Disponible à la base sur iOS et Android, Construction Simulator 3 se dote d’une édition sur console afin de permettre aux joueurs d’être un entrepreneur dans le confort de son foyer. Celle-ci est disponible depuis quelques jours sur Xbox One, Switch et PS4 et propose le contenu initial avec bien entendu quelques améliorations. Voici notre test complet de la version Xbox One !
Fiche technique
- Date de sortie : 7 avril 2020
- Style : Simulation
- Classement ESRB / PEGI : ESRB E / PEGI 3+
- Développeur : weltenbauer. SE
- Éditeur : astragon Entertainment GmbH
- Langue d’exploitation : Offert en français
- Disponible sur PS4, Switch, iOS et Android
- Testé sur Xbox One
- Prix lors du test : 18,99 $ CA / 14,99 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
Gérer votre propre entreprise
Dans Construction Simulator 3, le joueur crée sa propre entreprise de construction afin d’effectuer de nombreux contrats dans la ville de Neustein diviser en trois quartiers différents soit le village où vous avez établi votre entreprise, une vaste zone industrielle et une ville moderne. Au total, le titre propose environ 70 contrats uniques permettant d’accumuler de l’argent et d’améliorer notre entreprise. Au départ si les demandes des clients ressemblent plutôt à des missions de livraison, on peut rapidement participer à des tâches plus importantes telles que la rénovation des routes de la ville, l’aménagement paysagers ou encore la construction d’un toit. La diversité est bel et bien présente et offre une expérience renouvelée au fil de l’amélioration de notre entreprise même si, à la longue, on a l’impression d’avoir fait assez rapidement le tour.
Une jouabilité adaptée
Bien entendu, la version console de ce Construction Simulator 3 propose une jouabilité adaptée pour les manettes. À l’aide des différentes touches et stick analogique, le joueur peut contrôler l’ensemble des fonctions des véhicules disponibles dans ce titre. Après avoir complété le didacticiel, vous êtes libres de compléter les contrats que vous souhaitez. Si au départ, j’ai trouvé les touches un peu mélangeantes surtout au niveau de la gestion de la caméra, on s’habitue assez rapidement et on devient de plus en plus à l’aise. On peut, donc, effectuer de nombreuses missions nécessitant de la précision sans être trop frustré. Selon moi, il n’y a que lorsque que l’on tente de creuser ou encore de niveler le terrain que tout cela devient beaucoup plus difficile. Malgré la possibilité d’utiliser une grille pour connaître la profondeur des sols, on ne comprend pas toujours quoi faire ni si le terrain est nivelé correctement. J’ai rapidement utilisé la fonction qui permet de soustraire certaine tâche de nos contrats, sans récolter des récompenses, afin de compléter ce genre de manœuvre.
Des véhicules et des marques
L’un des points forts ce de Construction Simulator 3 est l’intégration de plus de 50 véhicules différents provenant de 14 marques réelles. Que ce soit la pelle hydraulique compacte E55, la chargeuse à chaîne compacte T590 de Bobcat ou même la grue à tour Liebherr 150 EC-B 8, le titre comprend les machines BOMAG ou WIRTGEN GmbH, VÖGELE AG, HAMM AG et bien plus encore. Même si je ne suis pas un très grand connaisseur de ces véhicules ni sans doute le public cible, je suis persuadé que c’est un aspect qui peut plaire à de nombreux joueurs. J’ai pris un réel plaisir à acheter les différentes machines au fur et à mesure de mon aventure, et même à les conduire. Pour les plus paresseux, sachez qu’il est possible de se téléporter avec les véhicules que l’on souhaite pour quelques dollars. Même si on retire une certaine portion de plaisir. Attention néanmoins à la sécurité routière si vous n’avez pas désactivé la fonction au départ dans les options de la partie, vous devez respecter les feux rouges et éviter les accidents.
Un système de progression
Construction Simulator 3 propose aussi un arbre de compétence permettant d’améliorer notre personnage et notre entreprise afin d’obtenir des rabais lors de l’achat des matériaux ou encore la possibilité de réduire considérablement l’usure de nos véhicules. À la fin de chaque contrat complété, nous remportons des points d’expériences qui permettent d’atteindre un nouveau niveau. C’est lorsque que l’on atteint un nouvel échelon que nous avons la possibilité d’ajouter des attributs à notre personnage ou notre entreprise. De mon côté, je n’ai pas ressenti que cet arbre de compétence est un réel ajout au titre, car les améliorations ne sont pas une nécessité en soi. J’ai plus l’impression que cette fonctionnalité a été ajoutée pour augmenter la durée de vie globale.
Des différences avec la version mobile
Bien entendu, les développeurs du studio weltenbauer. SE ne proposent pas la même expérience sur l’édition console de Construction Simulator 3 que sur mobile. Tout d’abord, il y a bien sûr l’aspect visuel en général qui est de meilleure qualité sur console. Il faut savoir que sans être totalement exceptionnel, le titre est quand même beau visuellement. De mon côté, je trouve simplement qu’il manque de finition sur certaines textures et qu’il manque d’objets et de points d’intérêts dans l’environnement. Si ce n’est pas ultra essentiel dans ce type de jeu, je trouve néanmoins que la ville semble un peu vide à plusieurs moments. Il faut savoir également (autant sur la version console que mobile) qu’il est désormais possible d’utiliser la caméra interne des véhicules. Le tout ajoute de l’immersion à notre aventure et permet aussi d’éviter certaines frustrations reliées à la gestion de la caméra extérieure.
Conclusion
Malgré son nom qui peut faire peur à de nombreux joueurs, notamment, ceux ayant déjà joué ont des titres de simulation un peu étrange, Construction Simulator 3 est sans doute la meilleure offre pour ceux souhaitant s’amuser avec de grosses machines. Le titre propose plusieurs types de rénovations et de constructions variés tout en intégrant de vraie marque que les experts reconnaîtront. Certes, il n’est pas le plus beau visuellement et ne deviendra pas l’expérience de l’année, mais le titre peut notamment se faire une place sur consoles qui n’ont pas toujours la chance d’avoir des jeux de simulations de qualité.