Shanxi 2001, Qiao, une femme qui ne se laisse pas marché sur la tête, et Guo Bin, un petit bandit de la région, vivent un amour fort. Mais, tout s’écroule après que Qiao protège Bin d’aller en prison pour possession d’une arme à feu illégale. 5 ans se sont écoulés… Bin est passé à autre chose même si Qiao est toujours amoureuse de lui.
Fiche technique
- Titre original : 江湖儿女 (jiānghú érnǚ)
- Date de sortie : 21 septembre 2018 (Chine) | 5 octobre 2018 (FNC)
- Réalisé par : Jia Zhang-Ke
- Scénario par : Jia Zhang-Ke
- Acteurs : Zhao Tao, Liao Fan, Zheng Xu
- Genre : Drame, Romance
- Durée : 141 min
- Pays d’origine : Chine, France
- Langue : Mandarin (sous-titre en anglais)
- FNC 2018 : https://nouveaucinema.ca/fr/films/ash-is-purest-white
Ash Is Purest White a été présenté dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma le :
- 5 octobre au Cinéma du Musée
Dans le film Ash Is Purest White, le réalisateur et cinéaste Jia Zhang-Ke brosse le portrait sur deux décennies d’un amour dans un couple. Au travers de 16 ans, le cinéaste nous montre que l’amour n’est pas éternel puisque les gens changent et évoluent.
C’est cette partie qui est justement la plus intéressante du scénario puisqu’avec cette évolution de ses personnages, Jia Zhang-Ke nous plonge dans une perte identitaire où le personnage de Qiao part dans une mission de reconstruire son identité après 5 ans de prison. À travers de cette question identitaire, le spectateur est plongé dans un récit où la loyauté est remise en question et les regrets quant au passé ressurgissent à tout moment.
Malgré un sujet qui parait fort intéressant, le scénario est assez lent et long. Ce qui m’a fait décrocher puisque le rythme est inégal et ça rend l’histoire moins palpitante. Outre ce désagrément, j’ai trouvé que la performance de Zhao Tao (Qiao) était très bonne même si l’histoire était trop lente à mon goût.
Ash Is Purest White
Le film ne m’a pas tellement plu même si le sujet de la quête identitaire était intéressant à découvrir au travers des personnages que Jian Zhang-Ke a mis en scène et du regard que le cinéaste porte sur la Chine d’aujourd’hui.