Pour ceux qui sont familiers avec les performances des téléphones mobiles, vous savez qu’actuellement le smartphone considéré comme le plus puissant sur le marché est le Samsung Galaxy S4 édition internationale avec le processeur Exynos 5410 (5 Octa). Plusieurs benchmarks ont ainsi prouvé sa supériorité en partie grâce à son architecture Cortex A15 dans le CPU et son GPU PowerVR SGX544mp3 signé Imagination Technologies.
Cependant, les personnes de chez AnandTech ont été chargées par plusieurs personnes d’enquêter sur les façons dont l’Exynos 5410 fonctionne selon les circonstances et ils ont découvert quelque chose d’inattendu. Pour faire court, Samsung manipule les résultats que les benchmarks donnent en haussant la cadence du CPU et du GPU lorsque les benchmarks sont en cours.
Un comportement différent du Samsung Galaxy S4 quand on lance une application de benchmarking ?
La façon employée est très simple : un fichier système s’occupe d’augmenter la fréquence des cœurs du CPU et du GPU lorsque certaines applications typiques de benchmarking sont lancées. Dans le cas du CPU la fréquence est montée le plus haut possible par le hardware sans se soucier de l’autonomie. Pour le GPU, le PowerVR SGX544MP3 est cadencé à 480Mhz en tout temps et même lorsque les jeux les plus gourmands en ressources graphiques sont ouverts. Par contre, lorsque c’est un benchmark qui calcule la puissance graphique (GFXBench, Quadrant) qui est ouvert, le GPU est overclocké pour atteindre 532Mhz ce qui augmente les performances graphiques de 13% (selon AnandTech). Le reste du temps, le GPU reste donc à 480Mhz.
Pour la version du Samsung Galaxy S4 avec Snapdragon 600, le même phénomène se produit. Cependant, étant donné que l’architecture Krait gère ses cœurs indépendamment des autres et selon la demande du système (certains cœurs peuvent être au repos – donc éteints – lors de tâches légères), le système fera activer les 4 cœurs et les cadencer au maximum possible lors de l’ouverture d’un benchmark pour finalement les remette au repos et baisser la cadence des cœurs lorsque le benchmark est fermé.