Auparavant, les consoles de jeux vidéo se limitaient aux trois grands, c’est-à-dire Microsoft, Nintendo et Sony. D’autres compagnies ont tenté le coup, sans rencontrer le même succès.
Toutefois, cette réalité est sur le point de changer avec l’arrivée d’une compétition diversifiée sur le marché. Nous savons que Steam prépare une solution de salon avec ses puissantes Steam Machines, Ouya a défrayé les manchettes plus tôt en 2013, autrement dit le portrait de l’industrie n’est plus aussi simple à dessiner qu’il ne l’a déjà été.
Présente au salon Consumer Electronics Show (CES) 2014, la compagnie chinoise Huawei Technologies a dévoilé sa propre console de format miniature, la Huawei Tron, compatible avec les jeux Android. D’ailleurs, la machine utilise la version 4.2.3 du système d’exploitation. Comparativement à la console Ouya, sa plus proche compétitrice, la Huawei Tron est munie du processeur mobile Tegra 4 à quatre cœurs de Nvidia, soit une génération plus avancée que le Tegra 3 intégré à l’Ouya.
Huawei Tron : une machine petite mais costaude
Si ni le nom de la Huawei Tron ni son design cylindrique n’inspirent confiance il faut l’avouer, ce sont plutôt ses pièces qui dicteront son avenir. Outre le processeur graphique décrit plus haut, la console proposera un espace disque de 32 gigaoctets et d’un emplacement micro-SD pour étendre l’espace. La console a également un port éthernet, le Bluetooth, le WiFi à la dernière norme 802.11ac ainsi qu’un port USB 3.0.
La manette de jeu, quant à elle, ressemble drôlement à celle de la Xbox 360 qui aurait eu un enfant avec celle de Steam Machines; une croix multidirectionnelle, deux sticks analogiques, des boutons à droite, des gâchettes et un pavé tactile circulaire qui prend beaucoup d’espace.
Selon les premières informations connues, Huawei compte vendre sa console 120 $. Ce prix est très compétitif, mais il se heurte aux mêmes problèmes que l’Ouya, soit le manque flagrant de jeux de qualité sur la plate-forme.
À ce sujet, la Huawei Tron ne vise pas à révolutionner le marché américain, loin de là : ses créateurs visent d’abord le marché chinois, largement inexploité en la matière. Coïncidence ou non, le pays vient tout juste de lever l’embargo qui pesait contre l’importation de jeux vidéo dans ses frontières.