un coup de poing. Ai-je besoin de vous dire que vos chances de survie sont tout de même minimes?
Rendre ça difficile pour…pourquoi?
Donc, finalement, ce qu’on retient de cela est que le jeu est difficile. Mais est-ce qu’il y a une raison derrière cela? Je veux bien croire qu’il correspond à une niche particulière à la recherche d’un défi, mais c’est pratiquement ridicule. Comme mentionné auparavant, les ennemis deviennent de plus en plus difficile à mesure que le jeu avance. Mais en plus, il n’y a aucun moyen d’apprendre de leurs attaques. Celles-ci sont aléatoires, il n’y a donc pas grand-chose a en tirer autre que de la frustration. Rien n’est impossible, mais pour le commun des mortels, c’est de l’accumulation de frustration.
Reste qu’il y a une solution alors qu’un mode assistance est disponible. Celui-ci vous offre des balles à l’infini ainsi que des vies à l’infini. Pas mal moins drastique, n’est-ce pas? Mais rendu à ce point, le défi, c’est quoi exactement? Il n’y a pas de juste milieu et c’est plutôt dommage.
Finalement, il existe un mode coop. Donc, si vous désirez vous frustrer à deux personnes plutôt qu’une seule, c’est votre choix! Mais le défi est moins relevé et c’est toujours plus plaisant de jouer à deux. Cependant, ne faites pas l’erreur d’appuyer accidentellement sur le mode coop si vous n’êtes pas deux. Vous devrez fermer le jeu et redémarrer le tout à nouveau, ce qui est absurde. .
Le stress, maudit stress!
S’il y a un aspect très positif que je dois donner à Overwhelm, c’est que le jeu joue avec notre rythme cardiaque de façon efficace. La musique, bien que répétitive, nous garde en haleine en tout temps. Mais ce n’est pas tout. Comme je l’ai mentionné, on dispose d’uniquement trois vies à chaque partie. Mais comme si ces trois vies étaient amplement suffisantes, on ajoute un niveau de difficulté supplémentaire : notre vision raccourcie. Ce que je veux dire par là, c’est que notre écran devient plus petit alors qu’on se retrouve avec un effet noirci tout autour de notre écran. La musique aussi prend un autre tempo pour ajouter un effet plus dramatique. Je vous confirme que cela fonctionne!
Conclusion
Overwhelm n’est pas pour tout le monde, loin de là. Même pour les plus coriaces, le jeu risque d’être plus frustrant que plaisant. Ce n’est pas un mauvais jeu, il apporte tout de même certains éléments intéressants. Mais je ne crois pas que l’on parle de lui durant bien longtemps.