1971 Project Helios : tout simplement glacial

J’aime les jeux de stratégie. Malgré mon manque de talent évident, je persévère et arrive habituellement à mes fins. Mais il y a de ces jeux qui, pour une raison que j’ignore, semble complètement incompréhensible pour moi. Pourtant, la prémisse est souvent intéressante et m’incite à y jouer. Puis, finalement, la déception est au rendez-vous et je passe à autre chose. Heureusement, ce n’est pas le cas pour tous les jeux de ce genre précis. Des Fire Emblem, X-COM et Mario Rabbids m’ont fait apprécié le genre grâce à leurs qualités. 1971 Project Helios, du studio Reco Technology, aura-t-il le même impact que ces derniers? Ou il vaut mieux passer son chemin? La réponse dans notre test!

Fiche technique de 1971 Project Helios

  • Date de sortie : 9 juin 2020
  • Style : Stratégie
  • Classement ESRB / PEGI ESRB T / PEGI 16
  • Développeur : Reco Technology
  • Éditeur : Reco Technology
  • Langue d’exploitation : offert en français et anglais
  • Disponible sur PC, PS4, Xbox One et Switch
  • Testé sur Nintendo Switch
  • Prix lors du test : 49,99 $ CA / 39,99 €
  • Site officiel
  • Version numérique envoyée par l’éditeur

Le froid sybérien

Dans Project Helios, on incarne un groupe de soldats, huit pour être plus précis, qui sont à la recherche d’un docteur, Margaret Blythe. La raison? Nous sommes dans un monde post-apocalyptique où la température glaciale a pris le dessus. Les ressources se font rares. Mais l’espoir reste dans la lueur des yeux humains du groupe. Pourquoi? Parce que la trouvaille de Fulgor, un produit révolutionnaire pourrait sauver l’humanité de son terrible avenir. Pour se faire, on doit se déplacer en équipe et malgré cela, on pourrait bien perdre la bataille.

Parce que voyez-vous, Project Helios est blanc. Très blanc. On comprends rapidement le concept d’être dans un univers où la couleur blanche prend le contrôle mais à un certain moment, trop c’est trop. Les personnages s’y perdent très rapidement, ce qui fait en sorte que l’on perd rapidement le contrôle de nos actions. Pas perdre à proprement parler mais on à l’impression de mal placer nos protagonistes sur l’environnement de jeu. Et lorsque nous sommes dans des phases intérieures, ce n’est pas vraiment mieux, le grisâtre des personnages se confond parfaitement avec les établissements brunâtre. Bref, on a un réel problème ici.

1971 Project Helios mecanique

Comme si c’était pas assez…

Donc on vient de soulever un problème du jeu. Si seulement ce n’était que cela, peut-être que nous serions en mesure de pardonner aux développeurs. Malheureusement, ce n’est que le début de nos soucis. Voyons-vous, le jeu est un tantinet trop difficile. En raison de l’intelligence artificielle du jeu, on fruste plus souvent qu’autrement. Le jeu ne nous pardonne pas la moindre erreur et même lorsque l’on croit avoir réaliser la stratégie nécessaire pour l’emporter, ce n’est pas suffisant. Le jeu nous force à utiliser les particularités de chacun de nos personnages et bien que cela soit apprécié, on s’enrage après notre quatrième ou cinquième morts dans le même combat.

Comme je l’ai dit plus tôt, chacun des personnages se joue différent, ce qui est grandement apprécié. Certains ont des armes à jeu, d’autres des armes létales, bref, une bonne diversité. Le positionnement de chacun devient donc primordial en raison des ennemis et de leurs possibles actions. Et même encore là, on se retrouve souvent coincé contre notre gré. Mais ce qui est encore plus frustrant c’est qu’avant le troisième chapitre, il n’est pas possible de réanimer nos camarades. Un mort? Recommence la phase de combat. Et ce, peut importe lequel. Donc si vous êtes assez persévérant, le jeu devient moins pénible, je vous le garantie. Encore faut-il se rendre là.

1971 Project Helios jeu

Et la cerise sur le gâteau

Bon, on a beau tenter de trouver du positif, cet élément est plus ardu à apprécié lorsque mal accompli. Je parle ici de la bande sonore. Avec une musique style électro qui, en toute honnêteté, n’a absolument aucun rythme et répétitif, à la limite agressant. Oui, j’ai bien utilisé le mot agressant. La raison principale vient peut-être d’un point mentionné plus haut, soit la difficulté en début de partie. Parce que vous pouvez imaginer si une musique qui vous semble déjà agressive d’emblée peut rentrer dans la peau lorsqu’elle est entendue à répétition. C’est peut-être juste moi aussi, qui sait? Mais je vous mets au défi de vous y essayer et de me revenir en disant que cela n’était pas un problème pour vous. J’en doute.

1871 Project Helios

Verdict de 1971 Project Helios

Le projet semblait intéressant. Le résultat final l’est beaucoup moins. Pour toutes les raisons mentionnées, ce jeu mérite aucunement que vous vous y attardez. Même pour les plus grands amateurs du genre, je leur conseille de se refaire une partie de leur jeu préféré plutôt que d’en faire l’essai. Oui, à ce point. Dommage. Très dommage.

1971 Project Helios : tout simplement glacial
"1971 Project Helios était une bonne idée sur papier. Monde post-apocalyptique, jeu de stratégie, personnages variées, tout pour réussir. Mais malheureusement, l'exécution finale est malhabile et frustrant. Il y a de ces jeux qu'il vaut mieux éviter. Il en fait malheureusement partie. "
4.5