Il y a quelques jours maintenant, nous apprenions que Michel Ancel, game designer français et créateur de Rayman, avait créé un studio indépendant répondant au nom de Wild Sheep Studio, tout en conservant son activité au sein de Ubisoft Montpellier. C’est à la fin de la conférence Sony de la Gamescom que le créateur a dévoilé le jeu, exclusif à la PlayStation 4, sur lequel ce nouveau studio travaille depuis un an : WiLD.
WiLD est un jeu en ligne, d’aventure et de survie, prenant place dans une époque préhistorique mêlée de fantastique, où les humains, les animaux et la nature ne font qu’un. Nous ne savons pas encore exactement si le jeu sera un soft orienté tout en ligne, à la manière d’un MMO, ou s’il s’agira d’un mode jeu supplémentaire. On sait encore très peu de choses sur le jeu, mais deux éléments sont néanmoins connus, et pas des moindres. La taille du monde ouvert devrait être équivalent à celle de l’Europe, ce qui est pour le moins gigantesque pour un jeu vidéo! Le second élément dont nous avons connaissance est que le joueur pourra incarner n’importe quelle créature vivante, qu’il s’agisse d’un humain, d’un loup, d’un oiseau, ou bien même d’un géant. L’intérêt d’offrir cette possibilité aux joueurs est d’élargir les possibilités de gameplay du jeu. Le titre étant centré sur la vie sauvage, il disposera d’un cycle jour/nuit, de conditions météorologiques dynamiques, et d’un cycle de saisons.
WiLD est certainement l’un de mes plus gros coups de cœur de la Gamescom, d’une part par la fraîcheur qu’il insuffle au paysage vidéo ludique actuel, et aussi pour son propos différent, très éloigné de ce qu’on peut voir dans les productions habituelles de notre média favori. WiLD apporte de la nouveauté, et c’est déjà beaucoup dans une industrie qui a parfois (voire souvent) tendance à tourner en rond. Visuellement, le jeu n’est pas impressionnant, ce qui est assez logique vu l’étendue du monde ouvert, mais c’est surtout sa direction artistique qui m’aura séduit. Les éléments fantastiques disséminés dans le jeu lui apporte une saveur particulière, je pense notamment à ce passage sous l’eau où les personnages découvrent un immense squelette assis sur un trône.
WiLD était bien le « one more thing » de la conférence Sony, ce jeu qui clôture une conférence, qui fait qu’on s’en souvient, et qu’elle nous marque. Il est encore très tôt pour prédire l’avenir du titre, proposer un si vaste monde ouvert est un défi, un tel monde n’est rien s’il n’est pas rempli. J’espère donc que Michel Ancel et les équipes de Wild Sheep Studio disposent de suffisamment d’imagination et de ressources pour rendre l’expérience aussi mémorable, et unique, que cette présentation le laisse penser.