Mari Hirakawa, jeune femme d’origine mi-japonaise et mi-hongkongaise, se voit hériter du dojo de son défunt père à la suite d’une mort tragique. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que le dojo a aussi été légué à un ex-yakuza Chan Keung.
Fiche technique
- Titre original : 空手道 (Hung sau dou)
- Date de sortie : 2 novembre 2017 (Hong Kong) | 6 juillet 2018 (NYAFF)
- Réalisé par : Chapman To
- Scénario par : Erica Lee, Chapman To
- Acteurs : Stephy Tang, Chapman To, Kurata Yasuaki, Stephen Au
- Genre : Drame
- Durée : 87 min
- Classement : Non classé
- Pays d’origine : Hong Kong
- Langue : Cantonais (sous-titre en anglais)
- NYAFF 2018 : https://www.nyaff.org/nyaff18/films/the-empty-hands
The Empty Hands sera présenté le vendredi 6 juillet à 20 h 15 au Walter Reade Theater dans le cadre du New York Asian Film Festival. L’actrice Stephy Tang sera présente pour la projection afin de répondre à une séance Q&A.
Le vide à la… persévérance
Le personnage de Mari (Stephy Tang) peut sembler banal à première vue. Mais elle cache une vie remplie de rancune et de « mensonges ». Il y a un grand vide dans sa vie avec le décès de son père, le fait qu’elle n’ait pas un métier palpitant et son soi-disant amoureux qui est marié.
Mais ce qui est magique et intéressant du film The Empty Hands, c’est qu’avec les arts martiaux, le personnage réussit à reprendre sa vie en main et compléter la rancune et le malheur qu’elle avait dans sa vie. Il ne faut pas prendre les arts martiaux pour une solution à tous les problèmes. Cependant, ça apporte une force intérieure à Mari et c’est ce qui est beau à voir, même si ça ne sera pas facile pour elle. Mari trouvera la maturité de se relever, de se réconcilier et de pardonner.
Le karaté et Hong Kong
Ce n’est pas habituel, voire rare, dans les films chinois ou hongkongais d’avoir le karaté comme art martial principal dans une histoire. C’est aussi ça qui ajoute à la beauté du drame The Empty Hands. Bien que les scènes soient superbes, j’aurais pris plus de karaté et moins de lamentations sur le fait que son père l’a forcé à apprendre le karaté (c’est la rancune qu’elle a).
The Empty Hands, une histoire pas parfaite
Bien que le film soit captivant durant presque une heure trente, il y a des scènes qui expliquent les personnages qui ont un peu inutile au développement de l’histoire. Par exemple, le passé de Chan où l’on découvre qu’il est un ex-gangster n’ajoute rien de substantiel à l’histoire. L’émotion qui pourrait être véhiculée n’est pas présente. Pareil pour la scène du passé avec la meilleure amie de Mari qui est là pour la supporter moralement, ça n’ajoute pas énormément à l’histoire.
The Empty Hands reste une histoire intéressante sur la rédemption et la persévérance. J’aime beaucoup le fait que Stephy Tang se soit entrainé pendant plus de six mois au karaté pour ce film. Ça parait et c’est magnifique. Même si le film est un peu vide par moment, j’ai tout de même bien aimé l’histoire de The Empty Hands.