Alors que le gouvernement du Québec désire imposer un plafond de 10 % aux rabais offerts sur l’achat de livres neufs, la Norvège adopte un comportement beaucoup plus proactif par rapport à la littérature. Emboîtant le pas au Royaume-Uni et à la Finlande, le pays nordique a débuté une vaste opération de numérisation de ses livres. Cet effort colossal passe par la Bibliothèque nationale de Norvège, qui compte atteindre son objectif ambitieux d’ici 20 à 30 ans.
Numérisation des livres : la connaissance au bout des doigts
La loi norvégienne prévoit que tous les documents écrits et publiés – peu importe le format – soient déposés à la Bibliothèque nationale. Une fois la numérisation complétée, les habitants de Norvège pourront accéder à cette inestimable mine de savoir. Le gouvernement compte restreindre l’accès à cette connaissance en vérifiant les adresses Internet Protocol (IP) des personnes qui visitent le site Internet de la Bibliothèque.
Les utilisateurs qui répondent aux critères établis accèderont à une littérature riche qui date du Moyen Âge à aujourd’hui. Les rayons virtuels proposeront même des œuvres protégées par droit d’auteur. Ces dernières ne se téléchargeront pas, au contraire des œuvres dites libres. Ailleurs dans le monde, les pays développés peinent à appliquer l’exemple de la Norvège. La société Google est une des rares exceptions, elle qui offre un important catalogue de livres numériques depuis 2004. Au total, Google aurait numérisé pas moins de 20 millions de livres.
Plus près de chez nous, le programme des Collections numérisées du Canada (CNC) travaille depuis 1996 à l’élaboration de sites Web regroupant certains des documents canadiens les plus notables. Pour un petit aperçu des collections enregistrées en ligne, visitez le site Internet prévu à cet effet.
Source : The Atlantic