J’ai un PSVR. Je crois que c’est digne de mention pour la simple et bonne raison qu’on n’en parle pas assez souvent. Il existe plusieurs raisons pour cela. Premièrement, le marché du VR est tout de même très féroce. L’Oculus Quest 2 est un excellent choix avec un prix de base très raisonnable. HTC et Valve offrent également des alternatives. Alors quand vient le temps de développer un jeu, les développeurs iront vers les meilleures ventes d’appareils, cela va de soi. Sony s’en tire bien mais comme les rumeurs courraient depuis très longtemps concernant un PSVR 2, j’imagine que cela change la donne. Heureusement, le premier Moss fût un très grand succès et le studio Polyarc a décidé de continuer dans la même lignée. C’est donc avec une grande joie que je vous livre (le jeu de mot était volontaire) mon test de Moss : Livre 2!
FICHE TECHNIQUE DE MOSS : Livre 2
- Date de sortie : 30 mars 2022
- Style : Aventure
- Classement ESRB / PEGI : E / PEGI 7
- Développeur : Polyarc Inc.
- Éditeur : Polyarc Inc.
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Exclusivité sur PSVR
- Prix lors du test : 53,49$ CA / 39,99 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
- Note : Attention, nécessite une manette PS4
Quill est de retour!
Si vous n’avez pas eu la chance de jouer au premier Moss, je vous conseille vivement de le faire. Il s’agit à mon humble avis d’un des meilleurs jeux en VR sur le marché. Et ce n’est pas seulement mon avis mais également celui d’Anthony dans son test.
Dans Moss : Livre 2, on reprend l’aventure exactement où on l’avait laissée auparavant. Cette fois-ci, on doit trouver cinq reliques afin de venir à bout de la menace qui nous couvre, soit les Arcans. Les mécaniques sont comme on les avait laissées. On contrôle toujours deux aspects du jeu, soit Quill, notre charmante petite souris aventurière, ainsi que le Lecteur, une espèce de force surhumaine qui aide Quill. La relation entre les deux est imbriquée. Afin que Quill puisse accéder à certains endroits, le Lecteur doit déplacer certains objets. L’histoire se vit également à travers le Lecteur et le livre qui se trouve devant lui. C’est pourquoi Moss n’est pas uniquement un jeu d’aventure mais aussi un jeu de casse-tête. Leur destinée est liée et il est nécessaire d’avoir de l’entraide entre eux. Bon, comme on contrôle les deux, le tout devrait bien se dérouler, non?
Plus beau mais ça devient limite
La PS VR commence à se faire vieille, on ne va pas se mentir. Après tout, elle en a quand même 6 ans dans le capot. Malgré cela, le studio Polyarc a sans doute réalisé le meilleur résultat que nous avons vu sur la machine depuis son existence avec Moss : Livre 2. Alors que le premier était tout de même sombre, ce dernier joue beaucoup plus dans les couleurs et la luminosité.
Malgré cela, on constate que nous sommes à la limite de ce que la PS VR peut nous offrir. Il arrive qu’on ressente des ralentissements dans le jeu et évidemment ce n’est pas ce que l’on désire. Malgré tout, l’aventure reste très plaisante à vivre du début à la fin. Mais vivement la deuxième génération, on voit la direction qui est prise par les grosses compagnies et ça augure bien pour le VR.
Des ajouts non négligeables
Pour ceux qui se rappelle bien, Quill avait à son arsenal quelques pouvoirs afin de progresser dans son aventure. C’est bel et bien le cas à nouveau mais afin de rendre le jeu plus intéressant, on se devait d’ajouter de nouvelles possibilités. Oui, Moss : Livre 2 nous donne parfois l’impression d’un ajout au jeu de départ, presqu’un contenu téléchargeable. Des mouvements à répétitions que nous avons déjà fait à plusieurs reprises dans le premier volet. Mais les nouvelles armes que sont le marteau et le Chakram donnent de nouvelles options. Au moins les développeurs ont conservé ce que l’on aime autant du jeu, soit les énigmes et les combats. Ils maitrisent leur sujet et continue à bâtir dessus, ce qui démontre à quel point ils sont d’excellents développeurs.
Je l’ai mentionné auparavant mais c’est également le cas en ce qui concerne les décors. Alors que nous avions passé la grande majorité de notre temps dans un chateau lors du premier livre, on se balade un peu plus dans le second. Mais en dehors des déplacements, c’est également les saisons qui prennent contrôle de notre environnement. Que l’on soit dans les plates-bandes ou dans la neige, on vit le combat de Quill à chaque pas.
Dans ce qui se fait de mieux sur le VR
Mais au-delà du jeu, un aspect que l’on oublie souvent de parler dans un jeu VR est le confort. C’est primordial d’être bien installé et de sentir que l’on est en parfait contrôle lorsqu’on joue à un jeu en réalité virtuelle. C’est ce qui va dicter notre expérience au final et même si tout le reste est bien, on ne va pas en garder un bon souvenir si ce n’est pas le cas. Polyarc a fait un superbe travail de ce côté, encore une fois. Assis bien confortablement, notre double rôle se fait sans faille. Autant en tant que Liseur où nous devons bouger la tête pour trouver des indices ou autre qu’en déplaçant Quill. Les caméras sont parfaitement placées en tout temps, ce qui enlève énormément de pression sur le joueur.
Le tout est accompagné d’une trame sonore digne de ce nom avec Jason Graves qui persiste et signe. Celle-ci n’est pas trop omniprésente mais nous fait vivre les émotions nécessaires lorsqu’il se doit.
Malgré tous les points positifs, tout n’est pas parfait. Encore une fois, il arrive que nous ayons de la difficulté à faire en sorte que Quill réalise une certaine action. Par exemple, plusieurs sauts demandent plus d’un essai en raison de l’angle dans lequel on se trouve. Ou bien il n’est pas possible de faire la série de bouton qui est demandé convenablement sans que cela résulte en un échec. Bref, le jeu n’est pas parfait mais heureusement il ne nous fait pas vivre un enfer et on en garde un excellent souvenir.
Verdict de Moss : Livre 2
Après un premier tôme très réussi, on est plus qu’heureux de retrouver notre petite souris pour une nouvelle aventure. Gardant les bases qui ont fait du premier jeu un succès, Moss : Livre 2 nous amène encore plus loin. On voit rapidement que Polyarc a tiré le maximum du PSVR et qu’il s’agit sans doute d’un des derniers bons titres sur la plateforme avant le futur de celle-ci. Souhaitons que le studio soit mis de l’avant lors du PSVR2 de Sony parce qu’ils ont prouvé une fois de plus qu’ils sont les meilleurs dans le domaine. À vivre absolument pour le détenteur du casque de réalité virtuelle. En autant que vous possédiez toujours une manette de PS4 si vous êtes rendu sur PS5.