Entre RPG et Match 3, Ripstone Games et Dreadbit Games sortent le 1er mars leur jeu indépendant : Ironcast
Fiche Technique
- Date de sortie : 1er mars 2016
- Style : Match 3, Stratégie et RPG
- Classement PEGI : PEGI 12
- Développeur : Dreadbit Games
- Éditeur : Ripstone Games
- Langue d’exploitation : Traduit en français
- Disponible sur PC, PS4, Xbox One
- Évalué sur PlayStation 4
- Prix PS4 lors du test : NC
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
En l’an 1886, le Royaume-Uni et la France sont en guerre. S’arrachant une toute nouvelle source d’énergie nommée « voltite », les deux nations s’affrontent dans une course à l’armement dont le fer de lance est l’Ironcast, un mecha steampunk alimenté par cette énergie, une arme dévastatrice. La France déclare avoir découvert ce matériau la première et les britanniques en ont dérobée pour développer leurs propres machines. Les français envahissent alors l’Angleterre et marchent en force sur Londres pour récupérer leur bien précieux.
Un gameplay à mi-chemin entre des jeux tels que Puzzle Quest et FTL Faster Than Light
C’est dans cet univers familier des amateurs de science-fiction de l’ère victorienne que nous incarnons Arers Powell, agent de la Reine, pilote d’Ironcast, qui a été déboussolé après un combat contre l’ennemi. Contacté par son supérieur qui lui rappelle son rôle et ses fonctions, la séquence d’introduction nous présente l’histoire et les mécaniques du jeu, point par point.
Nous sommes donc au commandes d’un Ironcast et allons enchaîner divers combats au tour par tour contre des Ironcasts ennemis pour protéger Londres de l’envahisseur.
Nous disposons de quatre ressources à gérer : les munitions, l’énergie, le refroidissement et les réparations. L’Ironcast est équipé de quatre équipements : le moteur, le bouclier, et deux armes. Il dispose d’autre part d’aptitudes (jusqu’à quatre) qui ajoutent des bonus lors des combats.
Activer les équipements coûte des ressources et il nous faudra les alimenter à l’aide de la grille dont nous disposons à chaque tour : trois fois par tour, nous pouvons associer des éléments de couleur correspondant aux quatre ressources pour en remplir les jauges de notre Ironcast. D’autres éléments apparaissent dans la grille et apportent divers effets, on peut ramasser de la ferraille qui servira à acheter des améliorations dans l’atelier (voir plus bas), activer des multiplicateurs et ramasser des objets de quête.
Nous nous trouvons ici face à un gameplay à mi-chemin entre des jeux tels que Puzzle Quest et FTL Faster Than Light. Un système de match 3 traditionnel comme on a pu en voir dans des Dr. Mario, Puzzle Bobble, ou plus récemment les jeux à succès sur mobile comme Candy Crush. L’aspect scénario et gestion de ressources et de compétences lui apportent une vraie profondeur au jeu et lui confèrent une valeur ajoutée. En effet, l’atelier nous propose d’acheter, avec la ferraille récoltée en combat, des améliorations pour la coque du véhicule, le moteur, mais aussi évidemment des armes plus puissantes et plus variées.
En définitive, le joueur pourra, après un tutoriel relativement long, profiter pleinement de son Ironcast lors de nombreuses parties car ne vous y trompez pas, le jeu est loin d’être facile ! Dans le style des jeux rogue-lite, il vous faudra probablement périr plusieurs fois avant de parvenir à sauver la capitale britannique…
Conclusion
Ironcast est un jeu certes indépendant mais qui a déjà fait ses classes sur Steam avec un certain succès. Il ne manquera pas de ravir les joueurs amateurs du genre sur PlayStation 4 et XBox One lors de sa sortie le premier mars.