Il n’y a que Nintendo pour nous offrir des expériences uniques amusantes comme Big Brain Academy: Brain vs. Brain. Le jeu qu’on a testé il y a quelques semaines n’est vraiment pas piqué des vers et il a su tater mon côté compétitif tout en servant d’entraînement au cerveau. Pour souligner sa sortie, Nintendo a choisi une ambassadrice de choix : Stéphanie Miss Harvey avec qui on s’est entretenu.
Anthony : Nintendo arrive souvent avec des jeux qui sortent de l’ordinaire, comment trouves-tu Big Brain Academy jusqu’à maintenant et est-ce que c’est le genre d’expérience qui vient chercher ton côté compétitif ?
Stéphanie : Il faut d’abord savoir que je suis en amour avec les jeux Nintendo. Même si le jeu s’addresse aux familles et aux joueurs de tous les âges, c’est sûr qu’il vient chercher mon côté compétitif. Par exemple, tout à l’heure, on va s’affronter et moi je veux gagner. C’est de la saine compétition, ce sont des p’tits jeux fun qui sont tellement courts, tellement agréables et on peut les réessayer tellement rapidement avec 60 secondes par jeux. Même pour les gens vraiment intenses et compétitifs, ça devient le fun très rapidement parce que tu peux vite réessayer et te reprendre. Ce qui est vraiment amusant, c’est que c’est pour la famille et ajuster le niveau de difficulté. Si tu as des enfants, tu peux mettre ça difficile pour toi et facile pour l’enfant. Il y a une belle granularité à ce niveau.
Anthony : Quel genre de parallèle on peut faire entre Big Brain Academy et les eSports ?
Stéphanie : Quand tu veux expliquer à des gens qui ne comprennent par les eSports comme des parents, un jeu comme Big Brain Academy: Brain vs. Brain est une bonne porte d’entrée pour montrer que la compétition saine ça existe. Il peut y avoir des choses vraiment intéressantes dans le jeu vidéo compétitif. L’incompréhension du eSports apporte un côté très négatif dans sa considération d’être vu comme un sport. On peut développer de bonnes habitudes avec un jeu comme Big Brain Academy c’est-à-dire jouer par petites doses, le jeu te donne régulièrement des pauses, tu peux intégrer quelques parties facilement dans ton quotidien. Ce sont aussi des jeux qui font aller tes méninges et qui te permettent de tester ton cerveau entre amis et famille. Faire un grind de 10 heures de suite de jeu vidéo, personne ne va te dire que c’est positif et on est loin de là ici. Moi je prône pour de saines habitudes de vie, du positif et Big Brain Academy ça te donne les premiers pas pour voir c’est quoi jouer à un jeu vidéo dans un espace safe.
Anthony : Le fait que tu peux pratiquer 5 catégories d’exercices de cerveau dans Big Brain Academy: Brain vs. Brain, est-ce que tu penses que ça pourrait développer les réflexes d’un joueur professionnel ?
Stéphanie : Moi j’ai toujours dit que si tu fais juste jouer ton jeu vidéo de compétition, c’est pas bien. Oui un athlète au hockey doit se pratiquer à faire des tirs au filet, mais ça ne va pas s’arrêter là. Il va faire des analyses vidéo, s’entraîner aux gyms et pleins d’autres jours autour du sport. Je crois que c’est important de briser tes activités quotidiennes et aller faire ce genre d’exercices pour remonter ton oxygène au cerveau. Tu veux rajouter d’autres éléments à ta routine au quotidien.
Anthony : Big Brain Academy: Brain vs. Brain est un jeu qui s’ajuste selon l’âge, est-ce que tu penses que d’avancer en âge ça vient user tes réflexes en jeux vidéo ?
Stéphanie : Moi je ne pense pas. Il va toujours y avoir un petit impact, mais ce qui est plus dur dans les eSports, c’est de faire des sacrifices pour rester à un haut niveau. Penses à un athlète professionnel comme Tom Brady ou Federer et tous les sacrifices qu’ils ont fait. Tu es prêt à le faire 10 ans ou 20 ans, mais est-ce que tu veux faire ces sacrifices complètement fous pendant 50 ans. Toute ta priorité est ton training, alors il n’y a pas grand chose d’autre autour. Je dirais que c’est sûr qu’il y a un petit edge, mais ça se comp ense par l’expérience et les connaissances générales. Pour moi, c’est une question de sacrifices qui fait en sorte que les joueurs de eSports sont capables de rester jeunes. Le nombre d’heures de sacrifices que la personne plus vieille doit mettre en jeu est beaucoup plus simple jeune que disons moi à 35 ans aujourd’hui je ne serai pas capable de faire ce que j’ai fait dans la vingtaine.
Anthony : Comment trouves-tu que le Québec se porte au niveau du eSports, est-ce qu’on suit le reste de l’Amérique du Nord ?
Stéphanie : Je pense qu’on était très bien avant la pandémie. Mais je pense que la pause imposée a fait très mal aux eSports au Québec. Le fait de pouvoir se regrouper pour des événements, ça va prendre un peu de temps avant de revenir à la normal. Heureusement, on a des jeux comme Big Brain Academy: Brain vs. Brain qui offre des modes multijoueurs comme le party mode qui nous permettent de se retrouver en famille. Mon chum a fait un LAN en fin de semaine et on a joué à Big Brain et tout le monde voulait savoir c’était quoi ce jeu. Alors, le eSport a reculé à cause de la pandémie, bien que les joueurs ont continué d’avancer. Malheureusement, quand notre talent local devient bon, il s’exode. Un jeu comme Big Brain Academy arrive à un bon moment comme on devrait pouvoir se retrouver à Noël.
On remercie Stéphanie alias MissHarvey pour l’entrevue et on vous invite à retrouver notre test complet du jeu par ici.