Dans Bleach, le lycéen Ichigo Kurosaki a la capacité de voir les fantômes. Un jour, sa famille est attaquée par un esprit démoniaque, un Hollow, qui mange des âmes humaines. Une femme mystérieuse, Rukia Kuchiki, portant le titre de Soul Reaper lui apparaît. Elle exhorte Ichigo à faire le choix ultime. Sera-t-il tué avec sa famille ou deviendra-t-il un Soul Reaper qui protégera tout le monde contre les Hollows? Devant Ichigo, qui a choisi de vivre en tant que Soul Reaper, un combat au-delà de l’imagination l’attend.
Fiche technique
- Titre original : Bleach (ブリーチ)
- Date de sortie : 20 juillet 2018 (Japon) | 23 juillet 2018 (Fantasia)
- Réalisé par : Shinsuke Sato
- Scénario par : Shinsuke Sato, Daisuke Habara, d’après le manga de Tite Kubo
- Acteurs : Sota Fukushi, Hana Sugisaki, Ryo Yoshizawa, Taichi Saotome, Miyavi
- Distributeurs : Warner Bros. Pictures
- Genre : Action, Fantaisie
- Durée : 108 min
- Classement : Non classé
- Pays d’origine : Japon
- Langue : Japonais (avec sous-titres anglais)
- Fantasia : https://fantasiafestival.com/fr/films/bleach
Bleach a été présenté en première Nord-Américaine le lundi 23 juillet à 18h30 et sera présenté le samedi 28 juillet à 11h45 à l’auditorium des diplômés de la SGWU (Théâtre Hall) dans le cadre du Festival international de films Fantasia.
Un jeune garçon marche sous la pluie avec sa mère lorsqu’il aperçoit une petite fille sans parapluie. Voulant bien faire, il l’approche pour lui prêter le sien, mais celle-ci se retourne et nous avons droit à un flash sanglant puis au générique d’ouverture. Ceci laisse le spectateur, qui n’est pas familier avec le manga ou le dessin animé, dans la confusion quant à ce qu’il vient de voir. Ma familiarité avec le matériel source se limite à quelques chapitres lors des débuts de la parution du manga ainsi que trois ou quatre épisodes vus dans le désordre.
Bleach est fidèle à la série
Selon Olivier, mon comparse critique, le scénario est un fidèle condensé du premier arc narratif de la série. Il serait difficile d’aller plus loin que le synopsis qui est en ouverture de la critique sans gâcher l’intrigue de Bleach pour le public qui n’est pas familier avec le matériel. Je me limiterai donc à écrire que l’histoire m’a convaincu de retourner au manga ou à la série animée afin de replonger dans l’univers des Shinigami (Soul Reaper ou Faucheurs d’Âmes dans les traductions).
Du côté technique, Bleach nous offre un superbe générique titre qui nous plonge légèrement dans le monde paranormal. J’ai noté une certaine inconsistance en lien avec les fantômes, certains ont un léger écho dans la voix et d’autres non. Le réalisateur oublie quelques fois l’urgence du scénario. Dans la scène où Ichigo doit choisir entre mourir avec sa famille ou devenir un Shinigami et les sauver, il met un temps fou à se décider alors qu’un gigantesque Hollow est à quelques mètres de lui et prêt à l’anéantir. Une situation similaire se répète un peu plus tard alors que quelques personnages prennent une éternité à discuter du sort du protagoniste alors que plusieurs Hollows attaquent la ville. Le film fait une surutilisation des retours en arrière, allant même jusqu’à en faire un d’une scène s’étant déroulée littéralement cinq minutes auparavant. Ceci étant dit, les effets visuels m’ont vite fait oublié ces petits dérapages.
Guitares électriques déchaînées
La musique de Bleach n’est pas intrusive dans les scènes les plus calmes, mais lorsqu’un combat éclate les riffs de guitares électriques se déchaînent. Une version plus distortionée de Mosquito Bite du groupe ALEXANDROS peut être entendue pendant l’un des combats. La version originale est reprise lors du générique de fin. La chambre d’Ichigo étant décorée d’affiches et de chandails du groupe Bad Religion je m’attendais à entendre au minimum une pièce du groupe, mais ce n’est malheureusement pas le cas.
Sota Fukushi, que le public de Fantasia pourra revoir dans Laplace’s Witch et The Travelling Cat Chronicles, incarne à merveille Ichigo Kurosaki. Il y joue un adolescent qui prend à coeur la responsabilité qui vient avec son talent de voir les morts, mais qui est tout de même mou. Ses expressions faciales semblent sortir tout droit des pages d’un manga.
Bleach est un bon divertissement qui a su raviver mon intérêt envers son matériel source. Les effets visuels gagnent à être vus sur grand écran.