Embr me rappelle les belles années de Crazy Taxi. Très arcade, le jeu nous amène à faire des missions au sein d’un district. Comme le jeu est en accès anticipé, ces dernières sont présentes en nombre limité.
Fiche Technique de Embr
- Date de sortie de l’accès anticipé : 21 mai 2020
- Style : Simulation
- Classement ESRB/PEGI : 10+ / PEGI 7
- Développeur : Muse Games
- Éditeur : Curve Digital
- Langue d’exploitation : Anglais, sous-titré en français
- Plateformes : Stadia et PC (Steam)
- Testé sur Stadia
- Prix lors de l’essaie: 22,79$
- Site Officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
- À noter que l’éditeur n’influence pas notre processus d’évaluation
La prise en main
Nous devons passer le tutoriel au début du jeu. On nous explique les mécaniques de bases : éteindre le feu, prendre/sauver un individu, etc. C’est très simple, mais ça peut devenir frustrant également. J’aurais préféré une vue à la troisième personne.
Il m’est arrivé, dans Embr, de tomber d’un immeuble parce que je ne voyais pas bien le sol. Immédiatement, la mission se solde par un échec.
Le jeu est accessible pour tous, selon les côtes ESRB et PEGI bien évidemment. On comprend bien comment mener à terme les missions, soit en sauvant des gens ou encore, en ayant des objectifs spécifiques.
Ces derniers peuvent être de sauver les meubles ou encore, un combo de tout ça. J’ai eu un mélange de frustration et de joie au fur à mesure que j’avançais dans Embr. J’ai eu aussi des problèmes de framerate à l’occasion sur Stadia.
On peut améliorer nos outils et se procurer de meilleurs vêtements de protection. Néanmoins, cet aspect du jeu est très mal expliqué. Et pourtant, c’est fondamental pour réussir les niveaux et avoir plus de plaisir.
Le Crazy Taxi des pompiers
Une fois les soucis techniques passés, on peut apprécier le jeu. Même si l’ensemble est inégal, on peut avoir du plaisir.
L’aspect arcade de Embr est certainement le plus intéressant. En effet, les missions sont courtes et les niveaux sont diversifiés. Ce qui est répétitif, c’est que ça revient toujours à la même chose ou presque, sauver des gens perdus sur leur téléphone cellulaire ou sur la toilette.
C’est drôle une fois, mais toujours, pas convaincu. J’aurais préféré voir des gens attablés ou encore en train de cuisiner. Et pourquoi pas jouer aux jeux vidéo ?
Là où je trouve Embr réussi, c’est qu’on peut faire de courtes parties, comme dans mes meilleurs souvenirs avec Crazy Taxi. Sur ce point, vous serez bien servi.
Qu’en est-il pour le moment ?
À l’heure actuelle, je peux difficilement recommander l’achat de Embr. Les problèmes de framerate et qu’un seul district soit disponible m’empêche de le suggérer à plein prix. Il manque aussi un tutoriel pour l’équipement. Toutefois, si vous avez le rabais de 10 $ de Stadia Pro ou des crédits Google Play Store, allez-y. J’ai bouclé Embr en quelques heures.
Je n’ai pas testé le mode co-op, mais c’est certain que vous aurez du plaisir. À ce sens, je vois Embr comme un jeu de party. Seul, vous allez le trouver répétitif.