Qui n’a jamais rêvé d’être une abeille ? Bon, il est vrai que de poser cette question sans aucun contexte, c’est un tout petit peu étrange. Ce que je voulais dire par là c’est que les jeux de simulation sont de plus en plus variés et que chaque année, on retrouve quelques pépites parmi cette catégorie bien particulière. Aujourd’hui, il est assez facile de devenir tout ce que l’on veut dans le monde vidéoludique que ce soit un policier, un criminel, un chef de chantier ou même une chèvre. C’est à ce moment, sans doute, que les développeurs du studio indépendant VARSAV Game Studios S.A ont imaginé leur jeu : Bee Simulator. Comme son nom l’indique, il s’agit ici d’une expérience misant sur l’immersion d’être une petite abeille. Est-ce que le titre se fera rapidement oublier et deviendra une blague plutôt qu’un jeu sur lequel on s’amuse ? Notre réponse dans ce test complet !
Fiche Technique
- Date de sortie : 14 novembre 2019
- Style : Aventure et Simulation
- Classement ESRB / PEGI : E / 3
- Développeur : VARSAV Game Studios S.A
- Éditeur : Bigben Interactive
- Langue d’exploitation : Disponible en français
- Disponible sur PC, PS4, Xbox One et Nintendo Switch
- Testé sur PC
- Prix lors du test : 49,99 $ / 39,99 €
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
Une jeune abeille
Dès le début de notre aventure, nous incarnons une jeune abeille qui vient tout juste de commencer sa vie au sein de la ruche. Après avoir choisi notre nom, nous devons rencontrer la reine afin que celle-ci nous attribue un rôle. En effet, chaque membre de la colonie doit accomplir ses tâches pour que la ruche puisse survivre à l’hiver. En tant que nouvelle ouvrière, notre rôle à nous est de parcourir les alentours et de ramasser du pollen. C’est ainsi que débute l’aventure de Bee Simulator. Par la suite, plusieurs péripéties ont été planifiées par les développeurs pour diversifier un peu l’histoire. Néanmoins, le scénario total peut facilement se terminer en 3/4 heures. Pourtant, le jeu est entièrement doublé en français et je me dois de lever mon chapeau aux développeurs, car il s’agit d’un fait très rare pour les petits studios. J’aurai tout de même apprécié une plus longue histoire afin de m’immerger beaucoup plus longtemps. Surtout que l’aspect rejouabilité est pratiquement inexistant et sans intérêt.
Des missions et encore des missions
La majorité du mode principal consiste à récolter du pollen pour ensuite le déposer à la ruche et recommencer. Quelques fois, on débloque des missions un peu différentes comme des courses, des combats ou encore de la danse. Le tout est bien entendu entremêlé de petite cinématique. Avant, pendant ou après les missions principales, il est aussi possible de compléter des défis de récolte, de course, de combat ou de danse. Vous l’avez sans doute déjà compris, mais le tout demeure très répétitif. On a la sensation de faire pratiquement toujours la même chose. Si le monde semi-ouvert offre plusieurs alternatives, la plupart des missions et du pollen que l’on doit récolter se situe à quelques mètres de la ruche. On ressent, donc, rarement le besoin de s’éloigner. Tel que mentionné un peu plus haut, le mode campagne étant très court, j’aurai souhaité pouvoir prolonger l’expérience avec les défis, mais ces derniers sont très répétitif.
Être toute petite et rapide
Étant une jeune abeille dans Bee Simulator, nous sommes donc assez petites. Les développeurs ont d’ailleurs bien fait ressentir ce sentiment d’être minuscule en proposant des environnements, des animaux, des plantes et plusieurs autres objets, bien plus gros que nous. La vitesse est également de la partie avec des mouvements très rapide que ce soit à la souris et à la manette, mais aussi avec des effets de flou de mouvement autour de notre abeille plus nous allons vite. En terme de jouabilité, Bee Simulator est assez facile à manier. Nous pouvons aller de haut en bas ainsi que de droite à gauche. Il n’y a que lorsque l’on va à grande vitesse que l’on perd de la maniabilité, mais ce n’est vraiment pas dérangeant. J’ai été très surpris par cette fluidité qui aide grandement à apprécier le titre.
Une abeille à son image
En plus de contrôler notre abeille, Bee Simulator offre aussi la possibilité d’obtenir des chapeaux et des costumes pour personnaliser sa petite créature en à son image. Les objets de personnalisation peuvent être déverrouillés avec vos points de compétence, obtenus lors de vos récoltes de pollen, ou encore en accomplissant certains objectifs dans les missions principales et annexes. Sans être le point le plus important du jeu, cette fonctionnalité apporte un peu d’humour à l’histoire.
Une mission avant tout éducative
Sans risquer de me tromper, je peux affirmer que le but principal de Bee Simulator est avant tout éducatif. En effet, avant même d’accéder au menu pour la première fois les développeurs proposent une animation expliquant l’importance des abeilles ainsi que l’enjeu actuel les concernant. Jouant un rôle très important pour notre écosystème, la campagne principale et l’enrobage du jeu mettent de l’avant ces petites créatures à deux couleurs. De plus, l’un des objectifs secondaires est de compléter l’encyclopédie de ce monde semi-ouvert. Pour ce faire, il suffit de croiser les animaux pour les ajouter dans notre petit livre. Par la suite, on peut en apprendre beaucoup sur leur comportement et leur utilité au sein de la grande chaîne animale.
Conclusion
Bee Simulator demeure un projet de petite envergure souhaitant offrir une expérience vidéoludique amusante tout en essayant de conscientiser les joueurs de tout âge à l’importance des abeilles dans notre écosystème. Il est vrai que la très courte durée et le sentiment de répétition qui s’installe ne permettent pas au jeu de classer au haut du tableau. Sans oublier le mode coopératif local qui est pratiquement sans intérêt. Néanmoins, si vous êtes à la recherche d’une expérience un peu différente, Bee Simulator est un peut-être un bon choix.