Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, il est maintenant temps de ressortir votre coeur de jeune et de moins jeune. Tel qu’annoncé la semaine dernière, Geeks and Com’ vous offre une toute nouvelle chronique qui plaira, nous le souhaitons, aux amateurs de jeux rétro. Entre rédacteurs, nous avons longuement réfléchi au premier titre que la chronique accueillerait et heureux de vous dire que ce test fera l’objet de mon coup de coeur.
À vos manettes de SNES, vos épées et boucliers, enfilez votre petit bonnet vert et vos bottes qui permettent de courir. Vous l’aurez deviné, replongez avec moi dans l’univers de The Legend of Zelda : A Link to the Past!
Fiche technique
- Date de sortie : 21 Novembre 1991 (Japon)
- Style : Aventure
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Classement ESRB / PEGI : E / PEGI 8+
- Développeur : Nintendo AED
- Éditeur : Nintendo
- Évalué sur : Super Nintendo (SNES)
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Prix lors du test : 52 Euros (Amazon FR) / 60$ CA (Amazon CA)
Je me revois encore, assis en petit bonhomme devant la télé, ma manette à la main et mes frères et soeurs, un peu trop jeunes pour comprendre, derrière moi qui regardaient la télé. Le 3eme opus de la série maintenant culte de Zelda se lance en avril 1992, d’abord en Amérique puis en Europe pour Septembre. Rapidement victime de sa popularité, le jeu aura au total été vendu à près de 5 millions d’exemplaires.
C’est que voyez vous, beaucoup de joueurs sont tombés amoureux des aventures de Link sur NES et avaient bien hâte de déguster un peu plus d’Hyrule une nouvelle fois. Car oui, l’histoire de ce Zelda se passe dans le royaume d’Hyrule où Link, petit gaillard vêtu de vert, devra sauver la princesse Zelda des griffes du seigneur Ganon, libéré par le sorcier Agahnim, lui-même ayant emprisonné les 6 sages qui protégeaient le royaume.
Sans trop spoiler ceux qui découvriront le jeu pour la première fois, le héros devra tout d’abord s’équiper d’une meilleure épée avant de pouvoir se lancer à la recherche des 6 sages et de la princesse Zelda.
Tout au long de l’aventure, nous devrons alterner entre deux mondes parallèles (lumière et ténèbre) pour la première fois dans un jeu Zelda. À noter que la mémoire des jeux du temps ne permettait pas de détailler ces univers, forçant l’équipe à garder de nombreuses choses identiques dans les deux mondes, changeant simplement la couleur de celles-ci, notamment les arbres, maisons, objets, etc.
Pour les plus rapides d’entre vous, ce concept fût repris de nombreuses fois dans les plus récents Zelda. On pense tout de suite à Twilight Princess qui nous proposait un monde des ténèbres et de lumière.
A Link to the Past est pour moi une réussite en tout point. Il fait parti de ma bibliothèque de jeux depuis mon jeune âge et restera à jamais dans la catégorie des jeux que je recommencerai et recommencerai encore et encore. Non seulement pour sa beauté, car disons-nous le, pour l’époque, d’avoir de si belles couleurs vives, avec autant de détail, c’était un luxe, mais aussi pour son système de jeu accrocheur, ce 3eme Zelda m’accroche encore chaque fois que je remets la cartouche de jeu dans la console.
Car oui, j’ai toujours ma SNES et ce jeu est un des seuls que je possède. On l’allume et on se dit »tiens, pourquoi pas juste un petit temple? » et 3 heures après, on réalise qu’on est rendu beaucoup trop loin pour le mettre de coté. C’est ce genre de jeu qui vieillit bien. À vrai dire, qui ne vieillit jamais. À ce jour encore, il est un des opus proposant le plus d’items à découvrir en plus d’offrir son lot de difficulté (parlez-en à ceux qui ont affronté la tortue dans le 6e temple) et proposant une histoire qui vous accrochera à coup sûr.
Beaucoup de concepts sur la chronologie des Legend of Zelda ont vu le jour dans ce jeu. En fait, dans une ligne de temps, A Link to the Past se situe après le premier opus dans l’optique où Link est vaincu par Ganondorf dans le légendaire Ocarina of Time sur Nintendo 64. Les 6 sages auraient ainsi trouvé le moyen d’enfermer Ganon avant que celui-ci ne soit libéré tel que mentionné plus haut.
Aussi, comme la majorité des jeux, celui-ci n’a pas échappé à la folie des easter egg, ces petites références à d’autres jeux ou simplement des faits cocasses pour le joueur. Ainsi, dans le village Kakariko, vous trouverez derrière certains vases une peinture de Mario (vedette de Nintendo) sur le mur. On sait aussi que peu importe l’opus Zelda auquel vous jouerez, vous trouverez des poules. Eh bien si vous attaquez longtemps et à répétition une poule, vous serez vous-même pris en chasse par des poules volantes vous blessant chaque fois qu’elles vous touchent.
En Conclusion
Sans trop de surprise, mais avec beaucoup de souvenirs qui me reviennent en tête, je ne peux que vous recommander les yeux fermés le titre A Link to the Past. Pour les fans de la série qui n’auraient pas encore découvert ce succès, c’est un non-négociable et pour ceux qui souhaitent le redécouvrir, le temps est venu de ressortir votre SNES ou votre émulateur et d’y jouer. Je pourrais continuer comme ça très longtemps, mais je dois aller terminer le deuxième temple dans l’eau. Oui, en écrivant ces lignes, je suis retomber en amour! Et vous? Quels sont vos souvenirs de ce Zelda?