Un des premiers genres que j’ai découverts dans ma jeunesse, en dehors des jeux de plateforme telle que Super Mario Bros, est le hack and slash. Diablo fût un des premiers et je suis tout de suite tombé en amour avec ce style. Encore aujourd’hui, j’ai toujours une oreille attentive quand un nouveau jeu comme ce dernier voit le jour. Après la série Trine qui a connu beaucoup de succès, Frozenbyte tente le coup avec Nine Parchments. Est-ce que l’humour décapant pour lequel on les connaît sera au rendez-vous ou il s’agit d’un coup d’épée dans l’eau ? Vous le saurez dans ce test !
Fiche technique
- Date de sortie : 5 décembre 2017
- Style : Hack and Slash
- Classement ESRB / PEGI : ESRB E / PEGI 7
- Développeur : Frozenbyte
- Éditeur : Frozenbyte
- Langue d’exploitation : Anglais, sous-titres français
- Disponible sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One et PC
- Testé sur Nintendo Switch
- Prix lors du test : À partir de 22,79 $ CA / 19,99 €
- Site officiel
- Version envoyée par l’éditeur
Que la magie soit!
Le contexte pour Nine Parchments est loin d’être complexe : on incarne un jeune magicien qui apprend à maitriser ses pouvoirs dans une école de sorciers. Bien que les écoliers ne soient pas prêts à devenir de grands maîtres, ils doivent tout de même partir à l’aventure suite à un incident au laboratoire du professeur. Cet événement provoque des complications lorsque neuf parchemins disparaissent dans la nature. À vous de les retrouver et de la rapporter en sécurité. Comme dans la série Trine de Frozenbyte, on retrouve un humour léger agréable, mais moins présent dans ce nouveau titre. De plus, les couleurs vives sont toujours au rendez-vous et bien que le jeu ne révolutionne rien graphiquement, le rendu est beau sur notre écran.
Comme mentionné plus tôt, Nine Parchments est un jeu de hack and slash tout de même classique dans son genre. À l’aide du stick gauche, on contrôle le personnage et à l’aide du stick droit, la direction où on désire diriger notre sort. Plusieurs sorts sont disponibles au fil de l’aventure et on apprend à les contrôler avec le temps. Avoir un nombre varié de sorts est fortement suggéré puisque les ennemis qui se retrouvent sur notre chemin disposent d’une immunité à certains sorts, ce qui complique la tâche. C’est alors qu’il faut devenir plus stratégique dans notre approche. Par exemple, un sort de glace permet de figer le monstre, alors pourquoi ne pas l’attaquer d’une boule de jeu par la suite ? La principale nouveauté est de pouvoir jumelé les sorts lorsqu’on est plusieurs joueurs.
En solo, co-op ou multijoueurs?
Vous avez le choix de faire l’aventure à votre guise soit en étant seul, en coop local ou en multijoueurs en ligne. Est-ce que les trois modes méritent le même intérêt? Pas du tout! Pour commencer, il vaut la peine de mentionner la plus grosse erreur du jeu et la plus frustrante : il est impossible d’avoir plus d’une sauvegarde par profil. Ce qui veut dire que si vous prenez le choix de commencer une partie seule, il n’est pas possible de la continuer plus tard si vous décidez de joindre une partie en ligne. Non, votre progression est tout simplement perdue et vous devrez recommencer du début. Le jeu perd beaucoup d’intérêt uniquement pour cela.
Par la suite, quelle est la meilleure façon d’apprécier Nine Parchments ? La réponse est tout de même facile puisqu’à mon avis, il en existe uniquement une, doit le coop local. Malheureusement, jouer seul perd énormément d’intérêt en raison de la difficulté qui est grande lorsque plusieurs ennemis sont dans notre entourage. le temps de réaction pour changer de sort est plus court puisqu’on est seul face à la cohorte de monstres.
En multijoueur en ligne ? Bien que plus intéressant, cela devient un vrai capharnaüm puisqu’il est impossible de prédire les prochaines actions de nos partenaires. La communication, qui est la clé principale, est tout simplement inexistante en raison de l’absence de chat sur la Nintendo Switch. Il reste donc le coop local, dans lequel vous pouvez jouer jusqu’à 4 joueurs. L’essence même du jeu repose sur cette façon de jouer et c’est là que la magie opère. Cependant, on ne se cachera pas que cela peut devenir rapidement dispendieux si vos amis ne possèdent pas eux-mêmes une manette ou une paire de Joy-Con. Bref, intéressant, mais cela dépend de votre situation.
Conclusion
Nine Parchments est loin d’être un mauvais jeu, pourvu que l’on y joue de la bonne façon. Un système de sauvegarde très déficient, un mode solo inintéressant font en sorte que le jeu procure une certaine satisfaction dans un seul contexte : entre amis pour quelques heures de jeu. À vous de voir si le coût en vaut la chandelle.
