Alors que l’Electronic Sports League (ESL) est l’une des ligues les plus prestigieuses en ce qui concerne l’eSport, elle décide de se rapprocher un peu plus du sport « traditionnel ». En effet, l’ESL va maintenant procéder à des contrôles de substances illégales qui ont un effet sur la performance des joueurs.
On se souvient qu’au début du mois un joueur professionnel de Counter-Strike : Global Offensive de l’équipe Cloud 9, Kory « Semphis » Friesen, avait avoué prendre de l’Adderral, un médicament traitant un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Ce médicament sous ordonnance aux États-Unis permet au joueur d’être mieux concentré et donc potentiellement d’obtenir de meilleurs résultats que ceux qui n’en prennent pas. Cet aveu de Kory Friesen avait alors remis en avant les problèmes de dopage dans le monde de l’eSport. Il avait même mentionné que la plupart des joueurs professionnels prennent cette substance alors que rien n’est vraiment contrôlé dans le domaine.
C’est donc au prochain tournoi majeur de l’ESL que cette nouvelle politique va prendre effet. L‘ESL One Cologne qui prend part le 22 et 23 août prochain pour les joueurs professionnels de Counter-Strike : GO commencera les tests épidermiques pour substances contrôlées.
En plus des contrôles antidopages, l’ESL annonce avoir conclu une entente avec la Nationale Anti Doping Agentur (NADA) afin de créer des règles antidopages qui soient justes, faisables et effectives tout en respectant la vie privée des joueurs. Par ailleurs, l’ESL va également rencontrer l’agence mondiale antidopage (WADA) afin des les inclure dans la mise en place de ses règles dans d’autres régions comme l’Asie, l’Australie et les États-Unis. Une fois le programme finalisé, les règles antidopage s’appliqueront alors à toutes les compétitions organisées ou produites par l’ESL.
Il s’agit vraiment d’une nouvelle ère et d’une bonne nouvelle pour l’eSport, qui va encore gagner de plus en plus de crédibilité.