On Happiness Road

[NYAFF 2018] Critique du film On Happiness Road

Chi réalise son rêve d’aller étudier au États-Unis. Mais, elle doit retourner dans son pays natal, Taïwan, pour le décès de sa grand-mère. En revoyant sa famille et ses amis sur Happiness Road, Chi tombe dans la nostalgie de son enfance et elle se questionne sur la définition de la « vie » et de la « maison ».

Fiche technique

  • Titre original : 幸福路上 (On Happiness Road)
  • Date de sortie : 5 janvier 2018 (Taïwan) | 8 juillet 2018 (NYAFF)
  • Réalisé par : Sung Hsin-yin
  • Scénario par : Sung Hsin-yin
  • Acteurs : Gwei Lun-mei, Wei Te-sheng
  • Genre : Animation, Drame
  • Durée : 111 min
  • Classement : Non classé
  • Pays d’origine : Taïwan
  • Langue : Mandarin (sous-titre en anglais)
  • NYAFF 2018 : https://www.nyaff.org/nyaff18/films/on-happiness-road

On Happiness Road sera présenté le dimanche 8 juillet à 12 h au Walter Reade Theater dans le cadre du New York Asian Film Festival.

Le film On Happiness Road est le seul film d’animation qui est présenté à NYAFF. C’est un peu pour cela que j’étais curieux de découvrir ce film d’animation provenant d’un autre pays que le Japon.

La nostalgie

Le thème principal tourne autour de la nostalgie que Chi a en retournant en Taïwan. Au début, c’était mignon et amusant puisqu’elle se remémorait ses souvenirs avec l’imaginaire d’elle à l’âge de 6 ou 7 ans. Cependant, l’histoire devient rapidement redondante avec les mêmes genres d’effets fantastiques sortis tout droit de la tête d’un enfant. Le décès de la grand-mère de Chi est le nœud de tous ses rêves et souvenirs.

Son questionnement sur la « vie » et la « maison » ressemble plus à une petite crise existentielle où sa vie n’est pas la meilleure (loin de sa famille, avec un copain qui ne veut pas d’enfant, etc.). Encore une fois, c’est intéressant au début puisque ça joue sur la nostalgie. Mais, cela devient aussi répétitif.

L’animation

Le style d’animation est très charmant pour le genre d’histoire et c’est très coloré, même très vibrant. C’est ce qu’il faut avec l’imaginaire de Chi enfant. Néanmoins, j’aime un peu moins ce genre d’illustration. Je préfère quand les traits sont plus léchés et moins exagérés sur les traits des visages.

On Happiness Road

Je n’ai pas tellement aimé On Happiness Road. Je crois que l’histoire aurait dû être un peu plus resserrée parce que 111 minutes de nostalgie, ça devient long. Je crois qu’une demi-heure de moins aurait grandement aidé à garder mon attention sur ce film. Pour ma part, j’aurais dû passer par-dessus ce film et en regarder un autre.

On Happiness Road
[NYAFF 2018] Critique du film On Happiness Road
"Je n’ai pas tellement aimé On Happiness Road. Je crois que l’histoire aurait dû être un peu plus resserrée parce que 111 minutes de nostalgie, ça devient long. Je crois qu’une demi-heure de moins aurait grandement aidé à garder mon attention sur ce film. Pour ma part, j’aurais dû passer par-dessus ce film et en regarder un autre."
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