[E3 2017] Nos impressions de Super Mario Odyssey sur Nintendo Switch

Pour bien des gens nés autour de la même année que moi, Super Mario 64, le premier opus en 3D, a marqué les premiers pas dans l’univers des jeux vidéo. Pendant que plusieurs vivent la nostalgie du rétro 2D, n’ayant pas grandi avec celle-ci, j’ai un peu plus de difficulté à embarquer. J’attendais donc impatiemment depuis Super Mario Galaxy 2 un vrai jeu de la franchise empruntant cette direction. Laissez-moi vous dire que j’avais les yeux écarquillés lors de l’annonce de Super Mario Odyssey en début d’année et encore plus en mettant la main sur celui-ci durant l’E3.

Lors de la nouvelle bande-annonce durant le Spotlight de Nintendo, j’ai été encore surpris comme seul Nintendo semble être en mesure de faire depuis les dernières années. Je n’en reviens tout simplement pas de tous les petits détails et l’originalité des mécaniques avec lesquels les développeurs du géant japonais nous arrivent. Récemment, il y a eu l’utilisation tellement ingénieuse des murs dans The Legend of Zelda : A Link Between Worlds, puis l’arrivée d’un monde ouvert qui a tout changé dans The Legend of Zelda : Breath of the Wild.

Cette fois, c’est autour de Mario de me prendre de court grâce à son chapeau nommé Cappy qui a plus d’un tour dans son sac comme vous avez pu le constater dans la vidéo. La possibilité de prendre possession d’une panoplie d’objets et d’ennemis avec celui-ci entraîne un nombre pratiquement illimité de possibilités. Bien sûr, la première chose que j’ai faite en me plongeant dans le premier niveau de la démo était d’utilisation la casquette à profusion pour me battre et surtout pour tenter de prendre possession de tout ce qui bougeait en commençant par un « Bullet Bill ». Et croyez-moi, c’est encore plus glorieux de le faire réellement que de le voir en vidéo.

Puis, le sphinx vivant nommé Jaxi se joint aussi à l’aventure de Mario ce qui nous permet de nous déplacer plus rapidement que jamais quoique vous pouvez aussi vous téléporter d’un point de sauvegarde à l’autre. La conduite avec Jaxi est très satisfaisante et il suffit de bien maîtriser le fait qu’il peut ralentir énormément pour mieux anticiper les tournants. J’ai d’ailleurs fait un donjon assez rapide et intense avec lui qui m’a permis de mettre mes talents à l’épreuve. Les joueurs aimeront sans aucun doute les nombreux défis variés.

Parlant de jouabilité, je me suis lancé de Super Mario Odyssey avec les Joy-Cons tenus de manière séparée avec les courroies attachés et la prise en main était très facile. Si vous avez déjà joué à un Mario, ce sera comme rembarquer sur une bicyclette pour une première fois depuis des années, on n’oublie pas les contrôles. Les nouveautés au niveau des contrôles reposent principalement dans les mouvements faits avec les Joy-Cons que vous pouvez faire pour lancer votre chapeau dans toutes les directions incluant dans les airs. Le plus satisfaisant demeure cependant de lancer Cappy en rond autour de nous pour éliminer plein d’ennemis d’un seul coup.

Ce qui fait qu’un jeu passe d’une œuvre superbe à une œuvre exceptionnelle, c’est souvent les petits détails et Super Mario Odyssey n’en démord pas du tout. On y retrouve de nombreux petits détails dont certains qu’on a aussi vus chez Breath of the Wild comme notre Mario qui devient très frileux dans les endroits plus froids. C’est plus fort que lui et Mario se met immédiatement à tremble s’il arrête de bouger. Un autre petit détail génial, c’est que lorsque notre plombier préféré fonce dans un cactus, il se retrouve avec une épine coincée dans le nez. Mais le clin d’œil le plus génial à mes yeux était sans aucun doute l’endroit où Mario passe de la perspective 3D à la perspective 2D le temps de traverser un obstacle.

Les mondes de Super Mario Odyssey s’annoncent plus grands que jamais et il y a un nombre incalculable d’objets à ramasser un peu partout pour parfaire notre expérience. On ne risque vraiment pas de s’ennuyer.

Après avoir fait le tour du premier tableau, je me suis lancé dans New Donk City et j’ai été vraiment surpris de me retrouver face à la mairesse de la ville puisqu’il s’agit de nul l’autre que Pauline. Pour ceux qui ont joué à la première version de Donkey Kong, vous vous rappellerez qu’elle était la pauvre dame en détresse qui s’était fait kidnapper par l’énorme singe et le premier amour de Mario. C’est génial de voir Nintendo la ramener en position de force comme mairesse de la ville. Grâce à Reddit, on a appris du producteur Yoshiaki Koizumi que le but de Nintendo était d’amener un élément familier dans un endroit où tout semble très étrange pour Mario.

Dans ce même entretien, on a aussi appris que Pauline était une grande fan de Jazz et que durant le développement du personnage, ils se sont servis d’elle pour justifier le thème « Let’s Do the Odyssey »/« I’ll Be Your One-Up Girl ». Il s’agit de la première chanson de la franchise à utiliser des vocalises et c’est justement Pauline qui chante. Je vous invite d’ailleurs à découvrir la chanson si ce n’est pas déjà fait, car elle est assez accrocheuse. J’ai vraiment très hâte d’en apprendre plus à la sortie du jeu.

Bref, tous ces détails et cette première pris en main me rendent très impatient de me plonger dans l’univers de Super Mario Odyssey. Le jeu est prévu pour le 27 octobre exclusivement sur Nintendo Switch.