La série Batman Arkham développée par Rocksteady et éditée par Warner Bros. est sans doute l’une des meilleure adaptation vidéoludique de la célèbre chauve-souris. Alors que les propriétaires du PlayStation VR peuvent essayer la courte aventure Batman: Arkham VR et incarner le célèbre protagoniste, d’autres peuvent revivre les aventures des jeux vidéo Batman: Arkham Asylum et Batman: Arkham City dans des versions remastérisées pour les consoles nouvelles générations. Intitulé Batman Return to Arkham, ce dernier est un portage effectué par le studio Virtuos. Cette collection comprend les aventures originales mentionnées ci-haut ainsi que l’ensemble du contenu téléchargeable. L’équipe de Geeks and Com’ vous propose le test complet de ce titre sur Xbox One.
Fiche technique
- Date de sortie : 20 octobre 2016
- Style : Action
- Classement ESRB/PEGI : ESRB Teen / PEGI 16
- Développeur : Virtuos, Rocksteady
- Éditeur : Warner Bros.
- Langue d’exploitation : Français et Anglais
- Disponible sur PC, Xbox One et PS4
- Testé sur Xbox One
- Prix lors du test : 64,99$ CA / 42,99 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
Offrir une qualité à la hauteur des attentes
Comme pour plusieurs, je considère Batman: Arkham Asylum, Batman: Arkham City ainsi que le dernier opus de la série (Arkham Knight) faisant partie des meilleurs jeux d’action/aventure de l’univers vidéoludique. Il n’est, donc, pas surprenant que Rocksteady souhaitât offrir une sorte d’adieu à cette série avec une version nouvelle génération des premiers opus de la franchise. Cependant, les attentes des joueurs étaient très élevées et on remarquera que du point de vue technique, les développeurs n’ont pas nécessairement réalisé les promesses qu’ils avaient tenu à l’annonce de cette collection. Même si les textures sont de meilleure qualité et que la modélisation des personnages est plus fine, l’omniprésence de l’aliasing tente à proposer une certaine paresse dans le portage de ces deux opus de la franchise d’Arkham. Le studio Virtuos a, bien entendu, utilisé le Unreal Engine 4, mais en 2016 je me serai attendu à une qualité vraiment plus poussée au niveau des graphismes surtout pour Arkham Asylum sorti en 2009. On retrouve même certains ralentissements lors de plusieurs cinématiques. À ce moment je n’avais pas remarqué sur le coup, mais après analyse la version HD d‘Asylum a du mal a atteindre un 30 fps constants. Ce qui est totalement en dessous des attentes promises par l’équipe de développement.
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de contenu
L’un des points forts de cette collection HD Batman Return to Arkham, c’est sans aucun doute l’offre de contenu franchement supérieur à bien des remastérisations commercialisées au cours des dernières années dans le monde des jeux vidéo. L’histoire originale de Batman: Arkham Asylum et Batman: Arkham City propose aux joueurs de nombreuses heures de jeu, tous les DLC sont présents, la narration est toujours aussi excellente et le scénario est franchement intéressant. Afin de vous replonger dans l’histoire de ces deux titres, voici le synopsis de chacun :
Dans Batman: Arkham Asylum le célèbre protagoniste vient de capturer le Joker alors que celui-ci s’apprêtait à tuer le maire de Gotham City, et le ramène à l’asile d’Arkham situé sur une île au large de Gotham. À la suite d’un incendie, un grand nombre de détenus de la prison de Blackgate ont été temporairement délocalisés à Arkham, parmi lesquels de nombreux hommes du Joker. Méfiant, Batman trouve que la capture du Joker a été un peu trop facile et préfère accompagner les gardes jusqu’à sa cellule. Au cours de l’escorte, la sécurité de l’asile est neutralisée par Harley Quinn, permettant au Joker et à ses hommes de s’échapper et de prendre le contrôle total de l’île.
L’histoire de Batman: Arkham City se déroule un plus d’un an après l’émeute de l’asile d’Arkham. Quincy Sharp, l’ancien directeur de l’asile d’Arkham, s’est approprié la gloire de la capture du Joker, et a profité de sa notoriété pour se faire élire maire de Gotham. Comme l’asile d’Arkham et le pénitencier de Blackgate ne peuvent plus servir de lieux de détention, Sharp rachète une grande partie des bas quartiers de la ville et arme des mercenaires pour former un groupe armé nommé Tyger et créer Arkham City, une ville close où tous les criminels de Gotham peuvent vivre libres, à la seule condition qu’ils ne cherchent pas à s’enfuir.
Un absent dans la formation
Le choix d’insérer que deux titres de la série Arkham est un choix pleinement assumé par l’équipe de Rocksteady et de Virtuos. L’absence de Batman: Arkham Origins est clairement un message clair envoyé Warner Bros. Montréal. affirmant que la tétralogie n’en a jamais été une. Même s’il est vrai que ce titre n’est pas mon préféré de la franchise et qu’il a subi de nombreuses critiques de la part des joueurs et des journalistes, je considère qu’il fait néanmoins partie de l’oeuvre complète. Il aurait été, donc, intéressant d’intégré un troisième jeu à ce Batman Return to Arkham.
Conclusion
Batman Return to Arkham n’est pas un mauvais portage. On propose ici deux titres qui, selon moi, font partie des meilleures expériences vidéoludiques en terme de jeux d’action et d’aventure. Le titre propose de nombreuses heures de jeux avec l’ensemble du contenu téléchargeable. Il souffre néanmoins de quelques choix non justifiés de la part de l’équipe du studio Virtuos qui a pourtant l’habitude de proposer des portages HD de très grande qualité. Certains puristes remarqueront même que l’équipe à retravailler la palette de couleur à certains endroits et a dénaturé l’oeuvre originale. On le remarque par l’ajout de vert fluo sans justification et de l’absence de cette ambiance verdâtre dans la cour de l’asile d’Arkham. Il serait, donc, peut-être préférable d’attendre une baisse de prix ou de jouer aux jeux originaux si vous souhaitez tenter l’expérience de la franchise Batman Arkham.