Dragon Ball a toujours occupé une place de choix dans mon coeur d’enfant. J’ai lu et je possède toute la série originale chez moi. J’étais à l’école primaire et je lisais avec attention chaque nouveau titre. Bien évidemment, la série a grandement évolué depuis les années 90. Je n’y avait pas vraiment porté attention depuis au moins une vingtaine d’années.
Évidemment, j’étais au courant des nouveaux jeux et des nouvelles séries, mais je n’y ai pas joués ni regardés. Toutefois, j’avais le goût de m’y replonger à nouveau. Mon garçon et moi, on s’intéresse aux mangas et je lui avais raconté l’histoire de Dragon Ball.
C’est donc de cette façon que j’ai mis la main sur Dragon Ball : The Breakers. Dès l’ouverture du jeu, j’étais excité de renouveler avec ces personnages mythiques. Par contre, j’ai rapidement désenchanté. Vous pouvez lire mon avis complet dans ce test.
Fiche technique de Dragon Ball : The Breakers
- Date de sortie : 14 octobre 2022
- Style : Action – multijoueur
- Classement ESRB / PEGI : Teen / 12
- Développeur : Dimps Corporation
- Éditeur : Bandai Namco
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Disponible sur PC, Xbox One et Xbox Series X|S, PS4 et PS5 et Nintendo Switch
- Testé sur PS5
- Prix lors du test : 26,99$/ 19,99 €
- Site officiel
- Version numérique fournie par l’éditeur
En quoi consiste le mode de jeu?
Attaquons l’éléphant dans la pièce, Dragon Ball : The Breakers a un seul mode de jeu et il est uniquement disponible en ligne. Ce dernier point n’est pas un irritant, mais ce peut l’être si vous pensiez jouer sans connexion internet.
On parle ici d’un combat 1 versus 7. Vous incarnez soit les méchants, soit les bons. On n’invente rien ici. Et encore, la recherche d’une partie peut prendre jusqu’à 2 minutes ! Imaginez deux secondes, on est au lancement du jeu et la base de joueurs est sensée être grande… Je n’ose pas penser ce que se pourrait être dans quelques semaines.
Quand le lobby du jeu est sa meilleure partie, on a clairement un problème ici. Comme vous pouvez voir ci-dessous, c’est joli et il y a plein de points d’intérêts. Tout se gâche une fois l’affrontement lancé.
Vous découvrirez assez rapidement que les contrôles sont chaotiques. Malgré tout, on réussit à avoir du plaisir et à chercher les dragon balls, les pouvoirs spéciaux et à sauver les résidents. Honnêtement, le mode de jeu est intéressant, mais après 2 parties maximum, j’étais lassé et je fermais le jeu. On dirait un contenu téléchargeable. Dragon Ball : The Breakers vient donc endormir toute l’excitation que j’avais de renouer avec la série.
Pour les puristes, voici les personnages que vous pourrez incarner :
-Les survivants :
Bulma, Oolong Farmer, Earthling ;
-Les méchants :
-Cell, Frieza, Spopovich et Majin Buu
Si vous êtes de la première catégorie, vous devrez trouver les clés de la machine temporelle. Chacune des clés vous permet d’activer une zone précise et ensuite, vous devrez, en groupe, activer cette fameuse machine. C’est un dérivé des modes d’occupation de zones dans la majorité des jeux de tirs multijoueur. À travers votre périple, vous devrez survire aux attaques de l’ennemi en place, sauver des civils et trouver plusieurs éléments de pouvoir. Et il y a même les dragons balls de cacher un peu partout pour vous aider.
Je n’ai jamais eu la chance de jouer le méchant et ce même si je prenais soins de sélectionner le mode comme préférence. Je ne sais pas pourquoi, mais le système doit être aléatoire et je n’ai pas été chanceux. Néanmoins, je peux concevoir qu’on peut en tirer un certain plaisir. Le jeu n’est pas mauvais en lui-même, il est juste ultra répétitif et semble être un jeu mobile. À vos risques et périls.
Verdict de Dragon Ball : The Breakers
Dragon Ball : The Breakers est un échec à mes yeux. Sur plusieurs points, il ne réussit pas à me procurer assez de plaisir pour que j’y joue encore. Néanmoins, je crois que les puristes vont l’apprécier. Il faut modérer nos attentes et le voir comme un petit jeu qu’on joue de temps en temps.
Étant vendu à un prix de presque 30$ canadiens, je le trouve trop cher pour le peu de contenu qu’il offre. Je parle rarement du prix dans mes tests pour justifier une note, mais ce titre ne mériterait pas d’être vendu bien plus que 30$, soit le prix des contenus téléchargeables moyens. On a juste à penser aux grands DLC de ce monde comme ceux d’Assassin’s Creed qui en donnent beaucoup plus pour notre argent.
