Star Wars Outlaws

[Aperçu] Star Wars: Outlaws : nos premières impressions

Je consomme plus de Star Wars que jamais depuis la première saison du Mandalorien. Des séries en live action, aux séries d’animations en passant par les LEGO et les romans, on peut dire que Disney presse bien le citron. D’ailleurs, j’apprécie beaucoup l’univers que Dave Filoni et son groupe mettent en place. Même les deux derniers jeux vidéo Star Wars Jedi se sont avérés plus qu’excellents et ont su bonifier l’univers. C’est donc sans surprise que je vais être au rendez-vous le 30 août lors de la sortie du jeu Star Wars: Outlaws. Développé par un des meilleurs studios d’Ubisoft, Massive Entertainment, je l’attends avec impatience. Heureusement, j’ai pu calmer ma soif pour quelques heures en y jouant suite à une invitation du studio.

Voici une séquence d’environ 16 minutes de notre expérience dans Star Wars: Outlaws.

https://youtu.be/FQr67Hda7XQ

Une nouvelle approche pour Ubisoft

Premièrement, Ubisoft avait préparé deux séquences de jeux afin de montrer la diversité de la jouabilité du titre. La première se déroulait quelques heures après le début de l’aventure alors que la protagoniste Kay et son compagnon Nix ont un souci avec leur vaisseau. Le but de cette séquence était de montrer une planète explorable comme un monde ouvert. Je n’ai pas osé tester la durée pour la parcourir en entier vu le temps limité, mais les deux heures jouées m’ont donné une impression de grandeur.

Dans cette même section, j’ai pu tester quelques quêtes secondaires qui démontraient que le monde semblait assez rempli et qu’il y aurait beaucoup de choses à faire. Par exemple, je suis tombé sur une mission qui m’a permis d’améliorer mon Speeder et les possibilités d’améliorations étaient nombreuses. En ce sens, je pense que les joueurs vont facilement être distraits de la mission principale.

Puis, ce que j’ai aimé de mon essai avec Star Wars: Outlaws, c’est que ça ne parassait pas comme une copie d’une autre licence du studio avec une nouvelle couche de peinture. Quand j’ai joué à Avatar: Frontiers of Pandora, j’avais l’impression d’avoir un mélange de Far Cry et de Ghost Recon: Breakpoint. Avec Outlaws, j’ai plus détecté un mélange de Dragon Age, Deux Ex et Mass Effect ce qui est un comparable avantageux à mon avis.

J’ai fait une mission complètement en mode furtif en utilisant mon compagnon Nix pour distraire les ennemis et ça me rappelait le jeu d’Eidos. À l’inverse, dans les séquences de combat au pistolet, c’était une approche classique à la 3e personne qui me rappelait l’univers de Bioware. J’ai bien hâte de voir si la version finale sera à la hauteur.

Star Wars: Outlaws

Plonger dans les dessous du monde criminel

Or, si la jouabilité ressemble à ces trois jeux, c’est dans le narratif que le titre pourrait s’inscrire parmi les incontournables de l’année. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais me faire une opinion finale, mais j’ai bien aimé ce que j’ai vu à date.

En suivant la mission principale, on nous a rapidement transporté dans les dessous du monde criminel de la planète. Il y a plusieurs factions qui se disputent le contrôle de la contrebande et on nous invite éventuellement à faire des choix. Selon ce que j’ai compris, certaines séquences vont ensuite de dérouler selon le choix fait. Par exemple, j’ai pu infiltrer une base d’une des factions durant une mission parce que j’avais fait le choix de m’allier à eux. Je suis curieux de voir ce qui arrive, si je fais le choix contraire.

Bref, la gestion de la réputation est un élément central qui va un peu dicter l’approche qu’on aura dansa certaines missions. De ce que j’ai pu voir, on parle de factions avec lesquelles les amateurs de Star Wars seront très familiers comme les Pyke ou les Hutt et j’espère que quelques caméos nous attendent.

Dans l’ensemble, je trouve que ça fait du bien de se détacher des Jedi et de l’Empire Galactique. Je vois clairement qu’il y a énormément de potentiel dans ce jeu pour explorer ce côté de l’univers qui est sous-utilisé jusqu’à maintenant. À voir si l’histoire va rendre l’expérience riche et amusante. J’aurais aimé pouvoir me faire une meilleure tête sur la protagoniste, parce que j’ai toujours peur de tomber sur un personnage fade comme Aiden dans Watch Dogs.

Outlaws et l’exploration spatiale

Ma dernière heure de jeu dans Star Wars: Outlaws m’a permi de découvrir l’exploration spatiale et les combats. Visiblement, Ubisoft a appris avec ses autres jeux du genre comme Starlink. La jouabilité dans le vaisseau était quand même assez facile d’approche et par moment, je me sentais vraiment au coeur d’un conflit spatial de l’univers Star Wars. Il faut savoir bien manier nos déplacements pour garder le dessus sur nos adversaires et se positionner de manière avantageuse.

Ensuite, je trouve qu’Ubisoft n’a pas lésiné au niveau des détails. Lorsqu’on est en orbite, il y a beaucoup de particules et de détails en arrière plan qui nous immerse bien dans le jeu. Du côté de la vitesse et de la gravité, Massive Entertainment semble avoir bien utiliser son moteur technique pour agrémenter l’immersion. C’est toujours très amusant de pouvoir faire presque une vrille complète et que la caméra suive parfaitement.

Enfin, c’était plutôt satisfaisant d’avoir un bon contrôle de nos tourelle et d’éliminer quelques pirates de l’espace. Le jeu ne nous rend pas la vie trop facile pour viser et c’est parfait comme ça. Je préfère l’approche un peu plus manuel qu’une visée qui se vérouille et qui cible automatiquement.

Star Wars: Outlaws

Star Wars: Outlaws nous donne rendez-vous le 30 août

En terminant, je pense que c’est important de glisser un mot sur le visuel. Au niveau du rendu des personnages, on n’est pas vraiment au niveau de la nouvelle génération et de ce que les plus beaux jeux nous ont montré. Par contre, les décors sont très détaillés et riches dans toutes les séquences que j’ai vues. J’ai donc bien hâte de tester la version finale le mois prochain et je pense qu’Ubisoft a quelque chose de très prometteur à nous livrer bientôt.

Star Wars: Outlaws sera disponible le 30 août sur Xbox, PlayStation 5 et PC.

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