Les jumeaux Kyle et Peter Reynolds apprennent lors du mariage de leur mère que leur père n’est pas mort et n’est pas celui qu’ils croient. Ils partent dans une quête afin de trouver qui est leur vrai père. Dans leur voyage aux quatre coins des États-Unis, ils apprennent que leur mère n’est pas celle qu’ils pensaient. Kyle et Peter découvrent qu’elle a eu une jeunesse excentrique où elle a couché avec plusieurs hommes riches qui pourraient être leur père.
Fiche technique
- Titre original : Father Figures
- Date de sortie : 22 décembre 2017 (Canada) | XX (France)
- Réalisé par : Lawrence Sher
- Scénario par : Justin Malen
- Acteurs : Owen Wilson, Ed Helms, J. K. Simmons, Katt Williams, Terry Bradshaw, Ving Rhames, Harry Shearer, June Squibb, Christopher Walken, Glenn Close
- Distributeur : Warner Bros. Pictures
- Genre : Comédie
- Durée : 113 min
- Pays d’origine : États-Unis
- Langue : Anglais (aussi en français)
Dès la première scène, on comprend tout de suite dans quel genre d’humour le film Father Figures va nous amener. C’est des blagues immatures, niaiseuses et surtout sexuelles. (Peter est un médecin qui est gastroentérologue et il examine le derrière d’un homme. Et une suite de blagues de sexe déferlent.) Mais, il n’y a rien de mauvais goût. Parfois, c’est assez prévisible comme humour. Cependant, ça n’empêche pas que c’est un film amusant et divertissant.
L’histoire de Father Figures
Comme les blagues, l’histoire devient rapidement prévisible puisque le style narratif joue sur la répétition. À plusieurs moments, les deux personnages principaux pensent avoir enfin trouvé la vérité. Mais sans surprise, ce n’est pas la bonne personne. Ils se retrouvent dans une relation amour père-fils et tout se brise. Et plus le film avance, plus les nouveaux personnages deviennent prévisibles dans le scénario comme la fille avec qui Peter a un coup d’un soir. On pouvait voir de loin dans quelle direction l’histoire s’en allait.
Cette quête identitaire n’est qu’un prétexte pour réunir deux frères très différents. Leur relation passe par toutes les grandes étapes, soit un sentiment d’incompréhension entre les deux qui se transformera en chicane puis en bataille et bien sûr, ils se réconcilieront après avoir jeté leurs dévolus. Tout ça renforce ce sentiment de déjà-vu au scénario et de redondance.
Les personnages
Les personnages sont assez colorés et diversifiés. Peter (Ed Helms) est le père monoparental qui n’a pas une bonne image de père et qui est un peu « loser ». Kyle (Owen Wilson) est excentrique, c’est le gars qui a toujours tout eu plus facilement. Ces deux personnalités bien différentes viennent en fin de compte bien se compléter dans le déroulement de l’histoire. Les deux acteurs principaux offrent une bonne performance pour ce genre de film. Par contre, j’ai moins aimé le manque d’air de famille entre les deux personnages. Glenn Close projette ce côté d’une bonne mère, mais c’est assez amusant de voir les deux jumeaux découvrir ce que leur mère a fait dans sa jeunesse avec des descriptions assez graphiques. Les potentiels candidats au rôle de père sont eux aussi uniques dans leur style et leur performance est correcte.
Bref, Father Figures a une histoire un peu redondante, mais ça reste que l’histoire est drôle et elle remplit son mandat. C’est-à-dire nous faire rire aux éclats. Le film est un bon divertissement, mais je ne crois pas que ça vaut la peine de payer si cher un ou des billets de cinéma.