The 15:17 to Paris

Critique du film The 15:17 to Paris réalisé par Clint Eastwood

À bord du Thalys 9364 en direction de Paris dans la journée du 21 août 2015, trois Américains sont confrontés à une menace d’un terroriste djihadiste hautement armé. La catastrophe a pu être évitée par les trois jeunes hommes.

Fiche technique

  • Titre original : The 15:17 to Paris
  • Titre français : Le 15 h 17 pour Paris
  • Date de sortie : 9 février 2018 (Canada) | 7 février 2018 (France)
  • Réalisé par : Clin Eastwood
  • Scénario par : Dorothy Blyskal
  • Acteurs : Anthony Sadler, Alek Skarlatos, Spencer Stone, Judy Greer, Jenna Fischer, Ray Corasani
  • Distributeur : Warners Bros. Pictures
  • Genre : drame biographique
  • Durée : 94 min
  • Classement : 14A
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : Anglais (aussi en français)

Une histoire réelle et héroïque sans saveur

Basé sur une vraie histoire, The 15:17 to Paris raconte l’acte « héroïque » de trois Américains qui sont en vacances en Europe. Avant toute chose, si vous avez vu la bande-annonce (par exemple, celle qui est ci-dessus), à vrai dire, vous avez vu le film en entier, à l’exception de certaines scènes très inutiles.

Le film commence à la gare le jour J. On sent qu’il y a quelque chose qui se trame. Par la suite, c’est de longues minutes à découvrir le parcours de ces trois hommes-là. Passant de l’enfance à l’adolescence, le film ne raconte rien d’intéressant à l’exception d’être de la propagande américaine pour la religion et l’engagement militaire. Ensuite, on les voit adultes à faire la fête dans différentes villes d’Europe… Encore là, rien de très palpitant.

C’est comme si le film de Clint Eastwood manque de quelque chose… comme une histoire! Le film est une série d’anecdotes pour nous montrer le parcours de ces trois personnes. Il y a une phrase dans le film qui résume tout le film. C’est « Everyone has a story » (Tout le monde a une histoire).

Et le monde venu, l’acte terroriste, c’est une grosse déception. La scène dure environ 5 minutes le temps de désarmer et de maîtriser l’individu. Dans ma tête, je me suis dit « tout ça pour ça? ». Le film est un gros préambule pour ne montrer absolument rien. Mais quelle déception!

Des « acteurs » qui se jouent eux-mêmes

Quand j’ai vu le film, je ne savais pas que Spencer jouait Spencer, Anthony jouait Anthony et Alek jouait Alek. Je me disais que le jeu des acteurs n’était pas si pire (rien d’exceptionnel), mais ils avaient le physique de l’emploi. C’est normal étant donné qu’ils se jouent eux-mêmes. Malgré cela, ça ne fait pas un meilleur film pour autant. Je trouve ça un peu étrange comme décision de la part de Clin Eastwood.

 

Bref, je me suis tellement ennuyé durant le visionnement de The 15:17 to Paris. J’aurais presque aimé voir 50 Shades Freed qui avait sa présentation spéciale en même temps dans la salle à côté. Je ne comprends pas comment ce genre de film peut aller chercher du financement. The 15:17 to Paris est de la grosse propagande sur les valeurs américaines. Pour moi, l’histoire (s’il y en a vraiment une) aurait pu faire un bon court métrage de 5 à 10 minutes. Pour vous faire économiser de l’argent, allez visionner la bande-annonce et vous aurez économisé temps et argent!

The 15:17 to Paris
Critique du film The 15:17 to Paris réalisé par Clint Eastwood
"Pour vous faire économiser de l’argent, allez visionner la bande-annonce et vous aurez économisé temps et argent!"
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