Tonya Harding a été une célèbre patineuse artistique dans les années 80-90 qui a accompli pour la première fois un triple axel durant une compétition. Jusqu’au jour, un scandale éclate peu avant les Jeux olympiques d’hiver de 1994 à Lillehammer où elle est soupçonnée d’avoir agressé physiquement sa rivale Nancy Kerrigan afin d’obtenir sa place pour les jeux.
Fiche technique
- Titre original : I, Tonya
- Titre français : Moi, Tonya
- Date de sortie :
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- 5 janvier 2018 (Canada, en anglais)
- 19 janvier 2018 (Canada, en français)
- 21 février 2018 (France)
- Réalisé par : Craig Gillespie
- Scénario par : Steven Rogers
- Acteurs : Margot Robbie, Sebastian Stan, Julianne Nicholson, Bobby Cannavale, Allison Janney
- Distributeur : VVS Films
- Genre : biographique, sportif
- Durée : 121 min
- Pays d’origine : États-Unis
- Langue : Anglais (aussi en Français)
L’histoire de I, Tonya
Basé sur des entrevues récentes et rejouées par les acteurs du film, I, Tonya relate les événements qui ont mené la jeune Tonya Harding à la célébrité, mais aussi jusqu’à la déchéance en 1994. L’idée du film est assez intéressante puisque les entrevues et l’histoire tentent de faire la lumière sur le scandale avant les Jeux olympiques de 1994.
Les entrevues sont tournées comme si c’était un documentaire sérieux, mais dans le fond, il y a une touche d’ironie et d’humour dans le ton du film. Entre chaque entrevue, on nous replonge dans la gloire et la misère de la jeune patineuse artistique. Les hauts et les bas de sa vie (une enfance difficile, une mère maltraitante, un premier amour, de la violence conjugale, la gloire, etc.) sont eux aussi racontés avec cette même touche de satire et en plus les personnages brisent constamment le quatrième mur afin de « rétablir » la situation.
Les scènes sportives
Une des choses que j’ai grandement appréciée de l’histoire, c’est que le film nous montre pas seulement la vie de Harding, mais aussi des moments de compétitions. Comparativement à Battle of the Sexes, le sport est très présent dans ce film. Et c’est ce qui rend agréable à voir. Et ce n’est pas que de petits segments, on peut y voir une bonne partie des numéros qu’elle a fait sur la glace. La seule chose que j’ai un peu moins aimée, c’est les mouvements 360 degrés de la caméra. Par moment, ça devient un peu plus étourdissant qu’autre chose.
Ce qui n’a déplu du scénario
La grande majorité de l’histoire a été intéressante pour moi. J’ai aimé voir son enfance, son évolution, sa célébrité, etc. Par contre, le moment que j’ai commencé à décrocher un peu, c’est au moment que le scandale commence à se mettre en branle. Je ne sais pas si c’est le fait que je n’ai pas vécu ce moment (j’avais 3-4 ans à ce moment), mais je trouve que tout ce côté ironique et drôle a disparu pour faire place au drame. Sinon, il y a un léger aspect de l’histoire que j’aurais aimé voir plus développé. La rivalité entre Tonya Harding et Nancy Kerrigan est à son minimum, voire presque absents. Pour mieux comprendre le scandale, je crois que le scénario aurait pu se concentrer un peu plus sur ce moment.
Les acteurs
Margot Robbie, Sebastien Stan et Allison Janney sont très bons dans leur prestation. Margot Robbie a une scène qui fait penser à Harley Quinn (Suicide Squad). Après ça, je n’ai pas pu voir autre chose que le personnage de DC qui fait du patin artistique. Et si on ajoute l’un des précédents rôles de Sebastien Stan, ça donne l’impression que c’est The Winter Soldier avec une moustache molle qui est en amour et qui tabasse Harley Quinn qui en redemande. Alors, ça a été dur de me défaire de cette idée. Allison Janney incarne l’horrible mère de Tonya. Ah qu’elle est détestable à plusieurs moments.
Bref, I, Tonya a été un bon divertissement qui m’a fait découvrir un scandale sportif que je ne connaissais pas. C’est tout intéressant de voir un film divertissant et instruisant. Malgré cela, c’est un bon film, mais sans plus.