L’atmosphère cyberpunk est très populaire de nos jours. On n’a qu’à penser au récent Cloudpunk testé par Kevin Cormier. Qu’est-ce qui fait qu’un jeu de ce type est une réussite ? L’environnement futuriste, la musique techno et l’abondance d’effets de lumières. Ghostrunner inclut tous ces aspects. Lors de mes essais, je ne voyais pas le temps passer. Voici donc mon test du plus récent jeu de parkour disponible.
Fiche technique de Ghostrunner
- Date de sortie : 27 Octobre
- Style : Parkour, Cyberpunk
- Classement ESRB / PEGI : ESRB M 17/ PEGI 16
- Développeur : Splipgate Ironworks, 3D Realms, One More Level
- Éditeur : 505 games, All In! Games
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Disponible sur Xbox Series / Xbox One, PS5 / PS4, Nintendo Switch et PC
- Testé sur Xbox Series X
- Prix lors du test : 39,99$ CAD / 29,99 €
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
L’histoire
Sabre à la main, vous êtes devant un environnement qui témoigne de la détresse de ses habitants. Au fur et à mesure que vous avancez, vous comprenez des bribes de votre passé. Quels secrets sont cachés au sein de ce spectacle désolant ?
Vous en apprendrez un peu plus sur vous rapidement. Le jeu tient sur quelques heures. L’introduction m’a pris environ 1h15 à faire. Fait à noter, l’intelligence artificielle qui nous accompagne me fait penser à Jarvis avec Iron Man, mais avec un côté plus sombre comme celle de Doom Eternal.
Vous devrez grimper la tour du Dharma. Vous apercevrez rapidement qu’on vous attend. Dès le départ, on prend soin de vos enseigner les techniques essentielles à votre survie. Que ce soit la maîtrise du sabre, les esquives ou les glissades, vous devrez prendre le temps d’écouter les précieux conseils de vos alliés.
Le style cyberpunk
Avec les technologies actuelles, les effets de lumières permettent à Ghostrunner de se démarquer dans les jeux de son genre. Pour y avoir joué autant sur Xbox One S et sur Series X, c’est magnifique. Autant mon casque d’écoute vibrait au rythme de la musique techno, autant ma télévision me donnait un rendu incroyable des scènes de Ghostrunner.
Comme Doom Eternal me donnait un rush d’adrénaline, Ghostrunner le fait tout autant. Entre le parkour, les assassinats planifiés et les sauts complexes, vous devrez faire un sans-faute. On sent l’influence du style sombre et futuriste à chaque étape. Que ce soit par la narration ou les éléments futuristes intégrés par-ci par-là, Ghostrunner nous offre une atmosphère cybernétique efficace.
La jouabilité
On va se le dire, Ghostrunner est très difficile. Il faut maîtriser la combinaison de boutons et de réflexes assez rapidement pour en tirer du plaisir. Est-ce que c’est tout de même accessible ? Oui. Vous allez vous tromper souvent et mourir régulièrement. C’est ce qui rend ce genre de jeu gratifiant, gagner malgré les défis.
Par exemple, après trois ou quatre courses sur les murs, vous devrez agripper un crochet au plafond et rapidement éliminer l’ennemi qui se dresse devant vous. Vous échouez ? Vous recommencer. Pas de barre de vie, un coup et c’est fatal.
Là où c’est très intéressant, c’est lorsqu’on prend le temps d’évaluer nos options et de tenter de nouvelles stratégies. C’est des essais et des erreurs, mais on finit par trouver le bon parcours et on réussit. Je vous recommande également de jouer avec un casque d’écoute, les effets sonores rendent l’expérience encore plus immersive.
Verdict
Ghostrunner est un jeu der parkour atypique. Mélangeant le style cyberpunk avec le parkour de Doom Eternal, on obtient un titre qui a beaucoup de potentiel. Néanmoins, sa grande difficulté va freiner l’élan de plusieurs joueurs. Si vous êtes patient et que ça ne vous dérange pas, je vous le recommande. Sinon, passez votre tour. L’ambiance est unique et vous permettra de vous sentir comme un guerrier ultra sonique. Le prix est juste pour l’expérience fournie.