Je suis un peu resté sur mon appétit lors du dévoilement de Prince of Persia: The Lost Crown en juin dernier. Je ne m’attendais pas du tout à un jeu de plateforme 2D. J’avais l’impression que la série phare d’Ubisoft méritait un retour en 3D complet comme ce à quoi on nous a habitués. Or, étant fan de la franchise depuis ses tout débuts, j’allais assurément quand même lui donner une chance. Le studio m’a donné un bon 3 h 30 libre dans le jeu et, à ma grande surprise, j’ai grandement apprécié. Je vous donne donc tous les détails de mes premières impressions ici.
Fiche d’intro de Prince of Persia: The Lost Crown
- Date de lancement prévue : 18 janvier 2024
- Genre : Action-Aventure, Jeu de plateforme
- Plateformes : Xbox Series X/S, Xbox One, PS5, PS4, PC et Nintendo Switch
- Développeur : Ubisoft Montpellier
- Éditeur : Ubisoft
Un metroidvania pur et dur
On a eu beaucoup de metroidvania de qualité dans les dernières années comme Hollow Knight, Sundered, Monster Boy et j’en passe. Le genre est devenu si commun qu’on aurait presque pu s’en lasser. Par contre, on n’a jamais trop de jeux de qualité et c’est pourquoi Prince of Persia: The Lost Crown m’a rapidement charmé.
Le nouveau PoP suit les péripéties de Sargon, un des guerriers du clan des immortels. Après une introduction haute en action, il se retrouve à escalader la cité maudite du mont Qaf. Il y a définitivement quelque chose qui cloche dans cette région. Le temps ne semble pas s’écouler de manière habituelle ce qui amène pleins de questionnement au joueur.
Qui dit Metroidvania, dit beaucoup de chemins possibles, de pouvoirs à débloquer et d’armes à obtenir. Ubisoft exécute le tout de brillante manière avec un personnage qui est justement en constante évolution. C’est ce qui nous donne envie d’explorer tous les recoins et découvrir tous les secrets qui se cache dans chaque corridor. Mes trois heures m’ont d’ailleurs vraiment donné l’impression qu’il y a beaucoup d’explorations à faire.
Une jouabilité rapide et satisfaisante
Je ne sais pas si c’est parce que je n’avais pas des attentes très élevées, mais j’ai été complètement absorbé par le jeu et sa jouabilité. Il y a quelque chose de tellement satisfaisant d’avoir un contrôle complet sur notre personnage. De pouvoir esquiver les attaques, bloquer, contre-attaquer et jongler avec les ennemis dans les airs, c’est très satisfaisant. Le jeu peut devenir assez difficile et ça prend de bons réflexes.
Durant mon essai, j’ai fait face à quelques boss dont certains m’ont vraiment donné du fil à retordre. Même en mourant à plusieurs reprises, dont certaines fois presque au bout du combat, je ne me suis jamais frustré. J’avais envie de me reprendre et je savais parfaitement que c’était moi qui avais fait une erreur. Tout est une question d’apprendre les attaques des ennemis, de les anticiper et savoir se déchaîner au bon moment.
Les combats sont solides, mais les éléments de jeux de plateforme le sont tout autant. Ce que j’aime, c’est que ce n’est pas juste une question de sauter d’un endroit à l’autre avec précision. Il y a aussi beaucoup d’ennemis un peu partout toujours prêts à nous attaquer dans toutes les directions. C’est important d’être alerte en tout temps surtout que les ennemis réapparaissent assez régulièrement, alors on n’est jamais sorti du bois. Heureusement, on a toujours un sentiment de progression, soit en apprenant de nos erreurs ou en améliorant notre personnage. Bref, c’est ce qui me donnait envie d’y retourner.
Artistiquement superbe
La jouabilité est très efficace et j’ai trouvé que c’était aussi très fluide. Ce n’est pas toujours facile dans des sessions à distance comme ici, mais je pouvais quand même distinguer à quel point ça roule bien. C’est vraiment important avec un jeu comme celui-ci où on doit réagir rapidement en tout temps.
La direction artistique du jeu est aussi un élément à souligner. Je trouve que le design du personnage de Sargon détonne et qu’il a un style très cool. Autant au niveau de sa coiffure que de ses habits, Ubisoft Montpellier a réussit à lui donner un look de vrai guerrier badass. Par contre, ce n’est pas juste lui, chaque membre du groupe des immortels à son style unique.
Le jeu met aussi l’accent sur la mythologie perse qu’on connaît un peu moins. C’est intéressant d’en découvrir les détails de l’histoire, mais c’est aussi bien accompagné visuellement. Non seulement dans les habits et les armes de nos alliés et nos ennemis, mais aussi dans les décors. Ubisoft a pris le temps de mettre beaucoup de détails non seulement à l’avant-scène, mais aussi à l’arrière-plan.
Je pense que la photo ci dessous le démontre bien. C’est très riche au niveau artistique et je trouve que ça ajoute une qualité de production qu’on ne retrouve que très rarement dans les jeux du genre. C’est certain qu’Ubisoft a les moyens pour, mais c’est agréable de voir qu’ils ont mis les ressources pour.
Déjà hâte d’y retourner
Pour conclure, quelques heures après avoir joué pour préparer mes impressions, la première chose que je me suis dite, c’est que j’avais hâte d’y retourner. J’ai même contre-vérifié la date de sortie à plusieurs reprises pour confirmer la date. Franchement, même si la date du 18 janvier arrive bientôt, je ne trouvais pas ça assez rapide à mon goût. J’ai beaucoup apprécié mon temps dans le jeu et j’espère que le résultat final sera aussi concluant. D’ici là, je peux dire qu’il sera dans mes jeux les plus attendus de 2024 et ne manquez pas notre test autour de la date de sortie.