The Brink

[NYAFF 2018] Critique du film The Brink

Sai Gau est un policier téméraire qui est prêt à tout pour traquer Shing, un contrebandier d’or du marché noir. Quand il apprend que Shing s’en prend à la chambre forte sous-marine d’un chef de triade, Sai Gau prend la haute mer pour chasser sa proie.

Fiche technique

The Brink sera présenté en première New Yorkaise le mercredi 4 juillet à 22h au Walter Reade Theater dans le cadre du New York Asian Film Festival. Le film sera présenté en première Québécoise le lundi 30 juillet à 21h30 et le mardi 31 juillet à 13h00 à la Salle J.A. De Sève dans le cadre du Festival international de films Fantasia.

Le rebel blond

L’inspecteur de police Sai Gau est accusé à tort d’un méfait quelconque et est envoyé en prison. Six mois plus tard, il est relâché, faute de preuves. Il est plus déterminé que jamais à arrêter les malfaiteurs et à se teindre en blond, parce que… La journée où il reprend du service, il apprend que son partenaire a décidé de quitter la police. Il le convainc de le suivre pour le reste de la journée, des scènes de violences épiques s’ensuivent et c’est là que j’ai perdu intérêt pour le scénario.

Dans The Brink le scénario, aussi faible soit-il, n’est qu’un prétexte pour nous emmener d’une scène de violence à une autre. Les chorégraphies me semblaient spectaculaires, mais la copie de visionnement fournie était d’une piètre qualité (faible résolution et image saccadée), donc on ne voyait pas toujours les impacts.

Un Brad Pitt chinois

Zhang Jin, aussi connu en tant que Max Zhang, incarne Sai Gau, un policier qui ressemble à un Brad Pitt des années 90. Il n’a pas su me convaincre avec son jeu, mais livrait plus que demandé lors des séquences d’action.

Shawn Yue qui incarne Shing, le vilain du film, était quant à lui très convaincant autant de par son jeu que lors des combats. Il incarne un contrebandier sanguinaire qui ne s’arrête à rien pour obtenir ce qu’il veut.

Découverte pour moi, Janice Man, qui incarne un personnage dans l’entourage de Shing. Elle livre une étonnante performance et est selon moi sous-utilisée dans le film.

Des scènes d’action qui ont du flair

The Brink est le premier long métrage du réalisateur Jonathan Li qui a du flair pour les scènes d’actions sous toutes leurs formes, des poursuites à pied aux combats sous-marins, en passant par les scènes de kung-fu plus traditionnelles. Il n’a cependant pas su me garder intéressé envers le scénario et offre une ridicule scène de torture où un homme se fait éviscérer et tout ce qu’on nous montre sont des visages distordus et des pieds qui bougent.

The Brink est l’un des films les plus courts que j’ai pu voir pour le festival jusqu’à maintenant et lorsque je croyais qu’il était enfin terminé je me suis aperçu qu’il lui restait un bon trente minutes encore. Pour couronner le tout, le film nous sert une petite morale antiavortement en disant à l’un des personnages qu’elle ne devrait pas se faire avorter, puisqu’élever un enfant c’est facile, tu n’as qu’à mettre de la nourriture sur la table…

Je ne peux pas recommander The Brink aux spectateurs qui recherchent un bon film policier. Par contre, les amateurs de kung-fu qui ne veulent que de l’action y trouveront leur compte. Certaines scènes spectaculaires gagnent à être vu sur grand écran, pour le reste on repassera.

The Brink
[NYAFF 2018] Critique du film The Brink
"Je ne peux pas recommander The Brink aux spectateurs qui recherchent un bon film policier. Par contre, les amateurs de kung-fu qui ne veulent que de l’action y trouveront leur compte. Certaines scènes spectaculaires gagnent à être vu sur grand écran, pour le reste on repassera."
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