Les jeux vidéos sont une forme d’art et Neva nous permet de le prouver une fois de plus. Ce titre est publié par l’effervescent groupe Devolver. Vu comme une suite spirituelle à Gris, Neva nous amène à parcourir un environnement majestueux et unique.
L’art graphique est mis en lumière et nous en met plein les yeux. Bien que le titre soit aussi beau, est-ce que le jeu mérite une place parmi les grands ? Vous pouvez lire mon avis complet dans ce test de Neva.
Fiche technique de Neva
- Date de sortie : 15 octobre 2024
- Style : Aventure
- Classement ESRB / PEGI : E 10+/ 12
- Développeur : Nomada Studio
- Éditeur : Devolver Digital
- Langue d’exploitation : Français et anglais
- Disponible sur : Nintendo Switch, PC, PS4 et PS5, Xbox One et Xbox Series X|S
- Testé sur Nintendo Switch OLED
- Prix lors du test : 25,99$ CAD / 19,99€
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
L’histoire
La prémisse de Neva se dessine lorsque le monde dans lequel Alba vit meurt lentement. Elle fait la rencontre d’un louveteau, Neva. Ces deux comparses devront apprendre à travailler ensemble pour faire de ces terres un monde habitable. À l’image de Bayonetta Origins : Cereza and the lost Demon, on travaille en coopération avec notre acolyte.
Au fur et à mesure que l’on avance et que les personnages vivent des péripéties, Alba apprend à maitriser ses pouvoirs. Le jeu se déroule au fil des saisons. Ces dernières sont, en quelque sorte, les niveaux du jeu. Le visuel de cet opus nous permet de vivre son histoire tel un conte.
Style graphique
Tantôt inspiré de Gris, d’autrefois de Bayonetta Origins, Neva prend son air d’allée. J’ai eu l’occasion de le tester sur PC et, donc, de l’essayer aussi sur SteamDeck. Joueurs nomades, soyez rassurés. Le jeu est magnifique aussi sur consoles portables.
Ce n’est pas un jeu AAA, mais un jeu indépendant qui se distingue. Et Devolver/Nomada Studio réussit bien. Leur créativité se fait sentir à chaque instant. C’est rafraichissant de voir ce style graphique être utilisé et, surtout, bien maitrisé. Je vous laisse le découvrir par vous-même.
La jouabilité de Neva
Concernant la jouabilité, le titre se rapproche d’un metroidvania sans en être un à proprement parler. Nous avons des phases de platformer et d’autres de découvertes de certaines zones en hauteur, par exemple. Ce sont ces dernières qui nécessitent un enchainement presque parfait d’actions de la part du joueur. D’ailleurs, la beauté de Neva me rappelait souvent Ori.
Si on le souhaite, on peut activer le mode Histoire et ne pas se soucier du nombre de vies de notre personnage principal. Le jeu n’est pas facile… et je l’ai moi-même activé pour continuer mon test. Il ne devrait pas y avoir de pénalité pour la difficulté, alors n’hésitez pas à la modifier si nécessaire.
Les boss sont très bien conçus. Ils risquent de vous faire rager, mais vous allez ressentir un sentiment de fierté après les avoir vaincus. Du même coup, vous allez maitriser des aptitudes qui vous permettront d’être encore plus créatif pour mener à terme votre quête. Sans rien divulgâcher, je peux vous dire que j’ai été conquis par certaines et de la manière dont on devait les utiliser.
Verdict
Au final, Neva vient se glisser dans mon top10 de 2024. À la fois sublime et prenant, le dernier-né de Devolver nous fait vivre de grandes émotions. On s’attache aux personnages principaux. Aussi, comme mentionné, le jeu prend des airs de Ori et de certains metroidvania. Je vous le recommande et ce, même à plein prix. Vous pourrez boucler le titre en quelques heures à peine, soit environ cinq à sept heures de jeu.
Certes, j’aurais pris un peu plus de système de progression ou d’éléments RPG, mais on peut déjà se dire que nous sommes devant un jeu presque parfait. L’aventure est courte en nombre d’heures. Une fois terminé, on a encore la fabuleuse histoire dans notre tête. Comme quoi il ne faut pas nécessairement un jeu d’une centaine d’heures pour nous créer des souvenirs indélébiles.