Comme son frère Danny, Debbie Ocean a les cambriolages dans le sang. Tout juste sortie de prison, Debbie entreprend un nouveau vol, celui de voler un collier qui vaut plusieurs dizaines de millions de dollars. Pour y arriver, elle fera appel à sept autres femmes, toutes douées pour voler et escroquer les gens.
Fiche technique
- Titre original : Ocean’s 8
- Date de sortie : 8 juin 2018 (Canada) | 13 juin 2018 (France)
- Réalisé par : Gary Ross
- Scénario par : Gary Ross, Olivia Milch
- Acteurs : Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Mindy Kaling, Sarah Paulson, Awkwafina, Rihanna, Helena Bonham Carter
- Distributeur : Warner Bros. Pictures
- Genre : Action, Comédie, Crime
- Durée : 110 min
- Classement : Général
- Pays d’origine : États-Unis
- Langue : Anglais (aussi en français)
Debbie, comme son frère Danny Ocean!
Dès la première scène, on comprend rapidement que le personnage de Sandra Bullock (Debbie) n’est pas si étranger de Danny qu’on a connu dans les Ocean’s 11 – 12 – 13. Ce besoin de voler est ancré en elle comme son frère. Par la suite, le scénario de Ocean’s 8 reste assez classique. C’est-à-dire qu’on nous présente les différents personnages qui accompagneront Debbie dans sa quête et on nous présente son objectif.
Ocean’s 8… sans originalité
Niveau scénaristique, ça donne une histoire avec peu de nouveautés. En plus, le film reprend exactement les mêmes codes qu’on est habitué de voir dans les films de cambriolage (avec la petite musique funky). La construction de l’histoire reste quand même divertissante, même si c’est du déjà-vu. Comme les précédents films de la franchise, on se retrouve avec une « surprise » à la fin. Celle-ci est assez exagérée et j’aurais préféré m’en passer. J’étais déjà satisfait avec le dénouement normal (celui du vol du collier). C’est un des aspects auquel je faisais référence en parlant des codes et de la structure narrative.
Une suite à la trilogie des Ocean’s
Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais l’impression que le film Ocean’s 8 se déroulait avant le film de 2001 (2004 et 2007). Ce n’est pas le cas. Je crois que le chiffre a porté confusion. L’histoire se déroule bien après Ocean’s 13 et le 8 est pour les huit membres. À plusieurs moments, le film fait quelques références à la trilogie originelle. Néanmoins, le film se tient tout seul et il n’est pas réellement nécessaire d’avoir vu les trois précédents films.
Une équipe de voleuses
La distribution marche assez bien avec le film. J’avais un peu peur que le film tombe bas comme la refonte de Ghostbuster. Ce n’est pas le cas puisque Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Mindy Kaling, Sarah Paulson, Awkwafina, Rihanna et Helena Bonham Carter forment une bonne équipe où chacune a sa spécialité. Et chacun des personnages est bien utilisé dans le scénario pour leurs compétences.
Néanmoins, je me questionne sur la pertinence de faire un film avec une distribution complètement féminine. Je n’ai rien contre cela, mais en 2018, on n’arrête pas de parler d’égalité et de parité dans la société. Alors, pourquoi faire des films comme celui-ci? Je crois que ça aurait été très intéressant d’avoir une équipe mixte pour ce film.
Ocean’s 8… divertissant, mais sans surprise
Bref, Ocean’s 8 est loin d’être le film de l’année. Il reste quand même un peu divertissant malgré le manque d’originalité et de surprise. Je ne crois pas que ce soit un film essentiel à voir au cinéma. Peut-être le mardi à rabais. Si le film a assez de succès, peut-être aurons-nous un Ocean’s 9 et Ocean’s 10. Si c’est le cas, ça pourrait être amusant d’avoir un mélange entre les deux équipes.