Transformers: Rise of the Beasts

Critique du film Transformers: Rise of the Beasts

Paramount Pictures est de retour avec un autre film dans la franchise Transformers. Le dernier film, Bumblebee, relançait un peu la série avec une préquelle des cinq autres films. Transformers: Rise of the Beasts, c’est la suite de Bumblebee donc la suite d’une préquelle ? Peu importe que vous soyez aussi mélangé que moi ou non, ce n’est pas vraiment nécessaire d’avoir suivi les derniers films de près.

Fiche Technique de Transformers: Rise of the Beasts

Date de Sortie : 9 juin 2023
Réalisateur : Steven Caple Jr.
Scénario : Joby Harold, Darnell Metayer, Josh Peters
Acteurs principaux : Anthony Ramos, Dominique Fishback et Dean Scott Vazquez
Genre :  Action
Durée : 2h07

Transformers: Rise of the Beasts

Une menace qui dévore des planètes

On comprend assez bien le concept après 6 films. Le 7e film nous plonge en 1994, alors que les Autobots font face à une puissante menace qui vient de l’espace. Cette énorme bête qui dévore des planètes se dirige droit sur la Terre. Elle y envoie ses sbires, les Terrorcons, pour récupérer une clé qui lui permettra de traverser l’espace et le temps pour conquérir l’univers.

Cette fois, les Maximals se mettent aussi de la partie avec Optimus Primal à leur tête pour tenter de défendre leur terre d’accueil. Au centre de tout ça, l’humanité est en péril et l’ex-soldat Noah Diaz (Anthony Ramos) va faire la rencontre de Mirage, un Autobot, qui l’invite à prendre part au combat. Avec l’aide de l’archéologue, Elena Wallace (Dominique Fishback), ils donneront tout ce qu’ils ont pour repousser la terrible menace.

Au niveau de l’histoire, on ne réinvente pas la roue ici. Comme il s’agit d’une préquelle, on sait qu’aucun des personnages principaux n’est vraiment à risque. Même lorsqu’une certaine tragédie survient, on sait toujours très bien que c’est temporaire. L’enjeu du film n’est donc jamais élevé ce qui m’a laissé sur mon appétit. Heureusement, l’humour est bien exploité dans les bons moments ce qui sauve le scénario dans son ensemble.

Les Robots-Bêtes à la rescousse !

J’ai grandi avec Beast Wars, alors j’avais très hâte de les voir débarquer dans Transformers. Je dirais que c’est une belle réussite d’abord à cause de leur design qui s’agence à celui des Autobots. Dans la série animée des années 90, ils ne ressemblaient pas tant à des robots contrairement à maintenant. Ce qui aide aussi, c’est que les effets spéciaux étaient assez bons. Il y a juste un petit segment de quelques secondes où j’ai trouvé que le rendu d’Optimus Primal ressortait étrangement sur le reste du décor. En plus, Ron Perlman a une voix parfaite pour le personnage. Pour le reste, c’était excellent.

Dans l’équipe des Maximals, j’étais bien content de retrouver certains de mes préférés comme Rhinox et Cheetor. Airazor n’a peut-être jamais été dans mes favoris, mais Michelle Yeoh a fait du bon boulot pour lui prêter sa voix. Ce que j’ai trouvé dommage c’est que certains de ceux que j’adorais ont dû passer leur tour pour ce film. J’étais un fan des dinosaures plus jeune donc j’avais ma petite figurine de Dinobot, j’aurais donc aimé le voir tout comme Tigatron. Même l’absence de Rattrap m’a paru bizarre, bien qu’il n’était pas dans ceux que j’affectionnais le plus. J’imagine que ce n’est que partie remise pour le prochain film.

Sinon, toujours au niveau des effets spéciaux, je trouve que les différentes transformations des Autobots et des Maximals sont très bien faites. La fluidité est presque déconcertante et j’ai particulièrement aimé celles de la bataille finale. En ce qui concerne les méchants, ils ont le bon look aussi et même leurs voix sont à point. Peter Dinklage, qui fait la voix de Scourge l’ennemi principal, s’est donné beaucoup plus que son personnage dans Destiny.

Anthony Ramos et Dominique Fishback forment un bon duo

Je ne connaissais pas bien les deux acteurs principaux du film. Ma conjointe se souvenait d’Anthony Ramos dans Hamilton et elle l’avait bien aimé. Je l’ai aussi trouvé très bon dans son rôle. Il vit une sorte de dualité ou il veut tout faire pour protéger son frère et la planète. En même temps, il veut aussi aider son nouvel ami Mirage à retrouver leur chemin vers leur maison. Ce n’est pas facile de prendre des décisions comme la survie de l’un pourrait compromettre celle de l’autre. Il joue bien le personnage déchiré. En plus, il a une bonne chimie avec Mirage ce qui est impressionnant entre robot et humain.

Dominique Fishback reproduit bien le mélange particulier entre une fine archéologue et une femme hyper courageuse. Elle n’hésite jamais à foncer et elle respecte ses principes. Je l’ai trouvé très bonne à tenir tête à sa boss. Bref, le personnage de Noah n’aurait jamais avancé sans elle. C’est loin d’être un personnage sans défense. Au contraire, c’est une pièce maîtresse du casse-tête.

Quand Montréal devient New York

Le New York de 1994 a peut-être un air de déjà vu pour certains montréalais. Pour ma part, c’était difficile de ne pas reconnaître mon propre lieu de travail, la place Ville-Marie, que Noah visite dans la première partie du film. Un gros segment a été tourné en sol québécois et je pense que la ville fait bonne figure.

Par contre, les grands plans filmés de haut dans les séquences au Pérou sont vraiment de toute beauté. Ceux-ci mettent bien de l’avant toute l’architecture inca qui est vraiment superbe dans la deuxième moitié du film. C’était impressionnant de voir les combats de robots avec cette vue en arrière-plan. On avait effectivement l’impression que les bêtes étaient à leur place pour un moment.

Il y a peut-être juste la dernière séquence qui était fade un peu au niveau du décor. C’est sûr que l’accent devait être sur les infrastructures des robots, mais j’ai moins apprécié. En plus, c’est à ce moment que je trouvais que le film s’étirait un peu trop. Je pense qu’on aurait facilement pu couper une séquence de combat pour mieux équilibrer l’expérience de visionnement.

Je veux aussi souligner que le choix de la musique est parfait pour une audience qui a grandi dans les années 90. C’est effectivement le public cible qui a connu les meilleures années des Transformers et c’est aussi l’époque explorée ici. Il n’y a rien qui va me faire bouger comme Wu-Tang ou comme Notorious B.I.G. Bravo, pour ces choix, même si ce n’est pas ce qui va attirer le nouveau public.

Verdict sur Transformers: Rise of the Beasts

Pour conclure, ce n’est pas un film qui va passer à l’histoire, mais il a quand même su raviver ma flamme pour la série. Je m’étais complètement endormi pendant Transformers: Age of Extinction et je n’avais pas eu le courage de continuer avec Bumblebee. Maintenant, j’ai bien l’intention de lui donner une chance et la suite sera sur mon radar. Par contre, avec tous les choix au cinéma en ce moment, je ne pense pas que j’aurais retenu Transformers: Rise of the Beasts. Mes choix de soirées sont plus limités comme nouveau parent, mais ça pourrait être un bon petit divertissement sur une plateforme de streaming.

Transformers: Rise of the Beasts
Critique du film Transformers: Rise of the Beasts
La réalisation
7.5
Le scénario
5
Le jeu des acteurs
7
Les effets spéciaux
8.5
Le plaisir durant l'écoute
6
6.8