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Test de Dead Cells: un Metroidvania qui vaut le détour

Croisement entre un Rogue-Lite et un Metroidvania, Dead Cells, développé par le studio bordelais Motion-Twin, est passé entre nos mains expertes…ou pas. Car pour être honnête, ce type de jeu n’est pas le genre que je maîtrise/connais le mieux, mais je me suis tout de même jeté corps et âme dans Dead Cells afin de vous livrer mon avis sur ce petit jeu indé.

Fiche technique

  • Date de sortie : 6 août 2018 (10 mai 2017 en accès anticipé)
  • Style : Rogue-Lite, Metroidvania
  • Classement ESRB/PEGI ESRB T / PEGI 12
  • Développeur : Motion-Twin
  • Éditeur :Motion-Twin
  • Langue d’exploitation : Disponible en français
  • Disponible sur PlayStation 4, Xbox one, Switch, PC, Mac et Linux
  • Testé sur PlayStation 4 Pro
  • Prix lors du test : 29,99$ CA, 24,99 €
  • Site officiel
  • Version offerte par l’éditeur

Un RogueVania c’est quoi ?!

Pour commencer, on va tenter de résumer un peu les différents termes qui caractérisent ce genre de jeu histoire d’y voir un peu plus clair. On parle de Rogue-Like, de Rogue-Lite et de Metroidvania. 

Dead Cells c’est un mélange de Rogue-Lite et de Metroidvania ! Et le mélange des genres a été pensé avec le plus grand soin.

Un Rogue-Like est un jeu qui tire son terme de Rogue, jeu sorti en 1980. C’est un style de jeu qu’on dit Die and Retry (meurt et recommence) où à chaque mort votre personnage redémarre du début en ayant perdu tout le contenu amassé jusque là. Un Rogue-Lite c’est la même chose, sauf qu’on conserve tout de même certains avantages après chaque mort pour faciliter un peu la chose. Et enfin le genre Metroidvania est la contraction de Metroid et de Castlevania et consiste en un jeu possédant un monde interconnecté, truffé de salles cachées, parfois bloqué par des portes et dont le personnage acquiert des compétences et des armes au fur et à mesure de la progression. Bref, Dead Cells, est un RogueVania, soit un mélange d’un peu tout cela.

Une direction artistique envoûtante

La première chose qui fait plaisir dès le lancement du jeu, c’est la découverte de ce design, autrefois si répandu, basé sur un monde 2D avec des graphismes façon consoles 16 bits (en mieux bien sûr). D’un point de vue artistique, le jeu est vraiment joli, et une pointe de nostalgie de mes années Megadrive remonte à la surface. Que ce soit au niveau des couleurs ou des effets de lumières, le jeu se montre très agréable à l’oeil.

Mon personnage va bientôt revenir à la vie…pour la vingtième fois déjà ?

Le gros plus de ce jeu est la génération aléatoire des différents donjons. Ainsi, après chaque mort vous n’aurez pas cette impression de déjà-vu qui pourrait rebuter certains. Et on prend donc plaisir à parcourir à nouveau les donjons des premiers niveaux qui sont donc nouveaux à chaque fois. C’est une bonne idée d’intégrer cela pour estomper une mécanique de jeu qui peut être dérangeante à la longue, surtout pour les non-spécialistes du genre comme moi.

Quelques pièges seront là pour vous faire perdre de précieux points de vie.

Des mécaniques simples, mais diablement efficaces

D’un point de vue gameplay, le jeu est très simple. On peut attaquer avec une arme de contact (épée, fouet, dagues, etc.) et le choix est laissé entre un bouclier ou une arme de distance (arcs notamment). D’autres objets comme des grenades ou des pièges aux propriétés diverses sont disponibles (piège à loup, tourelles diverses, etc.) et aussi des sorts. Et bien sûr, élément de gameplay indispensable dans ce genre de jeu, la roulade. Elle nécessite d’être bien intégrée, car elle vous sauvera la mise à maintes occasions. Il est également possible d’attaquer vos adversaires avec un saut rageur qui s’avère très utile.

Maîtrisez l’art de la roulade, car vous en aurez besoin !

Côté bestiaire, vous rencontrerez des archers, des zombies, des grenadiers, des chauves-souris, des scorpions géants et j’en passe. En tout, une quarantaine d’ennemis au dessin et aux capacités très différentes.

Vous affronterez entre autres des zombies et des porteurs de bouclier.

À chaque partie vous collecterez des schémas d’armes en tuant certains ennemis ou en explorant les divers donjons. Ensuite, grâce aux cellules amassées au fil de votre partie, vous pourrez débloquer des armes auprès du Collecteur, ce qui vous permettra de pouvoir accéder à des objets de plus en plus puissants au fil de votre partie pour être mieux parés pour tenter de boucler l’aventure.

Amassez des cellules pour débloquer les armes acquises par les schémas que vous aurez récupérés.

Dead Cells propose beaucoup de contenu

Dead Cells c’est 11 niveaux possédant une identité unique et une direction artistique soignée. Une cinquantaine d’armes plus mortelles les unes que les autres et deux capacités spéciales persistantes qui favoriseront votre progression. C’est également un jeu plein d’adversité qui va vous inciter à vous améliorer sans cesse. Il est parsemé de donjons générés aléatoirement, d’objets et de salles cachées qui vous donneront le goût de l’exploration. C’est un jeu qui va assurément vous rappeler des souvenirs des jeux de vos anciennes consoles 16 bits. Au final, moi qui n’étais pas un amateur du genre, je dois avouer que j’ai été transporté par Dead Cells. Et j’ai bien l’intention de persévérer pour le terminer !

 

Test de Dead Cells: un Metroidvania qui vaut le détour
"Bien que non-initié à ce genre qui compte pourtant de nombreux adeptes, je dois dire que j'ai été envoûté par ce titre de Motion-Twin. Doté d'une direction artistique plaisante, d'un gameplay nerveux et d'une excellente rejouabilité, Dead Cells mérite amplement que l'on s'y attarde quelques dizaines d'heures. C'est un jeu qui saura vous mettre au défi tout en vous divertissant pour 10 à 30H de jeu, selon votre niveau. Et pour un prix inférieur à 30$ ou 25 euros, c'est une excellente opportunité que je vous conseille vivement de saisir."
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