En septembre dernier, la Société de transport de Montréal (STM) annonçait qu’elle avait réuni les opérateurs Bell, Rogers, TELUS et Vidéotron pour le déploiement d’un réseau mobile 3G, 4G et 4G LTE (Long Term Evolution) dans le métro de Montréal. Au niveau de la couverture, on parle non seulement des stations mais également des tunnels et des rames de métro pour que le service soit disponible dans l’ensemble du réseau souterrain de la STM.
Le déploiement du réseau, dont le coût est estimé à 50 millions de dollars répartis entre les opérateurs, sera divisé en cinq phases qui devraient être complétées dans une période de cinq à sept ans. À l’époque, on parlait de deux nouvelles stations d’ici la fin de l’année 2013 en terme de déploiement et d’installation, mais à ce jour il n’y a encore rien d’ouvert pour le grand public.
Dans un article publié sur le site du Journal de Montréal, on apprend que les opérateurs sont actuellement en train de tester le réseau mobile dans les deux premières stations : Place-des-Arts et Saint-Laurent. Si aucune date n’a encore été donnée, la STM explique que la mise en service aura lieu dans ces deux stations « aussitôt que les tests seront concluants ».
« Nous avons déployé des câbles coaxiaux dans les stations-tests ainsi que dans le tunnel reliant les deux. Nous sommes à finaliser les derniers détails », explique ainsi Jacinthe Beaulieu, porte-parole de Télus et responsable de l’exécution des travaux. « Nous sommes d’ailleurs présentement en phase test pour ces deux stations », ajoute Amélie Régis, porte-parole de la Société de transport de Montréal (STM).
Par ailleurs, le Journal de Montréal nous en apprend un peu plus sur le déploiement du réseau mobile. Ainsi, 14 stations du centre-ville devraient être dotées du service de cellulaire en 2014 tandis que l’ensemble des 68 stations le seront d’ici cinq à sept ans.
Si vous souhaitez avoir plus de détails sur le fonctionnement du réseau, vous pouvez consulter la fiche technique transmise par la Société de transport de Montréal pour accompagner son annonce en septembre dernier. Elle permet de mieux comprendre les enjeux techniques du déploiement : fusion de la fibre optique, installation des antennes dans les tunnels et les stations, construction de cinq salles d’équipements.