Durant l’E3 2016, nous avons fait un tour du côté de l’éditeur Gameforge qui était présent avec des membres du studio Sparkypants. Il s’agit d’un nouveau studio basé à Baltimore qui regroupe plusieurs vétérans de l’industrie possédant des expériences diverses. L’équipe était donc sur place pour nous présenter son premier titre intitulé Dropzone. Il s’agit d’un RTS nouveau genre offrant une jouabilité très rapide. Voici nos premières impressions.
Dropzone est un RTS nouveau genre
Avant même de se lancer dans le jeu, on a pu constater les nombreux éléments de personnalisations que le studio a choisi de mettre de l’avant. En effet, dans Dropzone, le joueur doit d’abord choisir un total de trois héros qu’il devra contrôler simultanément. Du lot, on peut choisir parmi une sélection qui se divise en trois types robots (héros) : Gunner, Mechanic et Tank. Vous êtes totalement libre de choisir la combinaison que vous préférez et vous pouvez décider de prendre trois héros du même type. Le Gunner est donc l’expert pour faire du dommage, le Mechanic joue un rôle de support et le Tank est là pour absorber les dégâts ennemis. Or, il est aussi possible de choisir les attaques de ceux-ci parmi une vaste sélection et chaque personnage peut aussi augmenter en niveau d’une partie à l’autre. Bref, ce sera amusant de créer diverses stratégies avec de multiples combinaisons.
Dès qu’on plonge dans une partie, on reconnaît rapidement le style RTS science-fiction qui a inspiré Dropzone. On y retrouve deux équipes qui s’affrontent à 1 contre 1 et dont l’objectif est de ramener des Cores qui sont situées un peu partout puis de les extraire. C’est souvent là qu’est le défi puisque la zone d’extraction est en plein centre de la carte. Chaque Core extrait donne un point, mais le joueur peut aussi aller chercher trois objectifs secondaires pour en obtenir plus. Par contre, chacun peut seulement être obtenu une fois et si un joueur l’a réussi, l’autre ne peut plus l’atteindre. Comme les parties durent seulement 15 minutes, ces bonis peuvent venir changer complètement l’allure du match surtout que certains valent jusqu’à 4 points. Ça ajoute un élément de stratégie et cela a été payant pour mon adversaire durant la partie qu’on a jouée.
La compétition en premier
Ce que j’ai bien aimé et qui devrait permettre aux joueurs très compétitifs d’y trouver leur compte, c’est la durée de la partie. En effet, en quinze minutes, vous n’avez pas le temps de vous laisser traîner les pieds. Il faut rapidement aller chercher les Cores et commencer déjà à penser aux objectifs secondaires. L’action se déroule vite et on sait exactement si on a assez de temps pour compléter un match. De plus, le fait de contrôler trois héros à la fois test vraiment l’habileté des joueurs à faire de la microgestion rapide. Ce fut difficile pour ma première partie, mais je sais qu’avec un peu de pratique la jouabilité va devenir bien plus évidente.
Les amateurs de MOBA verront peut-être un peu de similitudes avec le genre puisque le jeu nous encourage à aller tuer les petits groupes de race extra-terrestre nommée Kavash puisque ce sont eux qui gardent les Cores. Il faut donc gérer le côté PvP et PvE du jeu simultanément pour maximiser notre pointage. Tout comme dans les MOBA, nos héros peuvent aussi gagner des niveaux et certaines habiletés choisies avant la partie peuvent seulement être utilisées une fois arrivées à un certain niveau. Ce qui veut dire qu’en progressant, vous pouvez vite aller chercher le dessus sur l’adversaire.
Un engin impressionnant développé à l’interne
J’ai bien aimé le style visuel aussi. Pour un jeu qui est encore à plusieurs mois de son lancement, on peut dire qu’il y a beaucoup de détails qui ont été mis dans les effets spéciaux. Autant les différentes attaques de nos héros que les différents bâtiments sont bien définis et le jeu profite justement d’une très belle résolution 4K qui permet de mettre le tout en évidence. C’est impressionnant considérant que le studio a développé lui-même son engin graphique qu’il nomme Sparkle.
Enfin, il reste quelques éléments à ajouter. Dropzone propose jusqu’à présent 2 cartes bien différentes nommées Juggernaut et Mind the Gap, mais d’autres suivront. Le jeu offrira aussi un mode streaming ainsi qu’un mode pour enregistrer nos parties. Il supportera des tournois compétitifs autant en ligne qu’en mode ad hoc et vous serez jumelés à des adversaires en fonctions de vos talents ce qui devrait offrir des matchs plus intéressants.
Conclusion
Pour conclure, Dropzone sera gratuit, mais inclura des microtransactions dont on apprendra un peu plus dans les prochains mois. On peut s’attendre à une bêta fermée d’ici la fin de l’année. En attendant, les développeurs vont continuer de travailler sur leur produit de la même manière qu’ils le font depuis le début. Ils ont d’ailleurs un rituel intéressant où chaque jour de développement commence avec l’équipe qui se regroupe et observe une partie de Dropzone afin d’observer les ajustements à apporter. S’ils continuent d’apporter autant d’attention à leur jeu, il risque de se retrouver avec une belle surprise au moment du lancement.