Lorsqu’un jeu nous dévoile son potentiel dès le départ, on a tout de suite le goût de s’y aventurer pour en apprendre davantage. JETT: The Far Shore nous amène à explorer de nouvelles planètes pour y découvrir un endroit où notre colonie pourrait s’y installer. Vous incarnez Mei, une éclaireuse qui doit trouver un refuge pour son peuple. La mission est ambitieuse,. Après 1000 ans à dormir, le réveil est brutal. Saurez-vous sauver l’humanité ?
Fiche technique de JETT : The Far Shore
- Date de sortie : 5 octobre 2021
- Style : Exploration / Aventure
- Classement ESRB/PEGI : E / 7
- Développeur : Superbrothers, Pined Scented Software
- Éditeur : Superbrothers, Pined Scented Software
- Langue d’exploitation : Sous-titré en français
- Disponible sur PS4, PS5 et PC
- Testé sur PS5
- Prix lors du test : 39,99$ CAD / 24,99€
- Site Officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
L’histoire
L’histoire de JETT : The Far Shore est assez simple. Des évènements font en sorte que notre protagoniste doit s’exiler pour trouver des nouvelles terres où s’abriter. J’ai apprécié les échanges entre les personnages afin d’en apprendre davantage sur leur raison d’être. Mei est une éclaireuse qui obtient la toute première mission d’exploration. Rapidement, on prend contrôle du jet et on s’aventure sur les mers inconnues.
On doit passer à travers le premier chapitre en entier pour découvrir de nouvelles fonctionnalités du jet ainsi que la possibilité de faire des sorties extra-véhiculaires. C’est long, trop long, avant de pouvoir y accéder. On parle d’environ une heure de jeu si ce n’est pas plus. On pourrait s’attacher aux personnages, au vaisseau et à l’environnement plus rapidement si ce n’était pas de ce rythme de tortue pour le prologue.
Il y a un certain plaisir à naviguer au-dessus de l’eau comme un oiseau. Découvrir des terres inconnues est aussi intéressant. La confusion de genre du jeu vient assombrir ces éléments. L’histoire principale nous bascule d’un point à l’autre, de la navigation à l’exploration à pied, sans pour autant être fluide.
La jouabilité
Soyons positifs maintenant. Je lève mon chapeau aux développeurs qui ont su intégrer de façon presque parfaite les capacités innovatrice de la Dualsense de Sony. Ce jeu aurait du être inclut dans l’offre PS+ ou encore, être offert avec les nouvelles consoles PS5. Lorsqu’on conduit le jet, on ne fait qu’un avec ce dernier grâce aux gâchettes adaptatives. D’autant plus, l’ensemble des vibrations haptiques vient rehausser notre expérience de jeu.
Après l’introduction de JETT, on apprend à maîtriser les différents outils pour étudier notre environnement et récupérer des éléments dans l’eau. On doit aussi comprendre les mécanismes de base pour éviter des obstacles, sauter et virevolter dans les airs. Sur terre, le jeu s’apparente à un walking simulator avec certains puzzles. Ce sont ces étapes qui souffrent le plus de baissent de framerate. La navigation en jet est assez fluide et divertissante.
La jouabilité est donc au point et c’est l’élément le plus positif du jeu. Comme je mentionnais à mon collègue Anthony, je ne m’aurais pas vu jouer à JETT : The Far Shore sur une autre console que la PS5. Il est disponible sur PC, mais si vous pouvez et voulez l’essayer, optez pour la version PS5.
Verdict
JETT : The Far Shore est probablement un jeu qui pourrait servir de démonstrateur pour la PS5. Les gâchettes adaptatives ainsi que le retour haptique sont très bien utilisés. J’ai été impressionné, mais j’ai rapidement désenchanté par la lenteur du titre. Autant je suis habitué aux jeux de ce genre, autant celui-ci m’a déçu en plusieurs points. Les baisses constantes de framerate irritent au plus haut point. J’ose espérer que ce sera réglé avec une mise à jour.
Le jeu a un scénario qui a du potentiel et si on exclut les ralentissements occasionnels, on peut s’amuser. L’exploration spatiale est un sujet d’actualité et JETT peut combler les attentes de plusieurs gens. D’un autre point de vue, l’ensemble du titre n’est pas accrocheur et ne nous donne pas le goût d’y retourner.