Nous sommes allés voir une présentation de Homefront The Revolution suivie d’une session de plus de 30 minutes de hands-on sur le jeu. Comme vous le savez, Homefront premier du nom n’avait pas convaincu les critiques malgré un contexte passionnant et une campagne de communication redoutable. Beaucoup d’enjeux donc pour ce deuxième épisode encore plus ambitieux.
Présentation de la démo
Développé par Deep Silver Dambuster depuis 4 ans, Homefront a pour enjeu de nous plonger dans la guerrilla de rue face à une force militaire supérieure nord-coréenne qui aurait réussi à envahir les Etats-Unis. Ainsi, du fait de ce contexte, il ne s’agit pas d’une guerre classique mais de combats de rues où discrétion et infiltration seront maitres mots. Il ne faudra pas essayer de combattre frontalement mais plutot de séparer les forces adverses.
L’action se déroule dans un monde ouvert inspiré par la vraie ville de Philadelphie, lieu de naissance de l’indépendance américaine. Dans cette vaste ville, on peut distinguer trois zones : la « green zone » où l’on va trouver les beaux bâtiments, de l’électricité, de l’eau courante, la « yellow zone » composée de ghettos, de bidons villes où la sécurité est intense et la propagande abondante et la red zone où les rues s’apparentent à de vrais champs de bataille.
Petit point sur le monde ouvert qui possède des points d’intérêts qu’il faudra capturer. Le développeur nous a précisé que le jeu tournait sur le nouveau Cryengine et seront ainsi implémentés la météo dynamique et le cycle jour/nuit.
Pour permettre à chacun de rattraper le wagon en terme d’histoire, le développeur fait table rase sur le scénario du premier épisode. Et on va découvrir comment la Corée du Nord a réussi à envahir les US dans les années 50 au cours de la campagne solo.
Le développeur nous a enfin précisé quelques points de gameplay importants :
- La customisation des armes : élément capital dans Homefront, l’aspect bric-à-brac. En appuyant sur la flèche haute du croix directionnelle, on peut changer chaque pièce de son arme individuellement en fonction de la mission choisie. Vous récolterez des blueprints au cours de votre aventure qui vous fourniront plus d’options de personnalisation.
- Le gameplay hit and run : on ne fait pas durer le combat, il faudra être dynamique ou sinon vous aurez la police aux trousses et ceci n’est pas possible car la milice coréenne est bien plus puissante que vous.
- Les capacités : vous disposerez de 4 capacités de rebelle que vous pourrez combiner avec des objets comme la RC Car. Ainsi celle ci peut se transformer en explosif mobile ou molotov sur roues.
Nos impressions à chaud
Très agréable de parcourir ce monde ouvert. J’ai ressenti des sensations se rapprochant de celles que m’avaient procuré Dying Light et Far Cry donc de bonnes références. J’aime bien la customisation des armes qui est vraiment immersive. La balistique est aux petits oignons et on a plaisir à parcourir la ville et réaliser les objectifs (missions ou objectifs dynamiques).
La technique était bonne sur PC mais pas transcendante. Ce n’est pas le point fort du jeu mais il tient la route. Attention au faible framerate qui flirté avec les 30 fps. Encore quelques textures assez moches et du popping mais rien de dérangeant. En revanche, petit bémol sur la difficulté qui me paraît un peu trop simple. J’ai longtemps survécu avec une petite barre de vie. J’ai demandé si la difficulté était modulable et on m’a dit que pour l’instant elle était ainsi par défaut. Espérons qu’ils la rehaussent un petit peu ou qu’ils proposent plusieurs modes de difficulté.
Bilan : BON
Homefront The Revolution semble prendre le meilleur du premier épisode avec un contexte et une histoire très intéressante et le gameplay semble suivre avec un vrai monde ouvert. J’ai particulièrement aimé les objectifs secondaires dynamiques mais aussi la balistique. Attention à la difficulté qui m’a paru un peu simple et la technique qui doit s’améliorer. En tout cas, j’ai hâte d’en savoir plus sur ce jeu.
Homefront The Revolution sortira en 2016 sur Xbox One, PlayStation 4 et PC.