Les jeux de simulation et de gestion sportive n’ont jamais été aussi populaires. Alors que les amateurs de monoplaces peuvent jeter leur dévolu sur F1 Manager, il est désormais aussi possible de gérer son écurie dans GT Manager. Comme son nom l’indique, le titre, disponible en accès anticipé depuis quelques mois, mettent de l’avant les 5 ligues professionnelles. À la suite de plusieurs mises à jour, faisons le point sur cette expérience en livrant nos impressions.
Les courses d’endurances à l’honneur
GT Manager est un jeu de gestion qui intègre les 5 ligues professionnelles du circuit. De ce fait, les amateurs peuvent créer leur équipe, recruter et gérer votre personnel, rechercher des commanditaires pour financer les courses ou améliorer les performances des voitures. Jusqu’à maintenant, la portion gestion est plutôt réussie à l’extérieur de la piste. Si vous avez déjà joué à un jeu du genre, vous ne serez pas dépaysé. Les options sont plutôt classique, même si je dois l’admettre que la gestion des contrats de vos pilotes est un peu plus réaliste que d’autre jeu du genre.
L’un des éléments les plus intéressants dans GT Manager est le sentiment de progression. En effet, en débutant dans la catégorie la plus basse des courses d’endurances, nous ressentons l’excitation de la saison et nous faisons tout ce qu’il y a en notre pouvoir pour grimper d’échelons. Une bonne sélection de véhicules a aussi été modélisée par les développeurs. On y retrouve des modèles tels que la Lotus Emira, la Saleen S1, la Chevrolet Camaro et bien plus encore.
La stratégie dans GT Manager
Un élément important dans un jeu de gestion de course automobile est l’action sur la piste en elle-même. L’accès anticipé de GT Manager évolue de manière régulière à ce sujet. Néanmoins, la base demeure la même. Le joueur devra gérer l’essence, les pneus, mais aussi la stratégie de ses pilotes. C’est plutôt basique et il n’y a pas beaucoup de paramètres. Selon, il s’agit autant d’un point fort que d’un point faible. Nous avons la possibilité de nous concentrer beaucoup plus sur les actions en piste. Cependant, le rythme demeure assez lent et on accélère le temps sans trop de conséquences. La microgestion est inexistante pour le moment et c’est bien dommage. Lorsque l’on termine une saison entière, nous n’avons pas vraiment l’envie de recommencer à nouveau tellement que l’expérience est répétitive. Même si on change de catégorie, il n’y a pas suffisamment de nouveauté pour offrir de la diversité.
Les licences officielles
L’une des forces de GT Manager est que le studio THE TINY DIGITAL FACTORY a réussi a obtenir les licences et les droits officiels de la catégorie. De ce fait, nous avons l’occasion de choisir nos pilotes parmi une grande sélection. On y retrouve plus de 40 vainqueurs de courses et champions du monde ainsi que 35 vraies équipes de course des meilleurs championnats GT et endurance. Si vous êtes un amateur de ces catégories, vous allez très certainement trouver votre bonheur. J’espère que, pour la version finale, nous aurons droit à encore plus de pilotes avec pourquoi pas la possibilité de signer un pilote provenant d’une autre catégorie.
La direction artistique de GT Manager
D’un point de vue visuel, GT Manager propose une expérience très épurée. Tellement que j’aurai souhaité plus de peaufinage sur les menus et l’interface en général. Des éléments qui ne m’interpelle pas d’habitude, mais cette fois-ci, on ne pas passer à côté. Pourtant, les lumières et les textures sont plutôt agréables lors des courses. Cependant, c’est vraiment tout le reste qu’il va falloir améliorer avant la sortie finale.
Nos impressions de l’accès anticipé
Pour le moment, GT Manager demeure une expérience principalement destinée aux habitués du genre et aux amoureux de la discipline. L’aspect gestion est un peu trop basique alors que l’aspect visuel demanderait beaucoup plus de peaufinage. Heureusement, c’est à ce moment qu’un accès anticipé peut servir aux développeurs. Depuis plusieurs mois désormais, l’équipe prend en compte les commentaires de la communauté et les mises à jour sont déployées de manière régulière. Les bases sont là, maintenant plus qu’à attendre pour voir si la version finale ajoutera suffisamment de contenu tout en améliorant la jouabilité.