S’il y a un genre, en matière de jeux vidéo, parmi lequel je considère qu’il y a toujours de la place pour un nouveau venu, c’est bien les jeux de tir à la première personne, communément appelé FPS. Le marché ayant déjà quelques gros joueurs en place comme Counter-Strike, Overwatch, Call of Duty ou Rainbow Six Siege, il n’est pas toujours facile pour un nouveau venu de se tailler une place de choix. Est-ce que LawBreakers a une chance d’y parvenir ? Vous pourrez vous en faire une bonne idée après la lecture de mon test.
Fiche technique
- Date de sortie : 8 août 2017
- Style : FPS
- Classement ESRB / PEGI : M / 18+
- Développeur : Boss Key Productions
- Éditeur : Nexon
- Langues d’exploitation : Voix anglaise et française
- Disponible sur PlayStation 4 et PC
- Testé sur PC
- Prix lors du test : 39.99 $ CA / 29.99 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
Un FPS dans le genre Quake-like
Si vous êtes amateur du genre Quake-like, LawBreakers va vous ravir. Le jeu offre 5 modes différents parmi lesquels se trouvent Surcharge, Soumission, Blitz-balle, Occupation et Transmission. Globalement, les modes se résument à occuper un ou plusieurs emplacement(s) ou alors de voler et de garder un objet. Le jeu n’est pas particulièrement original dans ses modes, mais respecte le genre Quake-like dans sa forme classique. Au final, vous devrez éliminer tout ce qui bouge et qui n’est pas dans votre équipe.
Une variété de spécialisation
Là où LawBreakers se différencie grandement de bien des titres offerts sur le marché, c’est dans la variété des spécialisations qui est offerte dans le jeu. Chaque spécialisation offre une façon différente de se battre et est capable de mieux performer face à d’autres classes. Chaque arme est différente, chaque personnage se déplace à une vitesse et d’une façon qui lui est propre. La plupart des spécialisations offrent deux types d’armes qui permettent de s’adapter au mieux à différentes situations. Ça m’a pris du temps avant de trouver un personnage avec lequel j’étais réellement à l’aise tellement ils sont différents dans leur façon de jouer.
Par contre, on n’entre pas dans le genre FPS-MOBA. Comme dans Overwatch, les classes ont un avantage par rapport à d’autres, mais chacune arrive tout de même à performer globalement de façon assez convenable contre les autres, même ceux de support.
Par contre, au vu de la popularité de certains personnages, il est certain que quelques ajustements seront nécessaires pour bien balancer le titre.
Des combats sous tous les angles
Ce qui surprend le plus quand on est habitué à des FPS plus classiques comme Counter-Strike ou même généralement concentrés au niveau horizontaux comme Overwatch, c’est à quel point les combats se déroulent sous tous les angles.
Dans Lawbreakers, plusieurs personnages peuvent, de base, se déplacer en hauteur, mais en plus, les cartes incluent des sphères qui permettent de défier la gravité. Ces sphères accentuent d’autant plus l’aspect anti-gravité des combats.
Par contre, j’ai trouvé que ça entrait un peu en contradiction avec la façon dont ont été pensés certaines cartes et certains modes de jeu. C’est super d’avoir un jeu orienté combat sous tous les angles, mais quand la plupart des objectifs de combats se résument à protéger une zone immobile sur le sol, ça gâche un peu l’aspect de mouvement et de hauteur.
L’Unreal Engine 4 à l’oeuvre
Lawbreakers est tout simplement magnifique ! Il présente des graphismes incroyables et malgré une configuration plutôt modeste ( GTX 970 ), je n’ai pas subi de ralentissement au cours de mes parties. Les cartes sont grandes, variées et offrent un super beau rendu. Le seul bémol au visuel du jeu se retrouve dans la lisibilité des combats. Dans l’ensemble, les personnages se ressemblent énormément et, comme le jeu se déroule rapidement, c’est plutôt complexe de les distinguer les uns par rapport aux autres sauf pour certains qui sont très différents. Ça va donc être difficile de profiter du petit avantage qu’offrent certaines classes par rapport à d’autres, si on arrive seulement à les distinguer au dernier moment.