Après un opus développé par l’équipe de Breakpoint Studio en 2018, Nacon (filiale de Bigben Interactive) s’est tourné vers l’équipe de Big Ant Studios afin de développer et commercialisé Tennis World Tour 2. L’objectif était clair : proposer une expérience immersive mieux réussie que son prédécesseur qui a déçu de nombreux joueurs. Est-ce que cette fois-ci le but a été atteint ? La réponse dans ce test complet !
Fiche technique
- Date de sortie : 24 septembre 2020
- Style : Simulation et sports
- Classement ESRB / PEGI : ESRB E / PEGI 3
- Développeur : Big Ant Studios
- Éditeur : Nacon
- Langue d’exploitation : offert en français
- Disponible sur PC, PS4 et Xbox One ainsi que plus tard sur Switch
- Testé sur Xbox One X
- Prix lors du test : 51,99 $ CA / 49,99 €
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
Le problème des licences
Si vous avez déjà joué au premier opus de la franchise, vous savez que l’un des principaux problèmes du titre était le nombre de joueurs et joueuses sous licences ainsi que les tournois officiels qui étaient proposés. Pour Tennis World Tour 2, on remarque rapidement qu’il y a eu beaucoup plus d’argent dépensé à ce niveau. En effet, au niveau du tennis, l’éditeur et le studio doivent négocier avec chaque joueurs/joueuses ainsi que chaque tournoi pour pouvoir les intégrer dans le jeu. Au total, on retrouve dans ce nouvel opus 25 hommes et 11 femmes issus de l’ATP et de la WTA. Malheureusement et comme vous le constater, les femmes sont largement moins représentées et on remarque rapidement l’absence de joueuses telles que Halep, Williams ou encore Osaka. Il s’agit tout de même d’icône très importante pour le circuit féminin. Pour les hommes, nous avons la majorité des grands noms avec la présence de plusieurs Canadiens dont Shapovalov ou encore Auger-Aliassime. Malheureusement, Pospisil et Raonic sont absents des joueurs disponibles dans le jeu tout comme Novak Djokovic. Les joueurs ayant précommander le titre ont également accès à deux légendes : Marat Safin et Gustavo Kuerten. Voici la liste complète des protagonistes :
ATP
- Alex De Minaur
- Daniil Medvedev
- Grigor Dimitrov
- Marat Safin (bonus de précommande)
- Alexander Zverev
- David Goffin
- Gustavo Kuerten (bonus de précommande)
- Nick Kyrgios
- Stefanos Tsitsipas
- Casper Ruud
- Gaël Monfils
- Kyle Edmund
- Fabio Fognini
- Kei Nishikori
- Roger Federer
- Borna Coric
- Felix Auger-Aliassime
- Stanislas Wawrinka
- Denis Shapovalov
- Jannik Sinner
- Dominic Thiem
- John Isner
- Francis Tiafoe
- Rafael Nadal
- Benoit Paire
- Karen Khachanov
- Roberto Bautista Agut
WTA
- Bianca Andreescu
- Elina Svitolina
- Kiki Bertens
- Petra Kvitova
- Belinda Bencic
- Caroline Garcia
- Kristina Mladenovic
- Cori Gauff
- Garbine Muguruza
- Madison Keys
- Ashleigh Barty
Pour les stades et les tournois, la liste est déjà bien plus courte que pour les joueurs et joueuses. En effet, il n’y a que Roland-Garros, Halle et Madrid dans lesquels il est possible de jouer dans ce Tennis World Tour 2. À noter que pour profiter de ces environnements, il faut avoir précommander le jeu ou encore passer à la caisse une nouvelle fois via l’achat d’un DLC. Si les autres tournois possèdent des noms et des lieux que l’on reconnaît, ces derniers ne possèdent néanmoins aucune modélisation de qualité et retire énormément d’immersion. De mon côté, j’aurai préféré un peu plus d’originalité dans les noms des tournois fictifs.
Une jouabilité améliorée
L’autre côté qu’il fallait améliorer si on prend en compte le dernier opus était la jouabilité globale qui était beaucoup trop arcade et imprécis pour une simulation sportive. Les développeurs ont réussi à modifier sensiblement la jouabilité de Tennis World Tour 2 afin d’offrir une expérience plus amusante que le dernier jeu de la franchise. Les coups sont plus difficiles à placer et on comprend rapidement que la moindre erreur mène à une faute. D’ailleurs à ce niveau, les développeurs de Big Ant Studios propose désormais de faire appel aux décisions des arbitres. Néanmoins, tout au long de mes nombreuses parties, je n’ai pas réussi à faire renverser une décision. Contrairement à la vie réelle, l’arbitre du jeu ne se trompe que très rarement voire jamais. Le système de service a aussi été modifié et deviens beaucoup trop simple. Après quelques minutes seulement, on est capable d’enchaîner les services puissants et d’avoir un taux de réussite de 100 %. Si dans la globalité, on remarque des changements au niveau de la jouabilité, rien n’est encore parfait.
Un mode carrière et des cartes
Pour le mode, carrière de ce Tennis World Tour 2, les joueurs ont une expérience extrêmement similaire à ce que l’on avait dans le dernier opus. Il est donc possible d’effectuer des tournois, de grimper au classement, d’engager un entraîneur et un agent, effectuer des entraînements pour remporter des points d’expérience ainsi que de récupérer la monnaie virtuelle pour acheter des cartes. Ce système faire son retour et est d’ailleurs mis encore plus de l’avant. Avant chaque match, nous avons la possibilité de choisir différentes cartes qui ont toutes des effets sur nos compétences lors du match. Il faut néanmoins, les activer lorsque l’on souhaite et ils ne sont pas infinis. Il faudra rapidement en acheter de nouvelles pour pouvoir les utiliser. À noter que les développeurs n’ont pas intégrer de microtransactions. La monnaie virtuelle qui permet aussi d’acheter des vêtements et des raquettes est uniquement accessible en jouant. J’aurai aimé un peu plus de nouveauté pour le mode carrière qui est l’attrait principal du titre.
Les autres modes de jeu
Pour les autres modes de jeux, Tennis World Tour 2 propose une expérience assez classique avec la possibilité de jouer un seul tournoi et d’effectuer un match contre l’intelligence artificielle ou avec nos amis. La portion est en ligne permet d’affronter les joueurs du monde entier et de se classer dans différentes ligues. À noter que les cartes recueillies peuvent être utilisées dans les matchs en ligne également.
Conclusion
Tennis World Tour 2 est sans aucun doute meilleur et plus complet que le premier opus de la franchise commercialisé en 2018. Les animations sont un peu plus fluides tandis que la jouabilité est plus agréable. Néanmoins, le mode carrière demeure très discret et le système de carte est selon moi non-nécessaire et diminue l’immersion que l’on peut ressentir. La qualité visuelle n’est pas non plus à la hauteur des expériences vidéoludiques de 2020 alors que de nombreuses licences devraient être acquis avant de proposer un troisième opus dans le futur.